04/06/2008
Histoire...
De la guerre franco-allemande de 1870, on se souvient du désastre de Sedan, du siège de Paris et de Gambetta en aérostier, mais qui connaît le camp de Conlie où on laissa croupir les engagés bretons par méfiance envers ces fils de Chouans ?
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Le cap
Je déclare aux garçons que j'en veux, je veux essayer. Frank n'a presque plus la force de parler, mais il se met dans une rage noire. Il me dit : « Tu vas pas faire ça. Tu n'as aucune idée de ce que c'est. Si tu fais ça, tu vas te retrouver en un rien de temps là où je suis maintenant. Tu vas te retrouver Macchabée. » Il sait très bien qu'on l'appelle Macchabée.
Je ne suis pas la pauvre jeune fille pervertie par un méchant drogué ou un méchant revendeur. C'est le genre d'histoires qu'on lit dans les journaux, mais je ne connais personne qui soit dans ce cas, « aucun drogué malgré lui ». La plupart des jeunes passent tout seuls à l'héroïne quand ils sont mûrs pour ça. Et moi je l'étais.
Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée...
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Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Salins-les-Bains (39)
19:26 | Lien permanent | Commentaires (2)
02/06/2008
Coup de froid
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Frederic Edwin Church
The iceberg
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Récréation (19)
"Si tu dors et que tu rêves que tu dors, il faut que tu te réveilles deux fois pour te lever."
"Si tu attends le mois d'octobre pour faire des poissons d'avril, tu attrapes plus de gens."
"Si tu parles à ton eau de javel pendant que tu fais la lessive, elle est moins concentrée."
"Si t'es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C'est le nord."
"Si tu invites des gens qui ont tous le même groupe sanguin à une fête, mais que tu le leur dis pas, ils vont parler d'autre chose."
"T'as pas besoin d'un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges."
"Je crois au moment. S'il n'y a pas le moment, à ce moment-là, il faut arriver à ce moment-là, au moment qu'on veut.“
"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre... Et les avions aussi. En même temps, l'air tu peux pas le toucher... Ça existe et ça existe pas. Ça nourrit l'homme sans qu'il ait faim. It's magic. L'air c'est beau, en même temps tu peux pas le voir, c'est doux et tu peux pas le toucher. L'air c'est un peu comme mon cerveau..."
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, raccroche."
"Mon modèle, c'est moi-même ! Je suis mon meilleur modèle parce que je connais mes erreurs, mes qualités, mes victoires et mes défaites. Si je passe mon temps à prendre un autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne ?"
"Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon."
"Un biscuit ça n'a pas d'esprit, c'est juste un biscuit. Mais, avant c'était du lait, des oeufs. Et, dans les oeufs, il y a la vie potentielle"
"Si tu travailles avec un marteau-piqueur pendant un tremblement de terre, désynchronise-toi, sinon tu travailles pour rien."
19:50 | Lien permanent | Commentaires (3)
01/06/2008
Méchant garçon (25)
- Toujours. Les adultes font se qu'ils veulent entre eux, mais je ne suis pas d'accord pour mêler un enfant à ça, même indirectement.
- J'imagine que, comme tous ceux qui trouvent ça contre-nature, tu ignores que de nombreuses espèces animales pratiquent l'homosexualité.
- Il y en a aussi beaucoup qui pratiquent le cannibalisme ou la coprophagie...
21:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2008
Anges gardiens
Les Suisses tiennent toujours la garde
Vatican. Trente-trois nouveaux gardes suisses ont juré de servir le pape. Qu’est-ce qui pousse toujours des jeunes à passer deux ans de leur vie dans la plus petite armée du monde, s’interroge «L’Hebdo» de Genève?
«Vous êtes garde suisse?» Voilà l’une des nombreuses questions que les hallebardiers de la garde pontificale suisse s’entendent poser lorsqu’ils sont à leur poste, dans l’enceinte du Vatican. La réponse? Elle varie suivant l’humeur. «Non, on est gardes de la reine d’Angleterre», glisse parfois, taquin, Emmanuel Zufferey, en poste au Vatican depuis novembre 2007. Le Valaisan de 25 ans voit défiler des milliers de visiteurs. C’est alors «mille photos à la minute». «Pour les touristes, nous sommes comme Mickey à Disneyland.» Sur la place Saint-Pierre, les gardes ont souvent l’impression de faire office de piquets d’information. «On nous pose des questions dans toutes les langues. Certains me demandent même où est la basilique Saint-Pierre en ressortant des catacombes. Je leur dis : “Vous êtes sous ses colonnes…”» Heureusement, ces bains de foule alternent avec des moments plus calmes, comme les heures passées au côté du pape lors des audiences ou les quelques occasions de croiser son regard. «L’autre jour, en sortant de l’ascenseur, il m’a donné sa bénédiction. J’étais ému. Il est petit, mais c’est un très grand homme», raconte un garde. A disposition vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, les hallebardiers alternent deux jours de travail et un de congé. Durant leurs loisirs, ils sont tenus de suivre des cours de karaté et d’italien. Nourris et logés, ces jeunes hommes gagnent environ 1 300 euros par mois. Mais les recrues se bousculent aux portes du Vatican. Ils étaient 33 à prêter serment le 6 mai (jour commémoratif du sac de Rome [en 1527], quand les trois quarts de la garde suisse, 147 hommes, ont péri pour sauver le pape Clément VII des troupes de Charles Quint), alors que le double s’était montré intéressé. Vice-commandant de la garde, Jean-Daniel Pitteloud explique: «Le nombre de candidats fluctue en fonction de la situation économique. Quand elle est bonne en Suisse, les jeunes viennent moins chez nous.» L’uniforme, le prestige de la fonction, l’apprentissage d’une nouvelle langue et d’une nouvelle culture, voilà ce qui a attiré Emmanuel Zufferey. Employé de la voirie, cet agriculteur de formation a signé les papiers pour devenir garde en 2002. «Mais j’ai attendu 2007 avant d’incorporer la garde. Je n’avais pas le courage de quitter le Valais et ses montagnes.» Aujourd’hui, ses parents sont fiers de lui. Et lui est heureux ici. Fils d’un juge cantonal, il s’est toujours senti le «mouton noir de la famille», aux côtés d’un frère qui fait HEC et d’une soeur qui étudie le droit. «Qui sait? Cela peut m’ouvrir des portes pour le futur ou même être le futur…» Son futur, Michel Corpataux, 24 ans, le voit plutôt en Suisse, dans une entreprise qui fait des études de marché, de préférence. Pour l’instant, il est venu «pour faire quelque chose pour l’Eglise catholique.» Michel a été élevé dans une famille croyante. «Je veux donner quelque chose car j’ai beaucoup de chance dans la vie : j’ai eu une enfance heureuse, j’ai pu étudier.» Et, lorsque cet ancien étudiant en gestion d’entreprise a la nostalgie de son pays, il lui suffit de penser à la tradition. «Cela fait 500 ans que des Suisses sont gardes au Vatican. On peut être au plus mal, il suffit de penser à ça pour être motivé…»
Par Sabine Pirolt,
L’Hebdo, Genève
22:49 | Lien permanent | Commentaires (0)