15/09/2009
''C'est la luuutteu finaaaleu...''
Dans une rue située près de mon lieu de travail des affichettes anarchistes constellent la porte d'un immeuble abandonné. On y appellent à lutter contre le patronat, la police, la justice, l'état... et à être solidaire des grévistes, des sans-papiers, des pauvres, du Tiers-monde...
J'aime bien celle-ci, signée du CGA, avec son petit bonhomme énervé :

Dommage qu'elle ne veuille rien dire car qui a jamais parlé d'êtres humains illégaux ? Personne. On peut commettre des actes illégaux ou être en situation d'illégalité mais on ne peut pas être illégal.
19:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2009
Kiosque
La pandémie de grippe A traîne des pieds pour venir servir d'alibi à la petite forme de l'économie française... La taxe carbone est le nouveau joujou impopulaire du fisc et on va de nouveau devoir mettre la main à la poche... Les représentants de l'État s'excommunient entre eux pour dérapages variés et racisme avéré... Mouais... et à part ça ? Eh bien, de septembre 1939 à septembre 2009 il y exactement 70 ans. Bingo ! Le début de la Seconde guerre avec sa super star Adolf Hitler, seul et unique responsable de ce conflit comme chacun sait. Le Point en profite pour lancer sa nouvelle collection automne-hiver, pardon, hors-série Grand Angle au prix modique en ces temps de crise de 6,90 € (le Devoir de Mémoire et l'édification du peuple ça n'a pas de prix) avec comme sujet et en couverture... roulement de tambour... le führer du IIIme Reich !

En voilà un sujet original ! On notera la sobriété du titre tout en nuances : HITLER ANATOMIE D'UN MONSTRE. J'en déduis que les Russes toujours à cours d'argent ont refilé les quelques morceaux carbonisés du Chancelier en leur possession à l'équipe du Point qui les a à son tour donner à analyser aux chercheurs du CNRS. Ceux-ci ont brutalement interrompu leur étude sur les danses précolombiennes des Petites Antilles qui occupaient et nourrissaient grâce aux subventions une bonne moitié du personnel depuis des lustres pour réduire en molécules les démoniaques reliques et ainsi mieux les observer. Après quelques mois de travaux (au CNRS on aime le suspens) et après avoir échoué à prouver qu'Hitler n'avait bien qu'un seul testicule comme on l'a dit, ils ont sûrement dû isolé le gène de la méchanceté.
Le Point Grand Angle est un nouveau journal, un nouveau concept, une nouvelle façon de traiter la grande actualité. Nous commençons par un triste anniversaire, celui de la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale, il y a soixante-dix ans. Pour traiter cet évènement, nous avons focalisé ce numéro sur l’homme qui, pendant près de six ans, allait tenir sous sa botte une partie de la vieille Europe, et en particulier la France. Un portrait en photos et en mots, avec la collaboration des meilleurs plumes du Point. Format 21 X 27 cm. 100 pages |
Ça, c'est sur le site du Point ; vous voyez, quand j'ai une occasion de collaborer (à une bonne action, cela va sans dire) je n'hésite pas seule une seconde.
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/09/2009
Le jeu des deux images (2)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Je continue avec une énigme plus difficile :


17:47 | Lien permanent | Commentaires (9)
Nano changement
Au lieu des cinq notes par page habituelles, je passe à dix. Avec toujours une oeuvre picturale et une visite dans le patrimoine français... juste un peu moins fréquemment qu'auparavant. Tout le monde s'en moque éperdument, mais c'est dit.
15:02 | Lien permanent | Commentaires (3)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Fougères (35)
15:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les éclaireurs
14:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2009
AFP pour tous
Tous les matins en prenant le tram j'ai droit à mes trois journaux gracieusement distribués. J'y apprends plein de choses. Tenez, aujourd'hui, grâce à Metro je découvre que la Chancelière allemande a du être formée à la même école que Nicolas Sarkozy :
''Je regrette profondément toute personne innocente tuée ou blessée en Afghanistan, y compris du fait des actions des Allemands.'' Angela Merkel, hier, à propos de la ''bavure'' de Kunduz |
Avec Bordeaux 7 que le chouchou des bobos Oliver Stone est plus à gauche que je ne le pensais :
''Votre roi devrait se taire et écouter plus Chàvez.'' Oliver Stone, réalisateur d’un documentaire sur le président vénézuélien Hugo Chàvez, dans un entretien au quotidien espagnol El Pais |
Et enfin, avec 20 minutes, que la couleur c'est chouette et que le Ministère de la propagande, pardon, le service public fonctionne bien :
RENCONTRE De jeunes lecteurs ont regardé « Apocalypse » pour « 20 Minutes » « VOIR À QUOI HITLER RESSEMBLAIT » ALICE COFFIN ET ANNE KERLOC’H Le choc a-t-il opéré ? France 2 souhaitait que sa série documentaire sur la Seconde Guerre mondiale soit « un choc sans précédent » pour « les générations de jeunes téléspectateurs ». Eric, 30 ans, Adrien, 25 ans, et Jules, 19 ans, peuvent lui répondre. Tous trois étaient conviés, hier soir, à regarder le premier épisode d’Apocalypse dans les locaux de 20 Minutes. La couleur impressionne Premier pari de la série : la mise en couleurs des images d’archives. Résultat ? « C’est très positif car plus attractif », explique Eric. « Surtout la couleur rouge, présente dans les grands défilés nazis, le sang », confirme Adrien, attentif à ces questions puisqu’il travaille dans l’audiovisuel. La couleur impressionne particulièrement « dans les apparitions d’Hitler, très présent à l’écran, notes Jules, étudiant en histoire. J’ai eu l’impression de voir plus précisément à quoi il ressemblait. » Et ça, ajoute Eric, « ça jette un froid car on voit plus son charisme, et quand on sait ce qu’Hitler représente… » Autre choc : « la quantité d’images d’archives », estime Adrien. Même s’il trouve à l’ensemble un aspect plus cinématographique que documentaire. « Rien que le titre, Apocalypse… » Comme Jules, il cite à plusieurs reprises le film Walkyrie, sorti en début d’année, avec Tom Cruise au générique. « Quand je vois une femme qui pleure sur un mort, c’est encore plus triste parce que je sais que c’est vrai, raconte Eric. Ça choque, mais ça met dans l’ambiance. Montrer la violence, c’est nécessaire pour montrer l’atrocité. » A peu de chose près, les propos du réalisateur Daniel Costelle. Mission – de service public – accomplie. |
20:54 | Lien permanent | Commentaires (2)