statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/05/2010

Le jeu des deux images (38)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Comme cela faisait longtemps que je n'avais pas proposé d'énigme, je recommence avec une facile.

200903~1.JPG
ndr.jpg

 

Musique (173)

Bon Jovi

(You want to) make a memory

Si vous vous posez la question, la belle du clip s'appelle Brooke Langton.

 

05/05/2010

Histoire de la dent d'or

Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait ; mais enfin nous éviterons le ridicule d'avoir trouvé la cause de ce qui n'est point. Ce malheur arriva si plaisamment sur la fin du siècle passé à quelques savants d'Allemagne, que je ne puis m'empêcher d'en parler ici. En 1593, le bruit courut que, les dents étant tombées à un enfant de Silésie, âgé de sept ans, il lui en était venue une d'or à la place d'une de ses grosses dents. Horstius, professeur en médecine dans l'université de Helmstad, écrivit en 1595 l'histoire de cette dent, et prétendit qu'elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu'elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant, pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs. Figurez-vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux chrétiens ni aux Turcs. En la même année, afin que cette dent d'or ne manquât pas d'historiens, Rullandus en écrit encore l'histoire. Deux ans après, Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d'or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme, nommé Libavius, ramasse tout ce qui avait été dit de la dent, et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu'il fût vrai que la dent était d'or. Quand un orfèvre l'eut examinée, il se trouva que c'était une feuille d'or appliquée à la dent, avec beaucoup d'adresse ; mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l'orfèvre.

Fontenelle

Histoire des Oracles (1687)

 

04/05/2010

Drôles de gens (6)

Hier, dans le cadre professionnel, je téléphone à une administration pour savoir à partir de quelle heure je peux venir chercher un paquet :

- Quelle heure vous arrangerait ? me demande mon aimable interlocutrice.

- Huit heures.

- Bon, disons plutôt huit heures et demi, neuf heures moins le quart.

Je me demande bien pourquoi elle m'a demandé l'heure qui m'arrangerait...

Musique (172)

Les prêtres

Spiritus Dei

 

Sur la Sarabande d'Haendel, deux prêtres et un séminariste du diocèse de Gap chantent et il parait qu'ils ont du succès.

03/05/2010

La grande pitié

Aussi détestables qu'aient pu être François Mitterrand et Jacques Chirac, ils ont su conserver à la fonction présidentielle une certaine respectabilité. Ce reste de monarchisme qui faisait que bon ou mauvais, aimé ou détesté, le roi était le roi. Avec Nicolas Sarkozy il en est tout autrement. Esclave du tapageur et du scintillant, il s'imagine que changer la forme change le fond. En voulant établir une sorte de gouvernance à l'américaine, peut-être efficace avec la super puissance que sont encore les États-Unis mais tout à fait risible avec l'état croupion qu'est devenu la France dans l'Union Européenne et appropriée à la mentalité anglo-saxone mais vouée à l'échec en France, il s'est couvert de ridicule.

Sa photo officielle où il apparaissait étriqué à côté de drapeaux disproportionnés (avec pour la première fois celui de l'UE) n'augurait rien de bon. La suite a confirmé le désastre pressenti. Tel un parvenu d'un roman naturaliste du XIXme siècle, il se vautre avec la plus grande satisfaction dans la vulgarité s'imaginant être un modèle de réussite. Quant à ses bains de foule ils ressemblent plus aux déplacements d'un parrain entouré de ses sbires qu'aux aimables visites du Président de tous les Français.

Les rares moments où le protocole l'oblige encore à prendre la pose du Chef d'État, il se contraint à un rictus censé être de circonstance mais qui ne trahit que l'ennui d'être là. À sa décharge il faut dire qu'il se contrefiche du sort du pays et de ses habitants. D'ailleurs, confusément ces derniers s'en aperçoivent et par un juste retour des choses, ils lui manquent de respect "en direct" comme ils ne se l'étaient jamais permis avec aucun des autres présidents, préservés par l'aura de leur fonction.

En voulant imposer un nouveau style, Sarkozy a mis à bas les quelques survivances de sacré héritées de ses prédécesseurs ; on ne dirige pas une nation comme on gère une entreprise. En quelques mois, la fonction présidentielle a été mise à terre. Elle ne s'en relèvera pas, pas sous la forme que nous connaissons.

30/04/2010

Fourre-tout (24)

Si vous ne voulez pas attendre 54 minutes (ça fait une longue pause pipi) après 72 minutes de visionnage pour les films en streaming sur Mégavidéo (il y a des "astuces", mais bon...) ni payer, il reste les films sur Dailymotion. Ils sont saucissonnés en plusieurs parties et la liste est limitée mais c'est toujours ça.

 

Un diaporama des superbes photos de Nicolas Moulin (Nimou) sur le Festival Tarraco Viva. « Rome est la lumière » comme disait Maximus Decimus dans Gladiator de Ridley Scott.

 

C.L.H.A.M. ça veut dire CENTRE LIÉGEOIS D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE MILITAIRES et c'est très bien.

 

Le blog du Choc du mois n'est plus mais ici.

 

Des images du développement d'un foetus dans le ventre de sa mère sur babycenter et The Multi-Dimensional Human Embryo (le tout en anglais).

 

Le site de Europe ! Une ! Libre ! Grande ! (Je croyais que c'était l'Espagne de Franco qui pouvait y prétendre...)

 

Le site du bateau-chapelle ''Je sers".

 

Imagerie Rossignol : au temps des culottes courtes. Je crois que j'avais déjà mis le lien quelque part mais tant pis.

 

Sur l'excellent site Nanarland, une critique du film de propagande soviétique La chute de Berlin. Un petit résumé en vidéo et en version originale (avec quelques légende en anglais) mais les images parlent d'elles-mêmes :