01/10/2023
Pour mémoire
Examinons maintenant comment s'applique au monde extérieur, au milieu général, le principe consistant à chevaucher le tigre. Il peut alors signifier que lorsqu'un cycle de civilisation touche à sa fin, il est difficile d'aboutir à un résultat quelconque en résistant, en s'opposant directement aux forces en mouvement. Le courant est trop fort, on serait englouti. L'essentiel est de ne pas se laisser impressionner par la toute-puissance et le triomphe apparents des forces de l'époque. Privées de lien avec tout principe supérieur, ces forces ont, en réalité, un champ d'action limité. Il ne faut donc pas s'hypnotiser sur le présent ni sur ce qui nous entoure, mais envisager aussi les conditions susceptibles d'apparaître plus tard. La règle à suivre peut alors consister à laisser libre cours aux forces et aux processus de l'époque, mais en demeurant ferme et prêt à intervenir quand « le tigre, qui ne peut pas se jeter sur qui le chevauche, sera fatigué de courir ». Interprété d'une façon très particulière, le précepte chrétien de non- résistance au mal pourrait avoir un sens analogue. On abandonne l'action directe, et l'on se retire sur une ligne de position plus intérieure.
Jules Évola
Chevaucher le tigre (1961)
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29/09/2023
Musique (660)
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28/09/2023
Un peu d’humour (44)
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27/09/2023
Pépiements (121)
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26/09/2023
Pépiements (120)
Une discussion avec un collègue de travail dérive sur la Covid. Il est triple "vacciné" et attend le "rappel" de cette année. Quand je lui explique mon scepticisme sur la chose et le peu de confiance que j’ai vis-à-vis du pouvoir et des industries pharmaceutiques il me répond tout simplement :
- Moi non plus je n’ai pas confiance, mais je n’ai pas envie de mourir.
La logique de mes contemporains m’échappe.
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24/09/2023
Pépiements (119)
En prenant de l’âge je constate qu’il n’y a plus beaucoup de choses qui m’émeuvent réellement. Je n’en suis pas devenu insensible pour autant, je m’attriste et m’amuse encore, des horreurs peuvent me hanter et parfois je suis heureux, mais je n’éprouve plus que très rarement cet étrange trouble inopiné qui étreint profondément, qui "remue les tripes" comme on dit trivialement mais si justement. Parfois, un paysage, une œuvre d’art, un visage, le rire d’un enfant y parviennent, de manière fugace.
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22/09/2023
Demain nous serons en automne
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