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30/05/2025

Pépiements (364)

La France est le pays qui possède le plus de châteaux au monde, environ 40 000 – la définition du terme étant assez floue – de dimension et d'état de conservation très variés. La chaîne So Châteaux permet d'en visiter quelques-uns guidé par leur propriétaire, parfois aussi pittoresque que leur demeure.

29/05/2025

Pépiements (363)

Une mise au point intéressante sur la notion de terrorisme :

Les chroniques de Youssef Hindi #20 : Convoqué par la police antiterroriste

28/05/2025

Pépiements (362)

Quand j'étais collégien ma famille n'était pas très fortunée et lorsque ma mère m’achetait un nouveau jean j’en appréciais la couleur soutenue ; il contrastait favorablement avec ceux que je possédais depuis plus longtemps et qui avaient pâli avec les lavages. Aussi, quand les boutiques ont commencé à commercialiser des jeans neufs déjà délavés j’en ai été presque choqué : comment pouvait-on singer l’usure et, pour ainsi dire, ce que je considérais comme un signe d'impécuniosité ? Je n’y ai pas vu une mode qui aurait pu permettre de porter sans gêne des pantalons usés — même si les fabricants ne cherchaient évidemment pas à évoquer la pauvreté, mais à imposer une nouvelle norme esthétique cool — seulement un mépris envers les classes les plus modestes. Je n’aurais jamais imaginé à l’époque que l’on franchirait un autre cap des années plus tard en mettant en vente des pantalons neufs volontairement troués et déchirés.

27/05/2025

Pépiements (361)

La liberté d’expression n’est pas “menacée”, elle est morte. L’une des raisons majeures est que l’arsenal pénal n’a cessé d’augmenter la zone de flou. Les lois actuelles, parce qu’elles sont des lois-caoutchouc, auxquelles on peut donner une interprétation toujours plus extensive, permettent d’interdire tout ce que l’on veut. […]
Le gouvernement australien a récemment proposé l’adoption d’une loi sur la “désinformation”, qui prévoit l’interdiction d’une information sans considération de son “caractère factuel ou non”, c’est-à-dire sans considération de sa valeur de vérité, au seul motif qu’elle pourrait être perçue, de façon purement subjective, comme “causant un préjudice” à une catégorie donnée. Sacralisation de la susceptibilité. […]
Il faut relire, dans Alice au pays des merveilles, le dialogue entre Alice et Humpty Dumpty.
“Quand j’utilise un mot, dit Humpty Dumpty, il signifie exactement ce que j’ai choisi de signifier, ni plus ni moins.”
“La question est de savoir, dit Alice, si l’on peut donner aux mots autant de sens différents.”
“La question est, dit Humpty Dumpty, de savoir qui est le maître, voilà tout.”

Alain de Benoist
Le cliquet totalitaire, éditorial du numéro 213 de la revue éléments.

Source : Will to power

26/05/2025

Pépiements (360)

Le goût de la conformité vertueuse, la haine et la peur panique de l’histoire, sinon comme caricature univoque et fléchée, ont atteint un point tel qu’à côté de ce qu’est aujourd’hui un citoyenniste, avec ses indignations calibrées et labellisées, son hypocrisie de curé, sa lâcheté devant tout conflit direct, n’importe quel intellectuel de gauche des années cinquante ou soixante passerait presque pour un farouche libertaire débordant de combativité, de fantaisie et d’humour. À observer une telle normalisation des esprits, on en arriverait à croire à l’action d’une police de la pensée. En fait l’adhésion au consensus est le produit spontané du sentiment d’impuissance, de l’anxiété qu’il entraîne, et du besoin de rechercher la protection de la collectivité organisée par un surcroît d’abandon à la société totale. La mise en doute de n’importe laquelle des certitudes démocratiquement validées par l’assentiment général – les bienfaits de la culture par Internet ou ceux de la médecine de pointe – pourrait laisser soupçonner une déviation par rapport à la ligne de l’orthodoxie admise, peut-être même une pensée indépendante, voire un jugement portant sur la totalité de la vie aliénée. Et qui est-on pour se le permettre ? Tout cela n’est pas sans rappeler d’assez près la maxime de la soumission militante, perinde ac cadaver, ainsi que l’avait formulée Trotski : « Le Parti a toujours raison. » Mais alors que dans les sociétés bureaucratiques totalitaires la contrainte était ressentie comme telle par les masses, et que c’était un redoutable privilège des militants et des apparatchiks de devoir croire à la fiction d’un choix possible – pour ou contre la patrie socialiste, la classe ouvrière, le Parti –, c’est-à-dire d’avoir à mettre constamment à l’épreuve une orthodoxie jamais assurée, ce privilège est maintenant démocratisé, quoique avec moins d’intensité dramatique : pas question de s’opposer au bien de la société, ou à ce qu’elle y déclare nécessaire. C’est un devoir civique que d’être en bonne santé, culturellement à jour, connecté, etc. Les impératifs écologiques sont l’ultime argument sans réplique. Qui ne s’opposerait à la pédophilie, certes, mais surtout qui s’opposerait au maintien de l’organisation sociale qui permettra de sauver l’humanité, la planète et la biosphère ? Il y a là comme une aubaine pour un caractère « citoyen » déjà assez bien trempé et répandu.

Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable (2008)

René Riesel et Jaime Semprun

(Merci à br)

 

Musique (712)

Rien

Filipecha

23/05/2025

Pépiements (359)

Une vision de ce que Jean-Luc Mélenchon appelle la créolisation et Renaud Camus le Grand remplacement. J'aime bien la maire qui accueille les nouveaux administrés en bas à droite.

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