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13/05/2019

Musique (496)

BZY

Gan 'Edhen

JIM

People in love

Murray Gold

Madame de Pompadour

10/05/2019

Courts

Le cinéaste russe Nikita Ordynskiy s'est amusé à réaliser un court-métrage pour chacun des jeux éponymes :

Beholder

Papers, please

 

09/05/2019

Samedi 4 mai

Acte XXV pour les Gilets jaunes et dix-neuvième manifestation pour moi.

Peut-être parasitée par la manif du 1er mai nous ne sommes pas très nombreux place de la Bourse. Je retrouve Philippe Dubois et le cortège part le long des quais nous éloignant une fois de plus du centre ville. Les forces de l'ordre nous canalisent vers la place de la Victoire où les manifestants s'agglutinent mollement vers la rue Sainte-Catherine barrée d'un cordon de gendarmes mobiles qui se renforce sans se presser. Tout le monde à l'air à bout de souffle. Dépités nous discutons avec quelques Gilets jaunes impliqués dans le mouvement sur la manière de raviver la flamme, puis alors qu'il est à peine 16 heures Philippe et moi décidons d'aller boire un verre avant de nous séparer. D'après les autorités nous n'aurions été qu'un petit millier.

06/05/2019

Contrôle

Dans l'esprit de Beholder un autre jeu vidéo russe : Papers, please. Avec leur humour bien particulier les Slaves savent regarder froidement leur passé peut-être parce que, malgré ses horreurs, il n'est pas entaché du crime des crimes. Ils ont ce net avantage sur nous.

05/05/2019

Dissonance cognitive

Top Taquin - 4 cas de dissonance cognitive par le Lapin Taquin

02/05/2019

Aéronefs (51)

Quatre films récents avec... des aéronefs :

Les sentinelles du Pacifique de Xiao Feng.

Lancaster skies de Callum Burn

The spacewalker de Dmitry Kiselev.

Hurricane de David Blair

01/05/2019

Sens

Equilibrium (2002) de Kurt Wimmer

The Giver (2014) de Phillip Noyce

Equals (2016) de Drake Doremus

Une régime totalitaire qui chercherait à supprimer tout sentiment entre individus pour mieux les contrôler est un thème récurant dans la littérature et le cinéma. Mais ces tyrannies du manque que l'on croirait héritières de l’ère soviétique ne sont ni crédibles ni viables. Le Système progressiste libéral et libertaire actuel a réussi, au contraire, à bâtir un totalitarisme consensuel autrement plus efficace en saturant l'individu d'émotions pour justement ne pas lui laisser le loisir d'établir lui-même une hiérarchie entre elles. Il préfère manipuler qu'interdire, il apparaît généreux, tolérant et ludique en brouillant les pistes, en dénaturant le sens des mots et en leur donnant une nouvelle acception qui lui sera favorable. Nous rions à ce que l'on nous a appris à trouver comique, à pleurer à ce qu'on nous a désigné comme digne d'apitoiement, à encenser l'acte que les médias ont décrété noble... Nous sommes libres, mais dans l'espace bien défini que l'on nous a accordé, nous ne nous savons pas prisonnier parce que nous ignorons qu'autre chose existe puisque le reste n'est que monstruosité, l'histoire l'a prouvé. En fait ce surdosage émotionnel en arrive paradoxalement au même résultat que l'interdit des mondes insensibles fictionnels ; nous sommes froids, apathiques et égoïstes. Les sentiments ne sont plus montrés que comme des reliques obsolètes du monde ancien et oppressif, tout n'est plus que brièveté, accords entre adultes consentants, contrats dans un monde marchand, parce que la vie est courte, parce que nous le valons bien.