30/04/2019
Y'a plus d'respect ma bonne dame !
Un aperçu de la France de demain où Khaled court après Karim sous le regard pas très neutre de Rachid.
Quand la police ne fait plus la loi d'Investigations et Enquêtes
22:15 | Lien permanent | Commentaires (31)
29/04/2019
Samedi 27 avril
Acte XXIV pour les Gilets jaunes et pas de manifestation pour moi pour cause d'invitation à un anniversaire.
Les Gilets Jaunes à Bordeaux lors de l'Acte 24 par Mediacord Productions Vidéo
20:20 | Lien permanent | Commentaires (15)
28/04/2019
15 bougies dans le yaourt
Aujourd'hui cela fait quinze années que Guerre civile et yaourt allégé occupe un petit bout de la grande toile.
18:40 | Lien permanent | Commentaires (40)
26/04/2019
Samedi 20 avril
Acte XXIII pour les Gilets jaunes et dix-huitième manifestation pour moi.
Le chemin pour me rendre au lieu de rassemblement me fait passer devant l'Hôtel de Ville ; les forces de l'ordre y sont bien là comme chaque samedi, mais pour la première fois sans les barrières anti-émeutes. J'en déduis que les autorités doivent être sûres de leur dispositif qui nous empêchera d'arriver jusqu'ici. Place de la Bourse il y a plus de monde que la dernière fois, les inquiétudes se sont dissipées semble-t-il. Philippe Dubois est déjà présent. Peu après le cortège s'ébranle et pour la quatrième semaine consécutive est obligée de prendre par les quais de façon à nous éloigner du centre ville. On bifurque cours Victor Hugo, libre cette fois-ci, et devant la rue Sainte-Catherine les esprits s'échauffent. Des manifestants forcent le barrage de la police, mais malgré les harangues l'arrivée de renfort et de la BAC n'incite pas à suivre le petit groupe qui a réussi à passer. Quelques coups de matraques et tirs de lacrymogène plus tard le cortège reprend sa route. Je ne vois plus Philippe mais trouve une personne que j'avais perdue de vue depuis des années qui me présente son ami et me raconte sa vie. Nous prenons un parcours inédit qui nous amène sur les boulevards où je m'aperçois que de milieu de cortège je me retrouve presque en queue ; une partie a dû prendre un autre chemin alors que je discutais. Plus loin un barrage de gendarmes mobiles nous empêche de nous diriger ver le centre ville. Alors que je m'approche pour voir ce qu'il en est un tir nourri de lacrymogène rend l'air irrespirable ; je suffoque, j'ai les yeux qui pleurent et la peau du visage qui commence à me brûler, mais dès que j'arrive à trouver un endroit épargné les effets se dissipent rapidement. Abandonnant les boulevards nous rejoignons la place de la Victoire. Arrivé là-bas il est environ 17h00 et je rentre chez moi. En général ma participation dure de 14h00 à 17h00 : je suis une sorte de fonctionnaire de la manif. Nous aurions été 1 500 selon les autorités.
Acte 23 des Gilets Jaunes à BORDEAUX par Mediacord Productions Vidéo
23:13 | Lien permanent | Commentaires (8)
22/04/2019
Peintres
« La Galerie d’art Thulé est un projet né en 2007 en Italie ; elle est organisée par l’association Thulé. Thulé propose des œuvres d’art en galerie, des biographies ainsi que des bibliographies d’artistes proscrits ou ignorés pour des motifs idéologiques ou encore en ligne avec les canons esthétiques qui dominent. La Galerie d’art Thulé se veut une œuvre collective qui s’adresse à tous les amoureux de l’art. Elle prie les visiteurs de participer par l’envoi d’informations et de reproductions d’œuvres d’artistes sur son site. Notre Galerie d’art appelle les journaux, sites internet, magazines et blogs à publier des compte-rendus sur ses activités. »
Sur ce site - malheureusement en italien - l'incontournable Arno Breker côtoie nos dessinateurs mal-pensants Konk ou Chard, le peintre très controversé Herbert Smagon, le dessinateur Mjölnir dont le crayon a tant fait pour le succès du NSDAP à ses débuts, et bien d'autres.
18:41 | Lien permanent | Commentaires (44)
19/04/2019
Le jeu des deux images (329)
10:54 | Lien permanent | Commentaires (23)
16/04/2019
Samedi 13 avril
Acte XXII pour les Gilets jaunes et dix-septième manifestation pour moi.
Quand j'arrive place de la Bourse je constate, un peu déçu, qu'il n'y a pas grand monde et la plupart sans gilet jaune. Renseignements pris, outre le fait que certains sont partis rejoindre Toulouse, des groupes dispersés dans la ville attendraient de se joindre à nous en chemin de crainte d'être "nassés" ici. Quant à l'absence de gilet c'est pour ne pas courir le risque de prendre une amende. Ce sont plutôt des bonnes nouvelles : sans se décourager les participants passent outre les menaces en trouvant des astuces, ainsi les steet medics arrivent avec leur équipement camouflé sous des vêtements anodins. Philippe Dubois est déjà là et le cortège part vers la gare en suivant les quais, seul itinéraire possible. Au lieu de fermer certaines rues avec des barrages fixes les policiers adoptent un système volant qui les obligent à se déployer rapidement en suivant les manifestants. Technique qui montre rapidement ses limites puisqu'un demi-tour surprise sur les quais nous permet de pénétrer dans la zone interdite auparavant. Dans la pagaille une poignée de manifestants sont bloqués par quelques agents très vite débordés. C'est un demi-succès car si pendant l'après-midi c'est nous - et nous sommes beaucoup plus nombreux qu'au départ - qui choisissons notre parcourt l'hyper centre verrouillé nous est définitivement interdit. En chemin je discute avec une jeune et sympathique journaliste indépendante de Révolution Permanente qui me raconte quelques anecdotes issues de son expérience. Après de longues minutes à chanter devant des policiers plutôt bonhommes sur le parvis de la gare nous remontons jusqu'à la place de la Victoire. Là-bas le Saint Aubin est toujours la cible de la vindicte des Gilets jaunes – en fait se serait pour avoir permis à des policiers de surveiller la place depuis leur étage et autorisé l'arrestation de Gilets jaunes en train de se désaltérer. Certains propose un sit-in au milieu de la terrasse en représailles, mais le projet n’entraîne pas l'engouement général peut-être en partie à cause de la présence de quelques membres de la BAC en protection des lieux. Le cortège repart vers la rue Sainte-Catherine, il est 17h30 et je laisse Philippe et le cortège continuer sans moi. Je dois reconnaître qu'une manif sans les casseurs c'est plutôt reposant. D'après les autorités nous aurions été 2 000.
Les Gilets Jaunes à Bordeaux - Acte 22 par Mediacord Productions Vidéo
Face à l'adversaire, sans doute inspirés par les légionnaires romains et leur formation de la tortue, les Gilets jaunes adoptent celle de la chenille, avouons-le, beaucoup moins efficace.
18:18 | Lien permanent | Commentaires (16)