06/02/2019
Dieselpunk (16)
18:43 | Lien permanent | Commentaires (13)
C'est vu (31)
A la veille du Débarquement des parachutistes américains sont largués sur un village normand afin de détruire un centre de brouillage. Ils découvrent rapidement que le lieu est aussi un laboratoire où le Reich tente de créer des surhommes à l'aide d'expériences sur les civils du coin. Dans Overlord de Julius Avery les Allemands sont tous d'immondes salopards et les Américains de braves gars, certes parfois brutaux, mais face à l'indicible il faut ce qu'il faut. Ce pourrait être un énième nanard à base de nazis et de monstres, mais ici ce qui met mal à l'aise c'est le sérieux avec lequel le film a été réalisé. Alors que les productions du genre conçus avec trois bouts de ficelle vont directement à l'essentiel et ne prétendent à rien sinon à essayer de divertir en exploitant le filon inépuisable des turpitudes nazies Overlord dure 1h50, bénéficie d'effets spéciaux de qualité et d'une interprétation très convenable ; il en résulte un film bancal à mi-chemin entre le film de guerre et le film d'horreur. Ridicule dans le premier registre et démodé dans le second, il est lui-même une monstruosité.
Overlord de Julius Avery
15:37 | Lien permanent | Commentaires (25)
03/02/2019
Samedi 2 février
Acte XII pour les Gilets jaunes et septième manifestation pour moi.
Rassemblement place de la Bourse, il ne fait pas vraiment froid mais un vent humide rafraîchit désagréablement l'air. Dans l'après-midi le ciel se dégagera et il fera meilleur. Sous la fontaine des Trois Grâces j'achète un pin's au profit me dit-on d'un Gilet jaune, pompier volontaire, blessé à la tête à Bordeaux. M. qui avait avec moi assister à la conférence « Révolte contre le monde moderne » il y a plus de deux ans et que j'avais perdu de vu vient à ma rencontre (aidé par le chat dessiné sur mon gilet). Philippe Dubois est là aussi. Nous le laissons filmer le cortège et commençons à marcher. Le parcours est celui qui semble le plus souvent emprunté : cours Victor Hugo, rue de Cursol, cours d'Albret, place Gambetta, cours Georges Clemenceau, allées de Tourny, rue Sainte Catherine, Cours Alsace et Lorraine pour finir place Pey Berland face à l'Hôtel de Ville. L'hélicoptère de la Gendarmerie qui nous survole depuis quelques semaines à partir du regroupement initiale ne fait son apparition que tardivement. Il est à peine 16h00 et nous sommes déjà à destination. Quelques minutes plus tard des policiers interviennent en force dans une petite rue pour interrompre le dépavage de la chaussée. Le vent nous amène une bonne dose de lacrymogène et après trois ou quatre flux et reflux des manifestants selon les mouvements des forces de l'ordre nous décidons de partir. M. provisoirement, il me dit qu'il reviendra plus tard, et moi définitivement pour ce samedi. D'après les autorités nous n'aurions été que 4 000 cette fois-ci. J'ai eu moi aussi l'impression d'avoir été moins nombreux que les autres fois, mais peu importe ; nous sommes toujours là.
Le cortège Porte de Bourgogne. La grosse chose à gauche n'est pas un projectile de LBD arrivant sur moi, mais mon doigt de photographe maladroit.
20:39 | Lien permanent | Commentaires (21)
Musique (491)
Xad Remix ft. Agathe Derville
Jeunes et cons
Ladylike Lily
Dans la matière
Marie Cherrier
L'hiver s'en fout
19:43 | Lien permanent | Commentaires (15)
02/02/2019
Les marchants (2)
Hier, Édouard Philippe est venu à Bordeaux rejoindre Alain Juppé pour se rendre "au chevet des commerçants". L'expression n'est pas de moi mais des médias, les bons docteurs se sont donc penchés sur le cas préoccupant des commerçants affligés d'une sorte de fièvre jaune qui peut sans doute dégénérer en lèpre nationaliste voire en peste brune si on ne la traite pas rapidement. En revenant du travail mon tram a été arrêté pour une durée annoncée comme indéterminée par une manifestation près de l’Hôtel de Ville. Je descends et continue à pied histoire de voir ce qu'il en est. Bientôt le tram me dépasse ; l'arrêt a été bref. Arrivé dans la zone en question il y a effectivement des CRS partout, mais nul trace d'une quelconque manifestation. Je traverse le secteur et arrivé près d'un barrage de police qui en marque la fin je m'aperçois que les sacs sont fouillés pour pouvoir y entrer alors qu'il en était nullement question du côté d'où j'arrive : mystère du maintien de l'ordre...
12:33 | Lien permanent | Commentaires (12)
01/02/2019
Le jeu des deux images (327)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
17:40 | Lien permanent | Commentaires (23)