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31/08/2017

Milk-shake (2)

La bande-annonce finale de Sky Sharks de Marc Fehse dont je vous ai déjà parlé dans un billet précédent :

30/08/2017

Lee est revenu !

"Partant rendre visite à sa grand-mère, Lucy accompagnée de son petit-ami sort du métro à Bushwick. Ce quartier de Brooklyn, plongé dans un véritable bain de sang, est le théâtre d'affrontements séparatistes entre les habitants et les milices texanes voulant envahir New York, pour en faire leur base d’opérations sur la Côte Est. Dans cette pagaille, Lucy parvient à se réfugier dans le sous-sol d'un dénommé Stupe. Ce robuste vétéran de guerre va l'aider, bien que réticent, à traverser les quelques blocs de Bushwick pour retrouver sa grand-mère."

Bushwick de Jonathan Milott et Cary Murnion

Après les Rouges, les Arabes et les extraterrestres ce sont les milices indépendantistes américaines qui attaquent les USA. Ce ne sont peut-être pas les adversaires les plus crédibles...

29/08/2017

Je plussoie (17)

Peut-être tous les dragons de notre vie sont-ils des princesses qui attendent, simplement, de nous voir un jour beaux et vaillants. Peut-être tout l’effroyable est-il, au plus profond, ce qui, privé de secours, veut que nous le secourions.

Reiner Maria Rilke

 

L'Occident s'est sacrifié en tant que civilisation particulière pour s'imposer comme culture universelle.

Le Comité Invisible

 

L’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant.

René Char

 

La peur c’est quand l’âme ne fait plus confiance au corps.

Sylvain Tesson

 

Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment.

Malcolm X

 

Il y a plusieurs façons d'être con, mais le con choisit toujours la pire !

Frédéric Dart

27/08/2017

La théorie de la dégénérescence (2)

Une vidéo en lien avec le sujet du précédent billet ; intéressante mais gâchée par une vision angéliste qui induit une conclusion opposée et bien sûr plus conforme à la mentalité actuelle :

La vie domestique des animaux sauvages d'Anna Fitch

 

24/08/2017

La théorie de la dégénérescence

La théorie de la dégénérescence* de Lorenz inscrit dans la nature biologique de l'homme les problèmes de décadence des civilisations. Cette constatation vient de la comparaison entre les caractéristiques de l'homme civilisé et des animaux domestiqués. En cela, Lorenz remarque que les animaux domestiques se caractérisent souvent par :

  • des problèmes alimentaires et un manque de contrôle des mécanismes de l'appétit pouvant entraîner l'obésité ;

  • des problèmes de régulation de la sexualité et une hypersexualisation ;

  • une régression infantile des individus, les adultes se comportant comme des individus immatures (dépendance parentale et activité ludique).

Selon Lorenz, l'homme civilisé, n'étant plus contraint par l'environnement sauvage, a été forgé par la sélection artificielle produite par la civilisation elle-même. Ainsi, l'espèce humaine s'est auto-domestiquée. Toujours selon Lorenz, sans un système social de valeurs fortes imposées et régulatrices des mœurs, la nature «domestique» de l'homme civilisé prendra le dessus. Nous obtiendrons alors une civilisation d'obèses, hypersexualisés, immatures et passant leur temps à se divertir. [...]

Les Huit péchés capitaux de notre civilisation (1974) ; (orig.: « Die acht Todsünden der zivilisierten Menschheit », 1973)

Source : L'article "Konrad Lorenz" sur Wikipédia

23/08/2017

Saleté

L’Afrique et la saleté, une histoire d’amour ?

 

C’est terrible et choquant à le dire, l’Afrique noire est sale ! De nombreuses capitales africaines se sont érigées en chantre de l’ordure en putréfaction et des odeurs pestilentielles, témoins d’une insalubrité quasi-culturelle. Et la saleté s’épanouit allégrement partout : au cœur des ménages, dans les restaurants, le long des rues, aux abords des lieux de culte, etc. Il est hallucinant de voir comment les Africains vaquent avec insouciance à leurs occupations autour d’une flaque d’eau nauséabonde ou d’un tas de détritus. Certes, on retrouve des localités où les populations, avec ou sans l’État, tentent d’assainir le cadre de vie, mais, fondamentalement, l’insalubrité prédomine.

Il est impossible de mettre de la propreté la où les hommes ne sont pas organisés et disciplinés. Dans des villes comme Conakry, Freetown, Khartoum, Kinshasa, Monrovia,…des habitations spontanées défient les normes les plus élémentaires de salubrité et de sécurité, sous le regard nonchalant des autorités. Dans d’autres comme Abuja, Cotonou, Ouagadougou,…les restaurants spontanés sur la voie publique et la floraison des vélos-taxis vrombissants et polluants entretiennent une pagaille devenue routinière. Dans certains pays, les autorités sont occupées à ériger des monuments pour épater les électeurs plutôt qu’à rétablir l’ordre public dont la salubrité publique est une composante essentielle. C’est ainsi qu’à Dakar, on s’emploie à construire une des plus belles corniches du continent, alors qu’à quelques mètres de là gisent des quartiers comme la Médina, temple des odeurs incommodantes où des eaux insalubres stagnent même en saison sèche, mais aussi Reubeuss, siège d’un chaos souverain.

La malpropreté du cadre de vie est un signal de la conduite des hommes qui y vivent. Au-delà de la défaillance des services de ramassage des ordures, elle est révélatrice de l’indiscipline, de l’incivisme et de la désinvolture des populations. Les gouvernants des pays sales n’ont pas assez de temps pour relever le défi, car eux aussi se sont volontairement embourbés dans une insalubrité politique caractérisée par la rapacité financière, la décapitation des opposants, les tueries puériles pour un morceau de pouvoir, la gestion familiale du pouvoir de l’État.

Cette saleté s’exporte allégrement hors des frontières de l’Afrique. En France par exemple, les Africains ont transformé Barbès et Château Rouge en une pétaudière où la cacophonie et la confusion se prélassent le long des rues commerçantes. En banlieue parisienne, des immeubles horriblement délabrés sont pris d’assaut par des Africains qui dorment comme des sardines dans des pièces exiguës. La pauvreté est assurément un facteur explicatif, mais elle reste irrecevable comme fait justificatif. Si le tapage et la pestilence persistent dans les milieux africains, c’est moins en raison de la pauvreté que du refus de l’ordre. Il est parfaitement possible d’être pauvre et de rester propre et digne.

Si on veut contribuer, sincèrement, au développement de l’Afrique, ce sont ces vérités qu’il faut oser soulever. Il n’y a aucune honte à reconnaître ses tares lorsqu’on se propose de les combattre. La critique est sublime lorsqu’elle est constructive.

Rosnert Ludovic ALISSOUTIN

Consultant international

29 août 2010 mise à jour 27 avril 2016

C'est sympa de partager...

Source : Dakar-Info.com

22/08/2017

Long est le chemin...

Au mois d'avril Polydamas a fait paraître un billet pour présenter ce qui pourrait être un manifeste de la réacosphère publié sur le blog aujourd'hui disparu de Hank :

Qui nous sommes, ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons.

14 mars 2009, par Hank.

 

Nous ne sommes ni des héros, ni des rebelles. Nous ne sommes ni des guerriers, ni des conquérants. Pour la plupart, nous n’imaginons même pas pouvoir tuer pour nous défendre. Pour la plupart, nous nous contentons de nous arrêter au bord du chemin pour mieux observer le troupeau qui défile. Nous ne prétendons incarner aucun idéal de perfection. Nous ne donnons pas de leçons.

Nous sommes païens, chrétiens, athées ou agnostiques, mais ce qui nous unit au-delà de nos – nombreux – points de divergence, c’est la conscience aigüe que notre peuple est programmé pour la disparition.

Nous ne sommes ni prosémites, ni antisémites. Ni pro-arabes, ni anti-arabes. Ni pro-chinois, ni anti-chinois. Ni pro-indiens, ni anti-indiens. Ni pro-africains, ni anti-africains. Nous connaissons et admirons, quand c’est légitime, les œuvres des uns ou des autres. Nous ne sommes ni racistes, ni antiracistes.

Nous ne reprochons à aucun peuple de vouloir s’imposer, à aucune culture de souhaiter s’étendre. Nous ne dénions à aucun peuple le droit, sinon le devoir, de prospérer et de bâtir sa légende par le sabre ou le livre.

En revanche, nous reprochons à notre propre peuple d’avoir renoncé à sa propre survie.

Nous croyons à l’histoire et au long terme. Nous croyons aux civilisations qui naissent, aux civilisations qui brillent, aux civilisations qui chutent. Nous savons que les vainqueurs d’hier peuvent être les vaincus de demain. Et inversement.

Nous ne croyons pas nécessairement à la supériorité intrinsèque de notre culture, mais réclamons le droit d’y croire, à l’instar de tous ces Autres qui portent des cultures auxquelles, par leur foi, leur vigueur, leur labeur ou leur détermination, ils insufflent la vie.

Nous réclamons à notre époque, à nos parents, à nos contemporains, que soit reconnue notre volonté de rentrer dans l’histoire, en tant que membres d’un peuple distinct, porteurs d’une culture distincte née de racines distinctes.

Et nous disons que si cette volonté n’est pas reconnue, que si le message dont nous sommes porteurs ne trouve pas d’écho dans la masse de nos semblables, alors nous disparaîtrons tous.

Nous serons rayés de la surface du globe, et tout ce qui fait ce que nous sommes sera piétiné, détruit ou jeté aux oubliettes. Nos statues seront défigurées, nos monuments rasés, nos livres brûlés ; le temps effacera jusqu’à notre souvenir, car d’autres auront rebâti et prospéré sur les ruines de nos temples, de nos maisons et de nos bibliothèques.

Et si d’aventure il se trouve un historien pour prendre notre défense ou se passionner pour les œuvres de nos anciens, il se trouvera aussitôt un million, un milliard d’âmes pour lui rappeler que nous étions les méchants, et que nous avons mérité la mort.

Car c’est ainsi que les autres nous voient. Et c’est ainsi que la soldatesque du système nous présente à nous-mêmes et présente nos ancêtres aux jeunes générations. Comme les méchants coupables de tous les crimes de l’histoire. Colons, esclavagistes, génocidaires, collabos, fascistes, racistes, la liste est longue ; voilà ce que nous sommes. Voilà tout ce que nous sommes, prétend le système.

Mais nous ne marchons plus dans la combine. Nous refusons ce portrait factice et partisan, pour plusieurs raisons.

D’abord, parce que nous ne voulons pas mourir.

Ensuite, parce que nous savons qu’aucune grande civilisation n’est vierge de massacres, de pillages, d’injustices et de brutalités diverses. Parce que nous savons, nous qui croyons à l’histoire, que nous n’avons pas le monopole du colonialisme et de l’esclavagisme, et que ceux-là mêmes qui nous donnent des leçons n’ont que rarement le courage de jeter un regard critique sur les charniers qui émaillent leur propre passé.

Finalement, parce que nous savons que nous ne sommes pas seulement la peine et l’asservissement. Nous sommes aussi la grande philosophie. Nous sommes la grande littérature. Nous sommes des explorateurs, des navigateurs, des scientifiques, des artistes. Nous sommes d’immenses généraux. Nous sommes une foultitude de paysages, d’hommes, de femmes et de pensées multiples qui sont autant de versants de la liberté. Nous sommes une histoire plurimillénaire riche et complexe qui prend ses bases dans l’Antiquité. Nous sommes tant de vastes choses que nul ne saura nous résumer en un livre, pas même en dix.
Aussi ne croirons-nous plus ceux qui prétendent dresser un portrait accablant de notre peuple en cent cinquante pages à peine.

Et c’est pourquoi, humblement, nous écrivons ce que nous écrivons. Pas par plaisir. Pas par égotisme, mais parce que nous sentons que cela doit être fait. Ce n’est pas une mission divine, ce n’est pas une gageure, c’est simplement ce que nous faisons dans l’espoir qu’un jour, nous n’ayons plus à le faire.

Quand nous écrivons, par exemple, que les peuples occidentaux sont appelés à disparaitre, remplacés peu à peu par des peuples plus prolifiques, plus vivants et plus humains, cela ne nous procure aucun plaisir, car nous ne mettons aucune idéologie derrière ce froid constat. La conviction que nos rares descendants, puisque nous n’assurons plus notre renouvellement par les naissances, seront soumis au bon vouloir de ces futurs maîtres que nous appelons aujourd’hui minorités visibles ne nous fait pas sourire. Nous ne nous réjouissons pas à l’idée qu’une probable guerre couchera côte à côte dans la glaise et le sang nos fils et les leurs.

Mais puisque nous souhaitons rentrer dans l’histoire, nous savons au fond de nous que cela ne se fera pas sans sacrifices. Nous en sommes effrayés, bien entendu ; ils mentent ceux qui prétendent qu’ils sont prêts à monter à l’assaut dès demain. Et puis, à l’assaut de quoi ? Nul ne saurait le dire avec précision. C’est bien pour ça qu’il est si facile de se prendre pour un combattant sur internet : ça n’engage à rien.

Il n’est pas à exclure, cependant, que le courage naisse au fond des estomacs les plus incertains ; face au choix entre la soumission et le combat, l’instinct de survie nous poussera peut-être à des extrémités que nous n’imaginions pas jusqu’alors…

Long est le chemin, mais si nous l’arpentons, c’est pour ceux qui viendront après nous.