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06/06/2016

Ça se durcit (2)

URGENT : Le gouvernement socialiste met officiellement en place la censure totale d'internet par Boris Le Lay

Explication avec exemple

On confond trop souvent la dictature et la tyrannie. La première est l'établissement d'un régime autoritaire afin d’assurer la survie du pays en cas de crise, la seconde est un pouvoir qui se place au-dessus des lois dans le seul but de s'enrichir et de perdurer.

Exemple :

La France entre chaque jour un peu plus en tyrannie et il faudrait d'urgence l'établissement d'une dictature pour la sauver.

 

05/06/2016

Le rat est un homme ordinaire

« Un chercheur du laboratoire de biologie de Nancy, Didier Desor, a eu l'idée d'étudier les comportements sociaux de petites populations de rats. Il plaça pour cela six rats dans une cage dont l'unique issue débouchait sur une piscine qu'ils devaient nécessairement traverser pour atteindre leur nourriture. Il eût été logique de penser que les six rats se jetteraient à l'eau, nageraient de conserve et atteindraient ensemble la mangeoire. Il n'en fut rien. Le groupe se scinda en nageurs et non-nageurs. Parmi ces derniers, deux individus tenaient le haut du pavé : lorsque deux des nageurs revenaient avec de la nourriture, ces deux-là les malmenaient, leur enfonçaient la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'ils lâchent les vivres. Ce n'est qu'après avoir nourri les deux dominants, les exploiteurs, que les deux dominés, les exploités, pouvaient se permettre à leur tour de consommer leurs croquettes. Les exploiteurs, eux, ne nageaient jamais ; ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris.

Hors ce couple exploiteurs-exploités, deux rats adoptèrent un autre comportement. L'un, plutôt robuste, nageait et semblait ne point craindre les exploiteurs. L'autre occupait le bas de l'échelle, incapable de nager il n'avait d’autre choix que de se contenter des miettes tombés lors des combats.

Cette expérience fut conduite dans vingt cages avec chaque fois six rats ; chaque fois, la même hiérarchie se mit en place.

Le chercheur plaça ensuite six rats exploiteurs dans la même cage. Il se battirent toute la nuit et, au matin, avaient recréé les mêmes rôles : deux exploiteurs, deux exploités, un souffre-douleur et un autonome.

Puis Didier Desor réunit dans une cage six exploités, dans une autre six autonomes et une troisième six souffre-douleurs. Il obtint de nouveau le même résultat.

Il en conclut qu'il avait réussit à mettre au jour le système hiérarchique existant chez les rats. Quel que soit leur statut initial, une fois que plusieurs rats étaient réunis, on distinguait de nouveau parmi eux des dominants et des dominés, des forts et de faibles.

Puis il effectua une expérience dans une très grande cage contenant deux cents individus. Les combats furent féroces. On retrouva le lendemain matin plusieurs rats morts, le corps déchiqueté, la peau arrachée. Parallèlement, les exploiteurs entretenaient des lieutenants à leurs ordres qui respectaient leur autorité sans qu'ils eussent eux-mêmes besoin de se donner le moindre mal pour terroriser les exploités.

Les chercheurs nancéens poursuivirent leurs expériences en analysant, à partir des sécrétions hormonales des rats, leur niveau de stress. Quelle ne fut pas leur surprise de constater que les plus stressés étaient les exploiteurs ! Sans doute ceux-ci redoutaient-ils de perdre leur statut privilégié, ou plus simplement d'être privés de nourriture en cas de défaillance de leur affidés. »

Jean-Marie Pelt

La raison du plus faible

 

On peut constater, entre autres choses, que :

- Chez des animaux ayant une certaine forme d'intelligence une micro société complexe et inégalitaire se met en place dès qu'on rassemble quelques individus face à une problématique de survie.

- Le statut social de chacun peut varier selon le contexte et n'est pas figé.

- Les dominants sont les plus stressés, ce qui peut participer à accentuer leur férocité intrinsèque.

- La cruauté et le confort des dominants augmentent avec le nombre d'individus.

Bien sûr, il ne s'agit que de rats...

02/06/2016

Bon sens et délire

L'idole des bobos, le Dalaï Lama, ne pense pas que du bien de la venue des migrants en Europe comme sembleraient le montrer ces extraits d'une interview donné au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung :

« Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais d’un autre côté, il y en a trop à présent. »

« L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l’Allemagne est l’Allemagne. »

« Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être qu’ils retournent [dans leur pays] et aident à reconstruire leur pays. »*

Par contre, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères de l'idole de nombre de nationalistes français, Vladimir Poutine, déclare dans un message adressé aux participants à la conférence internationale "70 ans du procès de Nuremberg et les leçons de l'histoire" :

« La Seconde Guerre mondiale a infligé des souffrances sans précédent au monde entier. Les pays de la coalition antihitlérienne sont parvenus à surmonter leurs ambitions pour détruire l'idéologie criminelle qui menaçait l'existence même de la civilisation humaine. »

« Malheureusement, le vaccin de Nuremberg contre le virus nazi commence à s'affaiblir progressivement. La propagande des idées et des valeurs nazies est menée ouvertement, et des tentatives sont entreprises en vue de placer bourreaux et victimes sur un pied d'égalité. »

« La Russie contrera toute tentative de revoir les résultats de la guerre et de déformer l'histoire. Le bilan de ces années tragiques témoigne de l'absence d'alternative au travail diplomatique commun dans la recherche de réponse optimales face aux défis et menaces. »** 

Le premier a sans doute était influencé par l’inéluctable sinisation de son pays d'origine et le second par la volonté de conserver un pilier historique fédérateur de la Grande Russie, la lutte contre le fascisme. En fait, rien de surprenant.

Sources :

* Breizh-info

** Sputnik France

Le pessimiste et l’optimiste

« Les gens qui me veulent trop de bien me traitent de prophète. Ceux qui ne m’en veulent pas assez me traitent de pessimiste. Le mot de pessimisme n’a pas plus de sens à mes yeux que le mot d’optimisme, qu’on lui oppose généralement. […] Le pessimiste et l’optimiste s’accordent à ne pas voir les choses telles qu’elles sont. L’optimiste est un imbécile heureux. Le pessimiste est un imbécile malheureux. […] Je sais bien qu’il y a parmi vous des gens de très bonne foi, qui confondent l’espoir et l’optimisme. L’optimisme est un ersatz de l’espérance, dont la propagande officielle se réserve le monopole. Il approuve tout, il subit tout, il croit tout, c’est par excellence la vertu du contribuable. Lorsque le fisc l’a dépouillé même de sa chemise, le contribuable optimiste s’abonne à une revue nudiste et déclare qu’il se promène ainsi par hygiène, qu’il ne s’est jamais mieux porté.

Neuf fois sur dix l’optimisme est une forme sournoise de l’égoïsme, une manière de se désolidariser du malheur d’autrui.

C’est un ersatz de l’espérance, qu’on peut rencontrer facilement partout, et même, tenez par exemple, au fond de la bouteille. Mais l’espérance se conquiert. On ne va jusqu’à l’espérance qu’à travers la vérité, au prix de grands efforts et d’une longue patience. Pour rencontrer l’espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu’au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore.

Le pessimisme et l’optimisme ne sont à mon sens, je l’ai dit une fois pour toutes, que les deux aspects, l’envers et l’endroit d’un même mensonge. Il est vrai que l’optimisme d’un malade peut faciliter sa guérison. Mais il peut aussi bien le faire mourir s’il l’encourage à ne pas suivre les prescriptions du médecin. Aucune forme d’optimisme n’a jamais préservé d’un tremblement de terre, et le plus grand optimiste du monde, s’il se trouve dans le champ de tir d’une mitrailleuse, est sûr d’en sortir troué comme une écumoire.

L’optimisme est une fausse espérance à l’usage des lâches et des imbéciles. L’espérance est une vertu, virtus, une détermination héroïque de l’âme. La plus haute forme de l’espérance, c’est le désespoir surmonté.

Mais l’espoir lui-même ne saurait suffire à tout. Lorsque vous parlez de « courage optimiste », vous n’ignorez pas le sens exact de cette expression dans notre langue et qu’un « courage optimiste » ne saurait convenir qu’à des difficultés moyennes. Au lieu que si vous pensez à des circonstances capitales, l’expression qui vient naturellement à vos lèvres et celle de courage désespéré, d’énergie désespérée. Je dis que c’est précisément cette sorte d’énergie et de courage que notre pays attend de nous. »

 

Georges Bernanos

La Liberté pour quoi faire ?

 

(Merci à Anton)

 

01/06/2016

Perdu !

Une petite image comme en trouve sur les réseaux sociaux et censée illustrer une philosophie positive : 

tortue1.jpg

Ah bon ? Je vois surtout une tortue qui va bien être ennuyée quand elle s'apercevra qu'elle est sur le dos. Il ne manquerait plus qu'un prédateur passe dans le coin.

tortue.jpg

Musique (420)

Kevin MacLeod

Hidden Past

Kevin MacLeod

Lost Frontier

Kevin MacLeod

Thatched Villagers