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Tiens, je me souviens tout soudain d'un groupe écossais des années huitante, The Silencers, qui a eu un monstre succès en Suisse.... et quasiment nulle part ailleurs.
Bon son, belles mélodies, son de guitares caractéristique (un truc écossais), bref du bon rock:
... cette foule blanche me donne les larmes aux yeux. Si j'étais là-bas, sans être évidemment écossais, je me sentirais plus chez moi là-bas que chez moi. En fait, je ne suis même plus nationaliste, je vire "racialiste", et cela de façon méthodique, rationnelle et pleinement consciente. Un drôle de sentiment, je suis de moins en moins attaché à mon environnement immédiat concret (1) et je me sens de plus en plus partout chez moi en Europe (et peu m'importe ce que pourraient penser les locaux).
(1) l'attachement reste, profond et définitif, mais pour le pays mythique, le pays rêvé, le pays souterrain.
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
Kevin MacLeod fait surtout des musiques qui peuvent être intégrées à des films ou des jeux vidéos. C'est très typé "ambiance" et pas vraiment recherchées mais j'aime bien ces 3 morceaux.
Tiens, j'avais oublié The Silencers, groupe connu dans ma jeunesse (c'est ma séquence petit vieux). Sympa.
Moi aussi je vire "racialiste", "ethnodiffériencialiste" ou un truc du genre. C'est assez douloureux, j'étais nationaliste parce que j'aime la France et le nationalisme tel que je le conçois c'est la paix. Malheureusement nos ennemis ont gagné et en virant "racialiste" je me réfugie dans une solution de repli, de survie, c'est une acceptation de la défaite aux frontières. Si la lutte s'engage vraiment, à ce niveau elle sera atroce.
Chappaz était à mon sens un être passionnant, d'une famille de grands notables, mais un peu déclassé. Traditionnaliste, mais bien peu clérical. Poète, militaire, voyageur, mystique etc...
Cette idée que les choses existent à travers le temps c'est ce qui manque aux post modernes. Il n'est jamais agréable de vieillir et de mourir, mais il y a peu encore on pouvait croire qu'on laissait un pays plus riche, plus moderne, plus sûr à nos enfants et qu'ils y auront une vie meilleur ou au moins toutes leurs changes au sein d'une communauté national. Aujourd'hui les parents ont démissionné et profitent du moment comme des gamins laissant leurs enfants dans le doute sur l'avenir, les plus cyniques les forment pour faire leur trou quitte à écraser les autres. Nous vivons le présent intensément non par philosophie mais crainte du futur et mépris du passé.
C'est d'ailleurs pour cela que je suis chrétien, la résurrection des corps, de nos putains de corps. Pas un autre monde, mais ce monde-là, celle qui existe déjà, mais recommencé, totalement déployé.
En fait, je comprends très bien les athés, mais les athés tristes, les seuls intelligents. Très possible qu'ils aient raison, qu'il n'y ait rien. C'est une option. Mais la seule autre option métaphysiquement intéressante, c'est l'Incarnation, ce scandale pour "l'intelligence".
Merci.
"Quand j’entrerai chez Dieu, c’est l’enfant que je fus qui me prendra par la main" disait Georges Bernanos.
Personnellement, je n'arrive pas à croire en Dieu (peut-être, un jour...) et l'homme ne me suffit assurément pas. Mais je suis et je mourrai de culture catholique romaine malgré les frasques de François la pleurniche.
Moi, je ne crois pas en "Dieu", je crois au Christ. Sans l'hypothèse de la Résurrection, rien n'a de sens, comme disait Saint-Paul. C'est pour cela que les paganos me font bien marrer, eux qui croient à leurs jolies histoires. Pour moi, c'est simple. Soit rien, soit le Christ.
Tiens, Costes, le vrai fond de la foi (une foi d'ailleurs souvent méprisée par la curetaille moderne et pas franchement comprise par les "lodens" en face) :
... mais voilà, je ne peux abandonner mon baptême, à la fois parce que cela relève de l'acte magique (une vision qui ferait d'ailleurs hausser les épaules de la curetaille actuelle) et je ne peux abandonner le navire, parce qu'il coule; ça c'est mon côté "facho", on ne se rend pas, on ne trahit pas, jusque à la mort (conception qui ferait également hurler les emmitrés, mais rien à foutre).
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
La race, c'est la certitude que dans mille, dix mille, cent mille ans, on continuera de se bousiller dans les étoiles.
La race c'est la guerre. La vie c'est la guerre.
Mais le refus de la race n'est pas la paix; ce n'est que la perte de la guerre.
La vie contre la mort n'a de morale que biologique. La seule option métaphysiquement intéressante, c'est la paix. Or, pour être pépère, mieux vaut être dix mètres sous terre. On est mal barrés ;-)
Écrit par : Anton | 01/06/2016
UnOurs > Intéressante, l'histoire de Costes, mais avec les "artistes" j'ai toujours un doute : c'est leur métier de faire semblant.
Pour le reste tu as tout dit, les popes et les clochers à bulbes c'est sympa, mais je préfère l'humble chapelle romane même désertée.
... il explique avec une clarté fulgurante (au début de la vidéo) ce que j'essaie souvent d'expliquer, de façon bien plus brouillonne, sur l'Incarnation comme axe central, qui sépare de façon radicale la métaphysique chrétienne de la pensée juive (et de toute forme de pensée posant l'idée abstraite avant la chose) et qui rend aussi caduque la critique "pagano" du christianisme vue comme une religion désincarnée, hors ou contre le monde.
... quand il critique d'un point de vue "marxien" la gauche comme alliée objective du capitalisme marchand. Et tout simplement fulgurant quand il annonce la très forte plausibilité d'un attentat de type "Bataclan".
Écrit par : UnOurs | 05/06/2016
Sans être de notre bord c'est un esprit assurément brillant et, semble-t-il, plutôt libre.
Commentaires
Pas mal, je suis assez fan de cornemuse.
Dans le genre écossais, j'aime assez ceci, sublime mélodie:
https://youtu.be/G9u-YWf8xKU
Tiens, je me souviens tout soudain d'un groupe écossais des années huitante, The Silencers, qui a eu un monstre succès en Suisse.... et quasiment nulle part ailleurs.
Bon son, belles mélodies, son de guitares caractéristique (un truc écossais), bref du bon rock:
https://youtu.be/6p9M2rKwwr0
https://youtu.be/VNJx8ar1wjA
https://youtu.be/p3WXi-GOkRM
https://youtu.be/6-k-0TwNDqA
https://youtu.be/wgb0TltsrOo
et j'aime tout particulièrement leur interprétation de "The wild montain" (la craquante petite chanteuse, c'est la fille du leader):
https://youtu.be/MagG8J--BBI
cette région, c'est un peu mon "shambala" européen !
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
Une autre version...
https://youtu.be/MZkjrgS_lKY?t=5m24s
... cette foule blanche me donne les larmes aux yeux. Si j'étais là-bas, sans être évidemment écossais, je me sentirais plus chez moi là-bas que chez moi. En fait, je ne suis même plus nationaliste, je vire "racialiste", et cela de façon méthodique, rationnelle et pleinement consciente. Un drôle de sentiment, je suis de moins en moins attaché à mon environnement immédiat concret (1) et je me sens de plus en plus partout chez moi en Europe (et peu m'importe ce que pourraient penser les locaux).
(1) l'attachement reste, profond et définitif, mais pour le pays mythique, le pays rêvé, le pays souterrain.
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
Kevin MacLeod fait surtout des musiques qui peuvent être intégrées à des films ou des jeux vidéos. C'est très typé "ambiance" et pas vraiment recherchées mais j'aime bien ces 3 morceaux.
Tiens, j'avais oublié The Silencers, groupe connu dans ma jeunesse (c'est ma séquence petit vieux). Sympa.
Moi aussi je vire "racialiste", "ethnodiffériencialiste" ou un truc du genre. C'est assez douloureux, j'étais nationaliste parce que j'aime la France et le nationalisme tel que je le conçois c'est la paix. Malheureusement nos ennemis ont gagné et en virant "racialiste" je me réfugie dans une solution de repli, de survie, c'est une acceptation de la défaite aux frontières. Si la lutte s'engage vraiment, à ce niveau elle sera atroce.
Écrit par : Pharamond | 01/06/2016
Il y a un poète valaisan que j'adore, Maurice Chappaz, et qui transmet ce sentiment de la sorte:
+++++++++++++++++
Le Valais de mon coeur est plus grand que l'autre.
De toute éternité il existe.
Je l'ai connu
quand il avait du bois de raccard et du sang de gentiane...
C'est la fin,
les chapelles blanches telles des gourdes d'eau-de-vie
sèchent au soleil.
Adieu chère famille!
On coupera les seigles
comme on se coupe les veines.
+++++++++++++++++
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
Joli, très joli, mais très triste.
Merci de me l'avoir fait connaître.
Écrit par : Pharamond | 01/06/2016
Chappaz était à mon sens un être passionnant, d'une famille de grands notables, mais un peu déclassé. Traditionnaliste, mais bien peu clérical. Poète, militaire, voyageur, mystique etc...
http://www.dailymotion.com/video/x8xpt0_les-maquereaux-des-cimes-blanches_webcam#.UXZPFIOG15A
Son interlocuteur est l'équivalent suisse de Leclerc en France, un bel empafé.
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
Sur son faire-part de décès, il y avait ces quelques mots...
++++++++++++
Nous passerons comme un coup de vent
dans l’éternité, avec une âme toute fraîche
et un corps recommencé.
(La Pipe qui prie et qui fume - faire-part Le Temps - 17 janvier 2009)
++++++++++++
... qui résume de façon lumineuse tout ce que j'espère, en tant que "pagano-catholique".
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
En France, je le rapprocherais d'un Vincenot.
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
Cette idée que les choses existent à travers le temps.
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
Superbe, en quelques mots simples.
Sans vouloir jouer les poètes j'ai ma petite idée sur le Paradis, moi aussi, en tant qu'"agnostique catholique romain".
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/apps/search/?s=parousie
Cette idée que les choses existent à travers le temps c'est ce qui manque aux post modernes. Il n'est jamais agréable de vieillir et de mourir, mais il y a peu encore on pouvait croire qu'on laissait un pays plus riche, plus moderne, plus sûr à nos enfants et qu'ils y auront une vie meilleur ou au moins toutes leurs changes au sein d'une communauté national. Aujourd'hui les parents ont démissionné et profitent du moment comme des gamins laissant leurs enfants dans le doute sur l'avenir, les plus cyniques les forment pour faire leur trou quitte à écraser les autres. Nous vivons le présent intensément non par philosophie mais crainte du futur et mépris du passé.
Écrit par : Pharamond | 01/06/2016
Très jolie, ta vision de la parousie.
C'est d'ailleurs pour cela que je suis chrétien, la résurrection des corps, de nos putains de corps. Pas un autre monde, mais ce monde-là, celle qui existe déjà, mais recommencé, totalement déployé.
En fait, je comprends très bien les athés, mais les athés tristes, les seuls intelligents. Très possible qu'ils aient raison, qu'il n'y ait rien. C'est une option. Mais la seule autre option métaphysiquement intéressante, c'est l'Incarnation, ce scandale pour "l'intelligence".
Soit rien.
Soit le grand Dehors.
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
http://postimg.org/image/cigloa9t7/
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
Merci.
"Quand j’entrerai chez Dieu, c’est l’enfant que je fus qui me prendra par la main" disait Georges Bernanos.
Personnellement, je n'arrive pas à croire en Dieu (peut-être, un jour...) et l'homme ne me suffit assurément pas. Mais je suis et je mourrai de culture catholique romaine malgré les frasques de François la pleurniche.
Écrit par : Pharamond | 01/06/2016
Moi, je ne crois pas en "Dieu", je crois au Christ. Sans l'hypothèse de la Résurrection, rien n'a de sens, comme disait Saint-Paul. C'est pour cela que les paganos me font bien marrer, eux qui croient à leurs jolies histoires. Pour moi, c'est simple. Soit rien, soit le Christ.
Tiens, Costes, le vrai fond de la foi (une foi d'ailleurs souvent méprisée par la curetaille moderne et pas franchement comprise par les "lodens" en face) :
http://www.dailymotion.com/video/x3015l_jean-louis-costes-dieu-merci-direct_webcam
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
"...je mourrai de culture catholique romaine ..."
Oh, comme ce serait simple et doux de se réfugier dans les bras accueillants et forts de l'orthodoxie...
http://voxterraevoxangelorum.blogspot.ch/2009/05/licone-derzhavnaya-et-le-choeur-du.html
... mais voilà, je ne peux abandonner mon baptême, à la fois parce que cela relève de l'acte magique (une vision qui ferait d'ailleurs hausser les épaules de la curetaille actuelle) et je ne peux abandonner le navire, parce qu'il coule; ça c'est mon côté "facho", on ne se rend pas, on ne trahit pas, jusque à la mort (conception qui ferait également hurler les emmitrés, mais rien à foutre).
Écrit par : UnOurs | 01/06/2016
La race, c'est la certitude que dans mille, dix mille, cent mille ans, on continuera de se bousiller dans les étoiles.
La race c'est la guerre. La vie c'est la guerre.
Mais le refus de la race n'est pas la paix; ce n'est que la perte de la guerre.
La vie contre la mort n'a de morale que biologique. La seule option métaphysiquement intéressante, c'est la paix. Or, pour être pépère, mieux vaut être dix mètres sous terre. On est mal barrés ;-)
Écrit par : Anton | 01/06/2016
UnOurs > Intéressante, l'histoire de Costes, mais avec les "artistes" j'ai toujours un doute : c'est leur métier de faire semblant.
Pour le reste tu as tout dit, les popes et les clochers à bulbes c'est sympa, mais je préfère l'humble chapelle romane même désertée.
Anton > Voir le deuxième texte de Cau :
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2016/02/24/constats-5764760.html
Écrit par : Pharamond | 02/06/2016
Ce mec est brillant...
https://youtu.be/AkSpdLcdgsk
... il explique avec une clarté fulgurante (au début de la vidéo) ce que j'essaie souvent d'expliquer, de façon bien plus brouillonne, sur l'Incarnation comme axe central, qui sépare de façon radicale la métaphysique chrétienne de la pensée juive (et de toute forme de pensée posant l'idée abstraite avant la chose) et qui rend aussi caduque la critique "pagano" du christianisme vue comme une religion désincarnée, hors ou contre le monde.
Brillant ici également...
https://youtu.be/GMr6_O439Bo
... quand il critique d'un point de vue "marxien" la gauche comme alliée objective du capitalisme marchand. Et tout simplement fulgurant quand il annonce la très forte plausibilité d'un attentat de type "Bataclan".
Écrit par : UnOurs | 05/06/2016
Sans être de notre bord c'est un esprit assurément brillant et, semble-t-il, plutôt libre.
Écrit par : Pharamond | 05/06/2016
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