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26/01/2016

Les goûts et les couleurs

The Danish Girl de Tom Hooper

"The Danish Girl retrace la remarquable histoire d'amour de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, l'artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930. Le mariage et le travail de Lili et Gerda évoluent alors qu’ils s’embarquent sur les territoires encore inconnus du transgenre."

Ça c'est le synopsis d'Allociné. Au passage, il faudra qu'on me précise au sujet de la réattribution sexuelle, j'ai des lacunes. Je me renseigne un peu sur le couple en question et grâce à Wikipédia j'apprends dans l'article consacré à Lili Elbe que The Danish Girl a été bien accueilli à la Mostra de Venise "bien qu'il ait reçu des critiques puisqu'ayant attribué le rôle de Lili Elbe à un homme cisgenre." Vite, allons voir à cisgenre ! Et là je découvre que moi aussi je suis cisgenre. Vous aussi si ça se trouve. Moi, j'aime assez, même si pour les puristes cela m'interdit de jouer un jour le rôle de Lana Wachowski. Tant pis. Parce qu'il y a des puristes, et des sensibles du détail avec ça. Alors que partout bâclage et à-peu-près règnent en maîtres, pourquoi pas ? Mais parfois il y a des trucs qui leur échappe, on ne peut pas tout voir, n'est-ce pas ?

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Sinqual Walls dans le rôle de Lancelot

Once upon a time Saison 5

25/01/2016

Foyer

24/01/2016

Raccourcis

Nous sommes la Démocratie, si vous êtes contre nous c'est que vous êtes contre la Démocratie donc pour la dictature et la dictature mène à la Shoah. 

Si vous n'approuvez pas l'arrivée des migrants c'est que vous êtes xénophobes et racistes et le racisme mène à la Shoah.

Si vous êtes contre l'UE c'est que vous êtes nationaliste comme les fascistes et le fascisme mène à la Shoah.

Si vous n'aimez pas l'art moderne c'est que vous êtes comme les nazis qui appelaient ça "l'art dégénéré" et le nazisme mène à la Shoah.

Si vous vous interrogez sur l'influence du lobby sioniste dans la politique française c'est que vous êtes antisémite et l’antisémitisme mène à la Shoah.

Si vous trouvez anormal les liens entre la Franc-maçonnerie et certains dirigeants du pays c'est que vous êtes comme les nazis qui persécutaient les Francs-maçons et le nazisme mène à la Shoah.

Si vous trouvez la Gay Pride grotesque et obscène c'est que vous êtes homophobe comme les nazis qui persécutaient les homosexuels et le nazisme mène à la Shoah.

Etc.

21/01/2016

Vivement !

anonyme, un commentateur, disait il y a peu : "Le viol n'est pas un sujet qui prête à rire... à moins qu'il ne s'agisse du viol d'un clown." J'en ai facilement convenu et m'interrogeais sur un hypothétique précédent mais la récente découverte sur le net de deux banderoles de manifestants me laisse à penser que les amateurs pourront peut-être prochainement se bidonner du singulier outrage.

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20/01/2016

La République maçonnique est un mythe, voyons !

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Signaux

Dans les salles de rédaction, on s'interroge d'ailleurs souvent et avec gravité pour savoir comment présenter une situation afin que l'opinion mesure enfin l'importance, voire la centralité, des informations que l'on souhaite publier. La parution d'un nouveau rapport sur la pollution, les prémisses d'une guerre, la survie de la planète donnent lieu à de multiples tractations, pour décider quelles balises allumer, quelle taille donner au titre, quels mots employer afin de réveiller la planète et provoquer l'effet d'un signal d'alarme.

Il ne s'agit pas là d'un phénomène à prendre à la légère. Au contraire, il s'inscrit peut-être dans l'un des rares espaces de réelle sincérité entre le journaliste et tout citoyen qui s'inquiète du devenir de la société ou du monde. Pour les uns et les autres, il se joue là quelque chose d'intime et de profond, une question nichée au creux de la conscience. Dans chaque situation à laquelle il est confronté, le journaliste va tenter de déceler ces indices qui lui indiqueront qu'un point de non-retour est désormais atteint. De son côté, en écoutant ensuite les informations, le public va à son tour tenter de distinguer ces lumières, qui pourraient lui annoncer que «dorénavant, ce n'est plus comme hier». L'auditeur écoute, se demande si le jour n'est pas arrivé, si cette fameuse goutte d'eau ne serait pas justement en train de tomber, exigeant désormais qu'il réagisse. Avec un sérieux teinté parfois. La fabrication de l'information d'une certaine angoisse, il dévorera les journaux en cherchant cette seule information : celle qui lui dira avec certitude que l'on est « officiellement » dans l'inacceptable.

Cette croyance a créé un rapport à l'information de plus en plus irrationnel, révélant deux types d'attitudes extrêmes, opposées en apparence mais qui reviennent au même. D'un côté, une partie du public veut toujours davantage d'informations. Ceux-là ne décrochent jamais, branchés en continu sur les sources d'informations disponibles, taraudés par le sentiment que, s'ils éteignent le poste, ils risquent d'être largués dans un monde de plus en plus menaçant-compliqué-rapide. À l'inverse, d'autres ont tout à fait lâché prise, avec la claire sensation d'avoir raté le début du film : les nouvelles relèvent désormais d'un monde tout aussi menaçant-compliqué-rapide, mais qui ne les regarde pas ou plus. Le timbre d'une radio provoque même une sorte de rejet. Si les premiers restent sur un qui-vive permanent, craignant de rater le «signal d'alarme», les seconds en revanche ont l'impression de l'entendre perpétuellement carillonner à leurs oreilles, à tort et à travers. Ils ressentent une sorte de saturation face à une presse qu'ils vivent dans la surenchère permanente, donnant le tocsin à la moindre alerte.

 

Florence Aubenas et Miguel Benasayag

La fabrication de l'information

Les journalistes et l'idéologie de la communication

 

Le livre est en lecture gratuite ici. Des choses intéressantes mais écrites par une journaliste de Libération, alors même si elle semble s’y interroger avec une certaine honnêteté elle reste prisonnière de son univers mental manichéen et étroitement borné.

19/01/2016

Bribes d'Occident (32)

Une biographie d'Hildegard von Bingen en VOSTF :

Vision de Margarethe von Trotta