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07/10/2015

Champ d'étoiles (17)

Vendredi 8 août 2003

15me étape (1re de cette année) – De Villava à Pampelune - Environ 4 km

Temps beau et chaud.

Lever à 5h pour prendre le train à 6h43 à la gare de Bordeaux. Arrivée à Pampelune je pars direction Burlada jusqu'au point où j'ai pris le bus l'année dernière afin d'assurer la continué du pèlerinage pédestre. Je pense avoir retrouvé l'endroit, je peux maintenant retourner à Pampelune par le Chemin. La ville est en faite plus belle que ce que j'avais cru la première fois, je n'avais pas vu la vielle ville. Le refuge (albergue) est Calle Fuente del Hierro à la sortie de ville dans le gymnase d'une école. Je suis accueilli par une personne fort aimable. La nuit coûte 4 €. "En Espagne on ne parle qu'espagnol" dit-on et je n'ai pour m'aider qu'un petit « Guide de conversation pour le voyage ». Ça promet ! Les sanitaires sont dans des préfabriqués sur la cour. Ici, le Chemin change d'aspect : c'est route bien indiquée et refuge bien organisé. Le dortoir qui doit bien faire 150 places se rempli peu à peu. Vers 19h on a droit à un violent mais bref orage avec grosse pluie. 

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Mon lit est quelque part

 

06/10/2015

Champ d'étoiles (16)

Dimanche 28 juillet 2002

14me étape – De Zubiri à Villava - Environ 16 km

Beau temps.

Nous suivons la Nationale 135. Pascal a très mal au pieds. Il essaie de marcher avec des tongs, puis pieds nus et finit avec 2 paires de chaussettes et 7 ampoules. Pour abréger ses souffrances, arrivés à Villava dans la banlieue de Pampelune nous décidons de prendre le bus. La gare routière d'un autre âge tout en béton où nous attendons le car pour San Sebastian tombe en ruine. Pour marquer cette étape je demande un tampon à un employé qui refuse, il n'a pas le droit explique-t-il. Puis métro-train de San Sebastian jusqu'à Hendaye et TGV jusqu'à Bordeaux. C'est fini pour cette année.

Pampelune est une ville fort laide

Champ d'étoiles (15)

Samedi 27 juillet 2002

13me étape – De Burguete à Zubiri– Environ 19 km

Beau temps.

Chemin bien balisé et plutôt bien entretenu. Pascal a très mal aux pieds. Zubiri est un joli village. Après un bon repas nous dormons dans une pension confortable.

05/10/2015

Le retour de l'Histoire ?

Activité russe...

 

Au Moyen orient. Subitement, on s'aperçoit que quand quelqu'un fait la guerre avec l'intention de faire la guerre (et de la terminer, de préférence, victorieusement), ça devient sérieux, et que ça cogne sec, surtout sur le plan militaire.

Donc, les russes bombardent, des objectifs militaires, avec l'intention visible de mettre totalement à poil les islamistes. Installations militaires, après installations militaires, et on s'étonne un peu, que, depuis le temps que l'OTAN étaient déjà sensé avoir tout détruit, tout soit encore intact.

Des avions israëliens et russes se sont plus ou moins affrontés dans le ciel de Lattaquié, et ce qui fut la puissance dominante du moyen orient a piteusement battu en retraite.

Le but pas avoué était simple, c'était faire tomber Damas, Bagdad et Téhéran, pour ensuite détruire la Russie et la Chine, à grands coups d'islamistes (c'est pas cher), simplement pour reprendre ce qui avait été fait sous deubeuliou, accéder aux richesses d'Asie centrales, richesses énergétiques en gaz, uranium et pétrole, avec la satisfaction d'éliminer l'unique concurrent possible à un empire américain éternel.

Petit Bémol, on voit mal les russes plier. Au besoin auraient ils perdus Damas, Bagdad et Téhéran et les hordes islamistes déferleraient telles en Russie, celle-ci dispose toujours de l'arme nucléaire, assez pour détruire de fond en comble les états du moyen orient. Et tout candidat au suicide.

Pour ce qui est de la puissance américaine, elle est désormais évaporée.

1000 milliards de USD pour ne plus avoir d'armées.
La moitié des porte-avions est en réparation, et ce n'est plus qu'une arme de prestige, destiné à une destruction rapide en cas de conflit.

Le F35 est définitivement un nanard, qui serait incapable d'affronter des avions des années 1970, et ils n'auront bientôt, rien d'autre. Prendront ils le risque de le voir ridiculiser dans un combat avec un très antique Mig 21 ?

On voit l'absence total côté occidental, de réflexion stratégique, de la moindre vision d'avenir, et tout bonnement de stratégie. Comme un joueur de poker, on joue, "pour voir". Parce qu'on est, soi disant, les plus fort, et qu'il faut nous obéir. Simplement, ça ne fonctionne pas. Il suffit, en face, de durer.

La Syrie a duré. Jusqu'à ce que l'unique super puissance, sonne la fin du jeu.

Source : LA CHUTE – LAPSUS via hoplite

Champ d'étoiles (14)

Vendredi 26 juillet 2002

12me étape – De Huntto à Burguete – Environ 25 km

Pluie et fraîcheur sont au rendez-vous.

Je n'ai pas très bien dormi. Après le petit déjeuner nous commençons l’ascension du Col de Roncevaux. C'est très raide et il n'arrête pas de pleuvoir. Il y a beaucoup de pèlerins. Pour la descente il y a le chemin long par la route ou le court par la forêt. On choisit le deuxième. Là aussi c'est très raide mais dans l'autre sens. Le monastère de Roncevaux surgit au détour de la forêt et fait son effet. J'imagine ce que cela devait être au Moyen-âge quand les pèlerins le voyaient enfin apparaître, comme un havre après les dangers du Chemin. Nous faisons tamponner nos crédentiales par des préposés fort peu souriants. Pascal a déjà trois ampoules mais nous poussons jusqu'à Burguete, il y a trop de monde ici. Arrivés, nous déjeunons de chips et de brugnons sur la place du village avec d'autres pèlerins que j'ai déjà rencontrés. Nous prenons une chambre d'hôtes très agréable.

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Le monastère à la lisière de la forêt

Champ d'étoiles (13)

Jeudi 25 juillet 2002

11me étape – De Saint-Jean-Pied-de-Port à Huntto – Environ 5 km

Temps très couvert avec pluie intermittentes.

J'ai bien dormi et je me lève tôt pour allé me balader dans la ville en attendant l'arrivée de Pascal à 12h43. Les rues sont encore déserte et c'est bien agréable. Je téléphone à I*** pour lui donner des nouvelles. J'appelle aussi C***, elle n'est pas là et je laisse un message. Mon futur compagnon pour quelques étapes arrive à l'heure prévue. À la gare on nous dit que de repartir en train de Pampelune n'est pas simple. On verra bien.

Nous avons mangé au restaurant puis nous sommes partis jusqu'à la Ferme Ithurburia (Huntto). Gîte bien équipée, agréable et avec une vue magnifique.

Comme l'étape a été très courte on profite de l'après-midi pour se promener et se perdre un peu. Le relief décidément. Repas du soir au gîte où notre statut de pèlerins nous vaut un petit succès. 

 

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Saint-Jean au petit matin

04/10/2015

Champ d'étoiles (12)

Mercredi 24 juillet 2002

10me étape – De Saint-Palais à Saint-Jean-Pied-de-Port – Environ 30 km

Longue étape sous un ciel couvert avec quelques gouttes.

Pris le petit déjeuner et fait la vaisselle avec 2 jeunes pèlerins (Élie et un ami), ils sont végétariens et portent un tout petit sac à dos.

J'ai quitté Saint-Palais depuis quelques kilomètres quand je vois tomber une vache devant moi. Elle était dans un pré en surplomb de la route et a chuté en voulant brouter l'herbe qui pousse sur son pourtour. Elle s'est blessée à une patte. Je reviens sur mes pas vers une maison que j'ai dépassée. Le propriétaire voyant que je suis un pèlerin me propose de l'eau et des coquilles Saint-Jacques posées près de son portail. Je lui explique rapidement la situation. Il connaît la fermière et nous montons en voiture. En fait, la maison de l’intéressée est juste un peu après le pré, j'aurais dû continuer au lieu de faire demi-tour. Pendant que je reste près de la route pour faire ralentir les quelques voitures qui passent, la vache reste hébétée au milieu de la chaussée, mon chauffeur explique la situation à la fermière, une petite femme âgée et vive. Elle peste contre sa bête, et "une belle en plus", pour qui elle va devoir appeler le vétérinaire et l’aiguillonne pour qu'elle monte la pente et retourner au pré. Elle boite beaucoup et gravit avec peine. Je dis à sa propriétaire qu'elle a peut-être mal, ce à quoi celle-ci me répond que mal ou pas elle doit remonter parce qu'on ne peut pas faire autrement. Ce qui, ma foi, est juste. Elle nous remercie et nous nous séparons.

Je passe la stèle Gibraltar où les voies de Vézelay, du Puy et celle de Tours, celle que j'emprunte, se rencontrent.

Les 2 jeunes avec qui j'ai déjeuné me rattrapent, l'avantage de la jeunesse et de porter léger sans doute. Discussion agréable. Chemin faisant, ils cueillent des baies pour s'en nourrir. Puis nous nous séparons à nouveaux quand ils retrouvent d'autres pèlerins en train de manger. Je continue. Dans les bois, en l'absence de signalisation, j'hésite entre deux chemins. Heureusement je rencontre deux randonneurs qui font une étape "pour voir". Ils me montrent la bonne direction et nous faisons un bout de route ensemble puis je les laisse à Ostabat où ils s'arrêtent pour casser la croûte.

À la Madeleine, je téléphone à Pascal qui me dit avoir pris un billet pour demain. Il n'est pas très chaud pour se lancer dans une étape à peine arrivé et moi pour rester deux nuits à Saint-Jean. Je vais y réfléchir.

Arrivée à Saint-Jean-Pied-de-Port. À l'accueil pèlerins on me conseille d'aller demain jusqu'à Huntto à quelques kilomètres pour m'avancer un peu vers Roncevaux. Saint-Jean est une très belle petite ville, articulée autour d'une rue principale étroite qui fourmille de touristes et de pèlerins. Beaucoup prennent le train jusqu'ici pour commencer leur pèlerinage, histoire de franchir le col de Roncevaux. Ajouté au fait que trois voies se sont rejointes peu avant cela fait que je suis loin de la solitude de mon début de périple. Je n'ai pas envie de dormir dans un gîte surpeuplé et je choisis un petit hôtel avec une jolie vue. En ville deux personnes se renseignent auprès de moi pour leur cousin qui doit partir de Bordeaux. 

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En quittant Saint-Palais, les Pyrénées à l'horizon