06/10/2015
Champ d'étoiles (16)
Dimanche 28 juillet 2002
14me étape – De Zubiri à Villava - Environ 16 km
Beau temps.
Nous suivons la Nationale 135. Pascal a très mal au pieds. Il essaie de marcher avec des tongs, puis pieds nus et finit avec 2 paires de chaussettes et 7 ampoules. Pour abréger ses souffrances, arrivés à Villava dans la banlieue de Pampelune nous décidons de prendre le bus. La gare routière d'un autre âge tout en béton où nous attendons le car pour San Sebastian tombe en ruine. Pour marquer cette étape je demande un tampon à un employé qui refuse, il n'a pas le droit explique-t-il. Puis métro-train de San Sebastian jusqu'à Hendaye et TGV jusqu'à Bordeaux. C'est fini pour cette année.
Pampelune est une ville fort laide
21:28 | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
Je suis obligé de constater que dans tout votre périple, vous n'avez pas trouvé le moindre maure pour vous demander une cigarette...
Plus sérieusement, c'est une belle aventure qui n'est pas faite pour les pieds-tendres.
Écrit par : Coach Berny | 06/10/2015
C'est vrai, les petites villes et les villages m'ont épargné ce genre de rencontre, et aussi, sûrement, le patronage sinon la protection de Saint Jacques dit le Matamore, le tueur de Maures...
Manque d'habitude, mauvaises chaussures ou chaussettes, je l'ignore, pourtant mon compagnon est bien plus sportif que moi.
Écrit par : Pharamond | 06/10/2015
On voit bien la différence de fréquentation entre la voie de Tours et celle du Puy en Velay et toute la foule qu'on découvre à Saint Jean Pied de Port et surtout à Roncevaux où les Espagnols débarquent par cars entiers.
Merci pour ce récit qui me rappelle tant de souvenirs. Moi, j'avais un compagnon pèlerin allemand qui s'est retrouvé avec les pieds en sang et qui a dû abandonner. Les ampoules, ça ne pardonne pas !
Écrit par : CC.RIDER | 07/10/2015
Un sparadrap (du vrai) à même la peau où ça commence à faire mal et c'est reparti comme en 14. Parole de soldat suisse (infanterie lourde).
Surtout pas de ces cochonneries de pansements adhésifs qui ne suppriment pas le frottement.
Écrit par : Jazzman | 08/10/2015
percer l'ampoule avec une aiguille à coudre, laisser sous la peau un bout de fil préalablement imbibé d'antiseptique qui jouera le rôle d'un drain.
Parole de chef de section de marsouins.
Écrit par : Popeye | 08/10/2015
Avoir un véhicule en bon état, parole de chef de section radiogoniométrie mobile.
Écrit par : Coach Berny | 08/10/2015
CC.RIDER > Je n'ai pas eu une seule ampoule pendant tout le Chemin mais j'en ai vu avec des pieds de martyrs. A leur place j'aurai sûrement abandonné.
Les 3 autres > Parole de caporal dans l'Armée de l'air : j'ai fait mon service sans une ampoule... mais une tendinite au talon d'Achille. Saleté de rangers archi déformés !
Écrit par : Pharamond | 08/10/2015
Savez-vous que les rangeos sont les meilleures godasses au monde ?
Cousu norvégien ( ou Goodyear pour les moins chouettes) tige montante ,increvables !
La petite armée de notre grand pays des drouadlafamm' et dlomm' vient de s'en rendre compte
Trop tard comm toujours
Engagés au Mali et dans le massif des Iffoghas ,la troupe était chaussée de chaussures dite "de randonnée" fabrication chinoise, celles qu'on trouve à decatloche
Les semelles ont commencé à se décoller
Les premiers messages des groupes au sol ,ce fut pour demander des vieilles rangeos et des chaussettes
Propres ,les chaussettes
Écrit par : kobus van cleef | 24/10/2015
Je veux bien vous croire même si j'ignorais l'anecdote malienne. Le problème avec les chaussures qui passent de pied en pied pour la durée d'un service militaire c'est que chacun les "casse" d'une manière adapté à sa façon de marcher, à son anatomie et comme ce sont des chaussures assez rigides le suivant a parfois des problèmes. Mais ma tendinite n'est peut-être due qu'à un manque d'habitude à crapahuter et les rangers n'y étaient pour rien.
Écrit par : Pharamond | 25/10/2015
Z'êtes pas le seul Pharamond, je n'ai jamais pu m'y faire à ces chaussures, pareil que vous, tendinites à répétitions, périostite tibiale, etc. Tout ces désagréments ont disparus quand j'ai fait faire par le maître bottier une paire allégée sur mesure.
Je crois que ces godasses (dans leur configuration standard) de merde ne sont pas faites pour les intellectuels contemplatifs de notre genre.
Écrit par : Coach Berny | 25/10/2015
ou alors des brodequins à tige basse , les pompes des angliches par exemple
Écrit par : kobus van cleef | 25/10/2015
Coach Berny >Même si je ne suis pas sûr de la mériter, j'aime bien l’appellation. Pour les rangers, je ne prononce pas sur les neuves n'ayant jamais été ni engagé ni skin-head ;-)
kobus van cleef > J'y ai eu droit aussi quand après les classes on m'a changé d'affectation, ce n'est pas mieux. Peut-être parce qu'ils étaient eux aussi défraîchis.
Écrit par : Pharamond | 26/10/2015
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