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11/10/2015

Champ d'étoiles (20)

Lundi 11 août 2003

18me étape (4me de cette année) – D'Estella à Los Arcos - Environ 20 km

Temps beau et chaud.

Contrairement à ce que j'espérais j'ai mal dormi. Dans la nuit j'entendais le bruit des voitures comme si un échangeur d'autoroute passait dans la chambre voisine. Je pars vers 7h. Étape dans un désert humain sur les 2 derniers tiers. J'ai tout de même rencontré un famille française, le père, la mère et leurs enfants, 2 jeunes ados. Je passe par la fameuse fontaine à vin d'Irache où les pèlerins peuvent se servir à volonté. Je goûte, il est pas terrible ou alors c'est parce que je suis plus habitué à boire un bon café à cette heure de la matinée.

Pour avancer, vive le Coca, c'est roboratif ! Il y a des distributeurs vraiment partout.

Arrivé à Los Arcos, l'une des premières maisons est un petit centre de repos et d'informations sur la ville. Il y a 3 refuges et 2 hôtels. Décidé à bien dormir je prends un hôtel à 35 €, dont le réceptionniste parle français, et tant que j'y suis je vais au restaurant pour 7 € 50. Premier vrai repas depuis mon départ. À l'hôtel, c'est douche, linge et petite sieste. En Espagne les fiches d'hôtel existent toujours.

Je constate que je trimballe des choses dont je ne sers pas, l'année prochaine je porterai moins lourd, c'est juré !

Je n'ai plus de photo sur mon jetable.

En ville, au hasard des rues je rencontre 4 Français puis un Espagnol et son ami italien, tous très sympas. Je visite l'église baroque et son cloître gothique, sur le clocher il y a des cigognes. J’achète quelques cartes postales. Los Arcos est né du pèlerinage et en profite toujours. C'est une petite ville au milieu de nul part d'où sa relative importance. À 20h30 il y a une messe avec bénédictions des pèlerins. J'ai trop sommeil pour y aller, demain ce sont 29 km qui m'attendent !

Cet après-midi j'ai aussi rencontré un jeune pèlerin français qui fait le Chemin avec sa tente, il me dit n'avoir pas assez d'argent pour se payer les refuges. Moi, je dors à l'hôtel ; j'ai un peu honte. À chacun son pèlerinage.

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L'empire américain embusqué

08/10/2015

Champ d'étoiles (19)

Dimanche 10 août 2003

17me étape (3me de cette année) – De Puente La Reina à Estella - Environ 21 km

Temps beau et chaud.

Départ de bon matin. J'ai dormi profondément mais peu encore une fois à cause du bruit. Étape éprouvante bien qu'elle ne fasse que 21 km à cause de la chaleur et du relief. Je traverse 4 villages pittoresques. Je rencontre à nouveau le trio d'hier qui me lance de chaleureux "Que tal ?"

À Cirauqui on peut voir les restes d'une voie romaine. Sur le Chemin il y a aussi un petit monument en hommage à une pèlerine morte à cet endroit en 2002.

Arrivé à Estella, je prends une "fonda" à 21 € car je dors trop mal dans les auberges de pèlerins et quand je dors mal je ne suis bon à rien. Après une douche je pars faire un peu de tourisme. La ville est très belle avec plusieurs églises. Il fait une chaleur torride et je bois énormément. À mon retour je discute avec la responsable des lieux et malgré la difficulté de la communication le courant passe. Je vais me coucher tôt pour me lever tôt. Il y a la télé, je regarde les pubs et je zappe. Sydney Fox en espagnol c'est marrant.

Transgenre

Je suis étonné par le nombre de jeunes filles qui utilisent l'expression "Je m'en bas les c... !"

Champ d'étoiles (18)

Samedi 9 août 2003

16me étape (2me de cette année) – De Pampelune à Puente La Reina - Environ 23 km

Temps beau et chaud avec un peu de vent. Quand je suis parti en pleine canicule on m'a dit que j'étais fou car j'allais souffrir encore plus passé les Pyrénées. C'est faux, bien qu'il fasse chaud la brise qui souffle ici permet de supporter la température. Pourvu qu'elle m'accompagne sur tout mon trajet. Au fait, quel temps fait-il à Bordeaux ?

Cette nuit j'ai dormi profondément mais pas longtemps entre couche-tard et lève-tôt. Parti à 7h15 en forme. Départ agréable au petit matin. On sort très vite de Pampelune qui de ce côté donne l'impression de ne pas avoir de faubourg. Il y a du relief mais l'étape n'est pas trop dure. Il semble y avoir des distributeurs de Coca dans chaque petit village.

Arrivé à Puente La Reina, je choisis une auberge privé à 6 € dans le sous-sol d'un hôtel 3 étoiles à l'entrée de ville. L’hôtesse est charmante. Les locaux avec sanitaires, cuisines, dortoir en boxe, lave-linge sont très propres. L'auberge publique située dans le bourg coûte 4 € est bondée. Le refuge se peuple avec notamment un groupe de Français qui se font suivre par une voiture pour porter leurs sacs, les premiers que je rencontre depuis Pampelune. Beaucoup d'Espagnols, quelques Allemands et un Asiatique d'origine inconnue. Les Français mixtes de quinquagénaires d'un bon niveau social sont bruyants, sûrs d'eux et condescendants. L'une des femmes ne demande-t-elle pas à un des ses compagnons : "C'est de l'eau potable dans les lavabos ?" Je sais qu'il ne faut pas tirer de conclusion hâtive mais comment font les étrangers pour aimer les Français en balade. En me promenant en ville j'ai réussi à indiqué à 2 Italiennes le refuge public... en espagnol. À l'auberge je sympathise malgré la barrière de la langue avec un trio d'Espagnols composé de deux cinquantenaires et d'une femme trentenaire.

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Au revoir, Pampelune

 

07/10/2015

Musique (388)

Charlie

Le sapin

Les cow-boys fringants

Les hirondelles

Galadriel

La fille des villes

 

Vous reprendrez bien un croissant ?

Comprendre l'Islam, entretien avec Guillaume Faye pour son nouveau livre

Blanche

Tollé sur la pauvre Morano ! Elle n'a pourtant fait qu'observer une réalité valable quelque temps encore. D'affirmer que la France est un pays de race blanche ne veut pas dire qu'on n'y trouve pas d'autres couleurs ni que l'on veuille génocider les non-blancs. Si je m'en vais habiter au Sénégal cela ne me gênerait nullement que l'on dise que ce pays est de race noire. Bizarrement les excommunicateurs de droite et de gauche sont moins tatillons avec leurs copains corrompus. Mais suis-je sot, qui parle de race est raciste, qui est raciste pense supériorité de telle race sur telle autre et avec des trucs pareils on finît à Auschwitz, alors que taper dans la caisse... 

PS : Quand je dis "pauvre Morano" c'est une formule, je n'en ai strictement rien à faire de cette idiote républicaine.