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08/12/2013

Musique (332)

C'est net, les groupes de musique identitaire italiens me semblent bien meilleurs que les nôtres.

Skoll

L'ala d'Italia

DDT

Mi sento strano

270 bis

Apri gli occhi

05/12/2013

La machine à déféquer des arcs-en-ciel se porte bien

À force d'exclure à tour de bras pour donner une image propre au FN, Marine en viendra-t-elle à s'exclure elle-même parce qu'elle s'appelle Le Pen ? La pauvre n'a toujours pas compris que pour un progressiste c'est : "facho un jour, facho toujours". D'ailleurs, la crème du genre, Guy Bedos, l'affirme : « Mme Le Pen fait la campagne d’Hitler, j’ose le dire ! Elle a simplement remplacé les juifs par les arabes et les nègres ». Euh... il ne faut pas une majuscule à "nègres" ? 

Dans le journal Métro, Otlando Bloom nous parle de son personnage dans le film Zulu du Jérôme Salle : « Ce mec est une épave, un type torturé par son héritage familial et ce père militant pro-apartheid. Il gère tout cela comme il peut en se perdant dans l’alcool, la drogue et les femmes ». Le fardeau de la faute collective, sans doute. Métro qui aime beaucoup renchérit : « En Afrique du Sud, un policier noir et son coéquipier blanc enquêtent sur le meurtre d'un ado qui les conduit sur une piste les ramenant aux pires heures de l'apartheid. » Pauvres choux ! adieu le doux quotidien de l'Afrique du Sud actuelle, les voici replongés dans les... oups ! j'ai faillis dire "les heures les plus noires". 

C'est un fait, personne n'est à l'abri des préjugés, heureusement les éditions Le Cavalier Bleu publie un Précis à l'usage des journalistes qui veulent écrire sur les noirs, les musulmans, les asiatiques, les roms, les homos, la banlieue, les juifs, les femmes... sous la direction de Virginie Sassoon. Où l'on découvre qu'il n'y a aucune idée reçue sur les Blancs. Il m'avait pourtant semblé que parfois...

04/12/2013

Contraste

Il n'y a pas grand monde dans le tram quand je m'y installe. Sur un strapontin, emmitouflée dans un élégant manteau sombre, une passagère pianote sur son téléphone. Elle a une trentaine d'années, de longs cheveux châtain clair et un beau visage régulier. À la station suivante monte une autre femme, à peine plus âgée, elle a les cheveux courts et roule de petits yeux derrières des lunettes, un ensemble en jean boudine son physique hommasse. Elle regarde un moment les rares passagers, finit par s'asseoir devant la jeune femme, qui ne lève même pas le nez de son mobile, et se met à sucer consciencieusement son pouce.

Soft putsch

Pour paraphraser Churchill, je crois qu'on peut dire que le meilleur argument pour se convaincre que l'aventure de notre civilisation ne connaîtra pas de happy end est un entretien de cinq minutes avec un citoyen moyen. Celui-ci reste persuadé qu'au delà des difficultés éprouvées actuellement il y aura une salutaire éclaircie alors que nous sommes pris dans une crise sociétale sans aucun précédent, et que nos maîtres malgré quelques abus nous guident toujours avec bienveillance et compétence tandis qu'ils nous ont embarqués dans une aventure socio-économique intéressée et très risquée qu'ils gèrent au jour le jour. On lui agite les marionnettes de la Démocratie pour qu'il puisse pester contre l'un, s'attacher à l'autre, avoir ses affreux et ses champions, et surtout se rassurer avec le sentiment qu'en dépit de tout ce qui lui arrive et de ce qu'il éprouve confusément le théâtre de la République fonctionne encore. Mais dans l'ombre les conseils et les commissaires ont déjà remplacé les chambres et les représentants élus qui ne sont plus là que pour faire écran tout en s'enrichissant sans vergogne puisqu'ils savent que leur temps est révolu et que leur pouvoir est factice. Bientôt, la mascarade deviendra trop coûteuse et le peuple, ou plutôt ce qui en fera office, sera tellement amorphe que l'on pourra enfin lui montrer les vrais puissants affublés de quelques titres apaisants et supprimer le superflu institutionnel sans que personne n'y trouve rien à redire.

03/12/2013

KULTURE

Otan.jpg

Sani est un épouvantable monsieur qui n'aime pas certaines communautés et l'exprime dans ses dessins... et c'est par ici.

01/12/2013

Le salut par le composteur

En ce moment la Communauté Urbaine de Bordeaux nous bassine avec sa campagne "J'agis, je trie". Remarquez, vu que les affaires publiques nous ont été retirées au profit de la coterie bruxelloise, il faut bien donner l'impression au quidam qu'il interfère encore avec ce qui l'entoure. Et ici, il ne s'agit pas de vulgaires élections plus ou moins importantes mais d'un geste bien plus conséquent ; en tant qu'écocitoyen du monde il nous est demandé de faire le bon choix pour la planète en allant déposer notre bouteille en verre au conteneur tel un bulletin de vote dans l'urne avec la tranquille certitude que ce dernier sera toujours celui qui convient. Plus prosaïquement, reconnaissons aussi que c'est cohérent, puisque nous avons été transformés en consommateurs compulsifs et que nous ne sommes plus considérés qu'ainsi, la question de l'évacuation de nos déchets doit devenir la préoccupation numéro un de chacun. "On ne s'empiffre pas impunément !" pourrait être un autre slogan. Pour l'anecdote, le temps que notre trieur sélectif se rende au conteneur et en revienne, les entreprises chinoises auront balancé dans l'atmosphère une quantité incalculable de résidus toxiques afin de fabriquer les produits plus ou moins superflus dont son appartement est rempli. On pourra toujours me rétorquer que ce n'est pas une raison. Pour moi, c'en est une : que ceux qui s'engraissent en entretenant ce système se débrouillent avec ses détritus. Je continuerai sans honte ni fierté à pratiquer le tri non sélectif : tout dans la même poubelle. Ma consommation me permet de croire que je ne suis pas un grand pollueur et je respecte autant que je puisse le faire la nature, alors qu'on ne vienne pas me culpabiliser à longueur d'année avec des problèmes que je subis et de fausses solutions libératrices. Et si je me trompe, tant pis, il arrive de mal voter.