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29/11/2013

Merci pour tout

Nous devons nous rendre à l'évidence, nous en sommes arrivés au point où nos dirigeants ne se cachent même plus pour faire leurs mauvais coups. Ils bafouent ouvertement les lois qu'ils nous obligent à respecter, ne font plus aucun cas de la démocratie qu'ils feignent vénérer dans leurs discours, abusent de leurs pouvoirs sans aucune gêne, pillent frénétiquement tout en l'insultant le peuple sur lequel ils sont supposés veiller, abattent chaque jour des pans entiers du monde qui nous a vu naître et nous préparent pour servir leurs intérêts le pire des futurs sans que cela n'émeuve grand monde. Mieux, il suffit qu'un Cahuzac montre sa trogne de faux-cul au marché du coin pour que le péquin se dépêche d'aller lui serrer la main. Faut-il qu'il ait confiance dans la connerie humaine pour aller oser se montrer après ses mensonges avoués. Mais la vérité est sans doute là : nos maîtres nous méprisent et ils ont indubitablement raison de le faire.

Musique (331)

Koda

Shattered

Kirlian camera

Black August

Wanderhouse

Use me up

27/11/2013

Sous influence

Dans 20 minutes, je lis à propos du film The immigrant de James Gray :

« Deux jeunes Polonaises débarquent à New York au début des années 1920. Alors que sa sœur Madga, malade, est sur le point d’être déportée, Ewa tombe sous la coupe d’un proxénète charismatique puis d’un magicien charmeur… » Déportée ? À Ellis Island les candidats à l'immigration étaient soit admis pour entrer aux États-Unis, soit gardés à l'hôpital de l'île pour une durée variable, soit renvoyés dans leur pays d'origine mais personne n'était déporté. Coroline Vié, l'auteur de l'article, a sans doute était influencée par le pays d'origine des héroïnes, Auschwitz c'est là-bas, et peut-être l'époque, après-tout la montée du nazisme c'est l'Entre-deux-guerres. C'est pourtant historique, à New-York on n'avait pas installé une rampe pour la sélection comme à Birkenau.

Plus bas, la même journaliste nous gratifie d'une critique de La Marche, le film de Nabil Ben Yadir, qui traite non pas de celle sur Rome avec le futur Duce mais de celle sur Paris en 1983 contre la racisme qui devait coulait des jours paisibles sur les bords de la Seine. Elle conclut par : « On aurait, certes, souhaité que les personnages soient croqués d’un trait moins appuyé, mais ce film généreux à défaut d’être subtil vaut surtout pour les valeurs qu’il défend et qu’il est toujours bon de rappeler. » Eh, oui ! mon bon Monsieur, cela fait longtemps que l'on se torche avec la qualité des films en France, seul le message compte et nous avons nos experts.

En bonus, je vous offre une image de La Marche, extraite du journal et sa légende

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et une photo de notre critique cinéma tout en subtilité.

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Je ne suis pas un adepte de la physiognomonie, mais...

Musique (330)

Owl eyes

Paper planes

Caro Emerald

A night like this

Lady & Bird

Blue skies

26/11/2013

''J'ai vu tant de choses...''

J'ai revu Blade Runner de Ridley Scott, le DVD final cut. Ce n'est pas pour jouer les puristes mais cette version remasterisée et remontée selon les indications du réalisateur est une merveille. L'histoire, les décors, la musique ; pour moi ce film frise la perfection et ses quelques défauts ne le rendent que plus attachant. Malgré son âge, il n'a pas vieilli et la scène de la mort du réplicant Roy Patty m'émeut toujours autant que lors de la première vision, il y a longtemps maintenant. Curieusement, ses paroles me font immanquablement songer à notre civilisation. Parlant de choses fabuleuses, il conclut : « Tous ces moments se perdront dans l'oubli comme les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir. »

(Cette scène n'est pas extraite de la version finale) 

22/11/2013

Sont forts ces nazis ! (50)

Regardez cette publicité pour une aimable caisse de retraite pour militaires.

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Vous n'y voyez rien d'étrange ?

La silhouette du navire de guerre est totalement anachronique. À côté d'un char moderne, et d'engins volants du même acabit, le bâtiment représenté est... le Bismarck, le célèbre cuirassé allemand qui a donné des sueurs chaudes et froides à l'amirauté britannique en 41. Même si l'on se doit de reconnaître qu'un vaisseau de l'époque ça a plus de gueule qu'une de nos frégates furtives actuelles était-ce bien raisonnable de faire figurer une unité de la flotte maudite ?

 

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21/11/2013

Des gens

J'ai en collègue un modèle magnifique de boboïté. Elle m'avait déjà expliqué ne pas vouloir employer le terme "racaille" car elle le trouvait trop connoté, mais j'ai aussi découvert récemment qu'en tant que fervente adepte de la laïcité elle était intransigeante sur le port du foulard islamique dans les établissements publics. Son monde me semble bien plus exigu qu'elle ne l'imagine.

Dans mon quartier je croise de temps en temps un quinquagénaire de type maghrébin ; il est à vélo et porte barbe, bonnet de prière, djellaba et sandales. Dans ses yeux il y n'a rien de soumis ou de fuyant, au contraire on peut y lire une assurance certaine. Que peut-il bien penser de ce qui l'entoure ? Voit-il notre société comme un monde corrompu prêt à s'effondrer ? Les femmes comme des tentatrices dévergondées ? Les hommes comme des crétins incapables de se faire respecter de leur femme ? Je ne sais pas mais quand parfois nos regards se croisent j'ai l'impression que c'est la cas.