05/03/2007
Je m'interroge (25)
Et si le richesse et la paix n’étaient qu’exceptions, et la pauvreté et la guerre la normalité ?
22:22 | Lien permanent | Commentaires (14)
Maître Corbu
Le Corbusier passe pour un génie de l’architecture. Pourtant, à y regarder de plus près, on constate qu'il ne reste pas grand chose de son œuvre qui soit réellement positif. Outre ses réalisations en béton qui ont terriblement vieillis esthétiquement et dont les dimensions ne correspondent plus aux désirs des habitants actuels, l'inventeur de l'inquiétant concept de « machine à habiter » est le rédacteur principal de la Charte d’Athènes qui sera le manifeste de l’urbanisme des années de l’Après-guerre avec ses blocs standardisés non alignés aux rues et entourés d’espaces verts. Univers concentrationnaire et déshumanisé qui a engendré en partie les problèmes actuels des « banlieues ». De même ses théories font frémir quand on sait qu’il était partisan de raser Paris en ne laissant que les monuments historiques au milieu de grandes places. Les habitants auraient été relogés dans de gigantesques barres entourées de verdures et reliées par de larges avenues se coupant à angles droits. Plan qui ne fut heureusement jamais mis à exécution. Tout ceci bien sûr pour faire le bien des gens sans leur demander leur avis. Cela peut sembler paradoxal mais dans beaucoup « d’artistes » sommeille un despote persuadé comme la majorité de ses semblables de connaître mieux que les intéressés ce qui est bon pour eux.
Ce petit texte de Le Corbusier donne un aperçu de sa pensée urbanistique et humaniste ainsi que de l'étendue de son ouverture d'esprit :
« La conception "mon toit" disparaît (régionalisme, etc.) car le travail se déplace (l'embauche), et il serait logique de pouvoir suivre avec armes et bagages… Maisons-type, meubles-types… Classons : trois sortes de population : les citadins à demeure ; les travailleurs dont la vie se déroule moitié dans le centre et moitié dans les cités-jardins ; les masses ouvrières partageant leur journée aux usines de banlieue et dans les cités jardins. Cette classification est, à vrai dire, un programme d'urbanisme. L'objectiver dans la pratique, c'est commencer l'apurement des grandes villes… Cette mise au clair… incite à des mesures d'ordre, fixe les lignes capitales de l'urbanisme moderne… Or, une ville moderne vit de droite, pratiquement ; construction des immeubles, des égouts, des canalisations, des chaussées, des trottoirs, etc. La circulation exige la droite. La droite est saine aussi à l'âme des villes. La courbe est ruineuse, difficile et dangereuse ; elle paralyse… La rue courbe est le chemin des ânes, la rue droite le chemin des hommes… Le terrain plat est le terrain idéal… Le fleuve passe loin de la ville… La population : les urbains, les suburbains, les mixtes. a) Les urbains, ceux de la cité, qui y ont leurs affaires et qui résident dans la ville. b) Les suburbains, ceux qui travaillent en périphérie dans la zone des usines et qui ne viennent pas en ville ; ils résident en cité-jardin. c) Les mixtes, ceux qui fournissent leur travail dans la cité des affaires, mais qui élèvent leur famille dans les cités-jardins… Il n'y a qu'une gare. La gare ne peut être qu'au centre-ville. »
22:17 | Lien permanent | Commentaires (8)
Presque rien
Sur un terrain plat et dégagé, un homme de taille moyenne aperçoit la ligne d’horizon à moins de 5 km. C’est à dire qu’en pivotant sur lui-même il ne voit du monde qu’un disque inférieur à 80 km2 sur les 510 101 000 km2 que compte la planète soit environ 1/637 626 2 de sa surface.
22:16 | Lien permanent | Commentaires (7)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Paris (75)
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/03/2007
La bannière et la Croix
Radoslav Javor
La bataille de Lépante
00:10 | Lien permanent | Commentaires (2)
Méchant garçon (10)
- Tu y crois, toi, aux escrocs avec des principes, aux gentlemen cambrioleurs et consorts ?
- Non. Par exemple, j'ai lu, je ne sais plus où, l'histoire d'une starlette du X. Quand elle a débuté, elle refusait certaines pratiques qu'elle jugeait dégradantes. Eh bien, quelque temps après, elle acceptait tout ce qu'elle ne voulait pas faire au départ et plus encore. L'argent, le contexte, et peut-être l'alcool ou la drogue, ont dû l'y aider. Tu me diras que ce n'est pas vraiment la même chose ; moi, je suis persuadé que si, quand on passe certaines limites, il n'y en a plus après.
00:09 | Lien permanent | Commentaires (9)
Musique (26)
Les années lycée en chanson (3) :
Philippe Chatel
Ma lycéenne
00:08 | Lien permanent | Commentaires (2)