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19/03/2007

Danseurs

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Bill Brauer

Evening in jade

Une perle sur la Corne

Un excellent article paru dans L’Intelligent -Jeune Afrique le 4 mars 2004 sur un des trop rares cas de préservation d’un ensemble urbain des années 30 :


« Asmara, perle de l'architecture moderniste aux allures italiennes


Asmara, la capitale érythréenne, presque entièrement construite par les Italiens dans les années 1930, est l'une des plus grandes concentrations au monde d'architecture moderniste, un style de construction aux lignes épurées, oscillant entre excentricité et austérité.

"Il y a probablement environ quatre cents bâtiments" de style moderniste (1920-1960) dans la capitale du petit pays de la Corne de l'Afrique, estime le directeur du projet de réhabilitation du patrimoine culturel érythréen (CARP), Naigzy Gebremedhin

Présents en Érythrée à partir de 1881, les Italiens avaient pour ambition de construire un empire en Afrique, l'Impero.

Pour le dictateur fasciste Benito Mussolini, l'Érythrée devait être une colonie de peuplement, mais aussi le point de départ de la conquête de l'Éthiopie voisine, tant convoitée.

Le Duce a ainsi investi d'importantes sommes d'argent dans le développement d'Asmara.

"C'est un endroit unique, parce que cette ville a été construite en cinq ans", de 1936 à 1941, s'enflamme Naigzy Gebremedhin.

"C'était un chantier de construction impressionnant ! Il a fallu faire venir beaucoup de main d’œuvre des campagnes", ajoute-t-il, tout en se promenant dans la ville, des anciens plans de construction sous le bras.

En cinq ans, la population de la ville est passée de 4.000 à 45.000 habitants, raconte-t-il.

Mais en 1941, les troupes alliées britanniques déboutent les Italiens. Les colons laissent derrière eux un pays imprégné de la culture italienne, traces encore largement perceptibles aujourd'hui, tant sur le plan culturel que visuel.

Rationalisme, novecento, futurisme et quelques fois art déco, tous ces genres de l'architecture modernistes furent expérimentés par les artisans d'Asmara, plus libres d'exprimer leurs fantaisies dans la colonie qu'en métropole.

La station essence "Fiat Tagliero" en forme d'avion, le Bar Zilli orné de hublots, tel un paquebot, ou encore les bâtiments longilignes légèrement courbés rappelant l'allure d'un train sont autant de témoignages de la mouvance futuriste qui s'inspirait de symboles des temps modernes.

Mais le rationalisme, style fonctionnel aux lignes claires, géométriques et généralement totalement dépourvu de décorations de façades est prépondérant à Asmara.

L'artère principale, ancienne Viale Mussolini rebaptisée avenue de l'Indépendance, en compte de nombreux exemples, parmi lesquels l'ancienne Casa del Fascio, quartier général de l'administration fasciste dans la colonie.

Aujourd'hui, il abrite le ministère érythréen de l'Éducation, et l'Union nationale des femmes érythréennes (Nuew) s'est installée dans l'ancien club des travailleurs italiens.

Autant de signes que la société érythréenne assume son passé de colonie et s'est appropriée cet héritage original.

"Je pense que les habitants d'Asmara sont conscients que leur ville est spéciale. Ils lui sont généralement passionnément dévoués!", lance Naigzy Gebremedhin, en passant devant l'IRGA, un vieux garage automobile italien dont le propriétaire érythréen finance actuellement la rénovation.

Et à ceux qui critiquent cet héritage en le qualifiant d'"architecture fasciste", Naigzy Gebremedhin rétorque que le modernisme n'est en rien un produit de la doctrine du dictateur italien.

"Bien sûr, il y a eu des architectes modernistes qui ont glorifié le fascisme", admet-il.

Mais "c'est le mouvement fasciste qui s'est approprié le rationalisme (...). C'était une simple cooptation", insiste le spécialiste, selon qui le hasard a fait coïncider l'avènement du style architectural avec celui de l'idéologie politique.

Chaque soir, à l'heure de la passagiata, les Érythréens, tous âges confondus, s'installent aux terrasses des nombreuses pasticcerias de la ville et se font servir un espresso ou un macchiato préparé avec les vieux percolateurs italiens. »


Pour voir des images de cette architecture, un site (en anglais) consacré à l’Érythrée avec de nombreuses photos de monuments d’Asmara.

Méchant garçon (11)

- Enfin le printemps !


- Oui, et avec les beaux jours va réapparaître l'un des désagréments liés à l'élévation de la température : le laissé-aller vestimentaire. Tongs, babouches et sandales de franciscains foulerons bientôt les trottoirs, et les bouts de tissus vendus sous l'étiquette de la mode printemps-été déshabillerons plus qu'ils n'habillerons des physiques pas toujours esthétiques au nom de la sacro-sainte liberté de s'exhiber en notre belle société sans complexe. Le froid contraint nos contemporains à un minimum de retenu à défaut d'élégance.

Déboulonnage

Saviez vous que Larry Flint, le créateur du magazine Hutsler, le héros éponyme du film de Milos Forman, le champion et martyr (un attentat l'a rendu paraplégique) de la liberté d’expression avait abusé de sa fille Tonya alors qu’elle n’avait pas 10 ans ?

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Langeais (37)

Le château

17/03/2007

Chasse

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Lee Kromschroeder

Pursuit on the deck

Europa

Moi : Les lois sur les armes à feu ont dû vous causer du tort ?

 

L’armurier : Non, pas vraiment, et puis c’est normal qu’il y ai des lois de ce genre.

 

Moi : Tout de même il y a beaucoup moins d’armuriers qu’avant.

 

L’armurier : Faut avouer que c’est plus dur maintenant.

 

Moi : Et puis vous croyez vraiment que les auteurs de hold-up allaient se fournir chez vous ?

 

L’armurier : Je ne crois pas, non, ils trouvent bien mieux à l’extérieur. Tenez, il y quelques jours des petits Roumains de 13 ou 14 ans sont venus me proposer des pistolets automatiques.

 

Moi : C’était cher ?

 

L’armurier : J’en sais rien ! je les ai tout de suite foutus dehors. Vous vous rendez compte de ce que je risquais… Mais ils ont dû trouver d'autres clients.