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08/04/2024

Pépiements (203)

Je discute de choses et d'autres avec un collègue. Bientôt notre conversation en arrive à l'actualité qu'il me dit trouver assez sinistre ; il me cite pêle-mêle l'inflation, le réchauffement climatique, la pollution, les risques d'épidémies, la dégradation des services publics, oublie l'immigration et finit avec un "et avec l'autre con qui veut nous balancer un missile". Je suppose que "l'autre con" c'est Vladimir Poutine.

Le Français est un curieux individu, il doute des médias, considère que les hommes politiques sont corrompus ou incapables, mais croit globalement au narratif diffusé par leurs écrans et redoute, qu'il vote ou non, le retour de l'extrême-droite. En fait, le système en place n'en demande pas plus.

Commentaires

L'autre con, j'entends votre collègue, j'aurais aimé lui répondre : Le vrai con est celui qui ne parvient pas à concevoir la présence du faucon.

Écrit par : La Bleue | 08/04/2024

La Bleue > C'eût été trop complexe à saisir pour lui, je crois.

Écrit par : Pharamond | 08/04/2024

Excellemment dit : le froncé est un parfait enthousiaste (Céline). Lucien Cerise me disait pendant le Covid qu'il n'y avait "pas besoin de fabrique du consentement. Il y a (toujours) consentement", y compris pour Gaza. Asselineau fera 2%. Glucksmann fera mieux que Macron, lui succèdera et attaquera la Russie en 2027. Les russes nous finiront au Khinzal.
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/28/la-soumission-imbecile-du-francais-par-nicolas-bonnal/

Écrit par : NICOLAS BONNAL | 08/04/2024

On a presque les mêmes collègues. Les fausses nouvelles et les fermes à troll (les Français sont mauvais en géo), le sentiment d'insécurité dû à cnews, le continuum hormonal qui remet en cause la différence des sexes (d'un docteur en bio), Naulleau et Onfray, ces grands intellectuels passés à l'extrême droite, les soirées *** avec la colloc ***, ..., J'avoue que je suis arrivé au bout de ce que je suis capable de supporter. J'attends avec impatience la rééducation par le travail manuel. Même s'il n'y a pas de rizières chez nous, l'entretien des forêts, des plans d'eau, ... sera assuré bénévolement.

Écrit par : Sven | 08/04/2024

« Le Français… ». Ne généralisez pas. On retrouve chez le Français tous les cas de figure. Beaucoup de gens ne redoutent pas le retour de l'extrême-droite notion qui demanderait à être précisée. Ainsi que l’extrême-gauche d’ailleurs.

Écrit par : Brindamour | 09/04/2024

"L' Extrême-droite" ... haha hahaha hahahahahaha hahahahahaha ... *ils* ont réussi à criminaliser la moindre opinion si peu nationaliste que ce soit . En fait il n' y a que deux camps . J' ai choisi le mien d' abord d' instinct confirmé par la réalité . C' est peut-être génétique ? allez savoir ...

Écrit par : EQUALIZER | 09/04/2024

Le fait que la France soit le modèle du centralisme ne doit pas être étranger à l'attitude du Français.
De François Ier à la République en passant par Louis XIV, tout a été fait pour que le citoyen ne puisse pas voir au-delà de l'institution étatique centrale.
Ça n'aide pas à pouvoir envisager des alternatives.
Quand en plus, pendant longtemps le Français était persuadé d'avoir la meilleure armée du monde, la meilleure cuisine du monde, le meilleur système de santé, d'éducation, la plus grande langue, d'être le pays des droits de l'homme, de la liberté, de l'égalité, de la fraternité, du courage d'être le seul (sic) pays à avoir décapité son roi, les plus beaux paysages (sur une si petite superficie, c'est peut-être la seule chose proche de la réalité) etc., forcément il faut un sacré choc pour renier tout ça.
La majorité des Français en sont revenus (les émigrés ! de plus en plus nombreux) de beaucoup de ces idées mais de là à renier la possibilité que leur Etat-Nation n'a jamais voulu leur bien (et plutôt leurs biens), c'est trop violent.
Mais on y vient. Peut-être trop tard.

Sur blast, il y a cette série que je ne recommande pas forcément parce que bourrée de défauts et de manipulations (avec le mérite d'assumer sa subjectivité mais hypocrite tout de même):
https://youtu.be/fW3DbKYSkpg?feature=shared
L'Empire n'a jamais pris fin.

Elle rappelle le positionnement des origines de la France en tant qu'heritiere de l'Empire romain (bon, ce n'est pas la seule mais c'est sans doute la première), ce qui colle bien au gauchisme (tout comme sa critique systématique de l'Eglise romaine).
Mais je trouve parlant que le gauchisme se retrouve à promouvoir ce genre de déconstruction, pas inédite mais toujours à la marge, se privant de la possibilité de s'approprier ce centralisme totalitaire fonctionnant parfaitement depuis Richelieu.
Le vrai sens de "révolution" pour la révolution française étant évidemment que s'il y a eu changement de régime, l'objectif principal des révolutionnaires était de conserver l'État et tout cet héritage datant des Francs.
Même l'UE s'est rêvée dans cette continuité.
Il y a eu l'épisode Sarkozy avec l'Union Euro-méditerranéen plus proche encore de l'Empire romain, ce jeu avec l'adhésion de la Turquie.
Mais tout semble devenir impossible.
Il faut dire aussi qu'avec une population n'ayant pas de lien avec ce passé ou le reniant, cela n'aide pas.
Et cette série de blast me paraît être un symptôme de cet état de fait.
Avec un discours très positif, si ce n'est prosélyte, envers la gnose, comme une façon de ne pas froisser les évangélistes et autres croyants reconnaissant en Jésus un prophète.

Les catholiques pleurent 2000 ans d'histoire, les natios franchouillards 1500, mais c'est plutôt 2500 ans qui disparaissent.

Écrit par : An | 09/04/2024

NICOLAS BONNAL > Je me souviens qu'avant le pass sanitaire on ne se bousculait pas pour le vaccin, ensuite pour aller au restau ou au cinoche : va pour la piquouze.

Sven > Je te comprends. Heureusement pour moi les moments propices à la discussion sont rares dans mon job, et je les recherche pas.

Brindamour > Bien sûr que je généralise, mais énoncer tous les cas de figure ferait des billets trop longs, non ? Tout ce que je sais c'est que le Français, en grande majorité, accepte tout et la mascarade de la Covid l'a prouvé.
"Beaucoup de gens", ça fait combien ?
Quant à définir l'extrême-droite, c'est facile c'est tout ce qui gène le Système. Ce blog, par exemple est d'extrême-droite. Il a été classé dans la fachosphère et pour un progressiste, les fachos, les réacs, les natios, les identitaires, les conservateurs, les nazis, crypto ou néo, c'est l'extrême-droite. Alors que, voyez-vous, je ne me considère pas d'extrême-droite.

An > Il n'est pas inintéressant de faire un peu d'histoire, mais ce que je sais c'est que j'ai vu mon pays s'effondrer de mon vivant. Les peuples sont ceux que leurs élites font d'eux ; regardez les Allemands. Ils y a trois quarts de siècle ils ont tenu tête au monde entier, aujourd'hui ce sont des progressistes de compétition à la botte des mondialistes.

Écrit par : Pharamond | 09/04/2024

Disons que sans préjuger de votre âge, vous n'avez plus 20 ans et même chez cette génération, la forte volonté d'émigrer indique qu'ils ont vu aussi la dégradation. Mais qui a commencé bien avant nous tous. Et nous avions été prévenu.
Elle est simplement exponentielle et il est convenu, à raison, de faire débuter la chute à la guerre de 14.
Appelons-la le point de non-retour.
Car personnellement et à l'instar de Simone Weil (la philosophe, pas la politicarde), j'ai tendance à la faire remonter à Richelieu qui fondera l'absolutisme français, système intenable qui provoquera Napoléon, qui provoquera l'Allemagne etc.

Et à ce petit jeu uchronique, j'aime encore plus rappeler l'illusion française sur sa sainte Jeanne d'Arc. Quel pays aurait pu naître d'une Angleterre et d'une France qu'une puissance pouvant, à l'instar de la Chine, unir dans un Empire l'Europe de l'ouest ?

Quoi qu'il en soit, je suis convaincu que l'Etat français a été de trop nombreuse fois le danger de l'Europe, au contraire des Anglais et des Allemands systématiquement accusés.

Donc que la France et les Français n'arrivent pas à admettre leurs nuisances ne m'étonnent pas et c'est beaucoup plus la disparition de la civilisation européenne que je pleure que la française parasite (avec laquelle je ne confonds pas les cultures bretonne, alsacienne, provençale et autres).

Maudit soit le jour où une misérable tribu de Francs saliens, à la remorque de peuplades plus flamboyantes ayant soumis l'Empire romain, a enchaîné les victoires contre des adversaires déjà à genoux.

A la limite, j'admire le bel épisode des Royaumes du Levant mais les Francs en auraient-ils été capable sans ses alliés ? Et vu que ce sont eux qui ont géré pour le résultat que l'on connait, c'est assez court.

Écrit par : An | 09/04/2024

Sinon, les Allemands d'il y a trois quarts de siècles n'ont pas tenu tête très longtemps au monde entier.
Et si je suis le premier à faire porter la responsabilité sur le diktat de Versailles (et l'affreux Clémenceau), ça ne les dédouane pas d'avoir fait empirer la situation.
S'ils avaient été un peu moins mégalo... Mais il faut dire que la déroute française éclair les a sûrement un peu trop mis en confiance.

Écrit par : An | 09/04/2024

An > Je ne crois pas que la jeune génération voit une dégradation, elle constate juste que cela ne va pas et elle est moins attachée à son pays que les précédentes, le système y a veillé. Pour le reste je ne vous suis pas, je suis et je resterai un nationaliste français.
Face au déluge de feu des Alliés et aux troupes soviétiques pléthoriques je trouve qu'ils n'ont pas démérité. Et je ne les crois pas mégalos, la conquête de l'Europe a été un engrenage commencé avec l'affaire de Dantzig qui n'aurait pas dû entrainer une guerre mondiale si certains n'avait pas jeté de l'huile sur le feu.

Écrit par : Pharamond | 09/04/2024

C'est en effet compliqué de décrire l'état d'esprit de la jeunesse face à l'effondrement de la société.
N'ayant pas connu l'avant, certains pensent que l'actualité est la normalité.
J'imagine finalement que beaucoup vient des commentaires des parents.
J'ai deux nièces qui vont partir étudier à l'étranger l'an prochain. C'est depuis au moins leur 14-15 ans qu'elles sont convaincues qu'au moins une partie de leurs avenirs passera par l'étranger. Sous l'effet de la mondialisation "cool" d'une part mais aussi sous l'effet du constat de leurs parents. Parents qui pensaient encore à leurs naissances que la vie rurbaine les preserverait des constats de leurs jeunesses en ZUP. Aujourd'hui ma sœur est tiraillé entre la tristesse de les voir s'éloigner et la conviction que ça sera mieux pour elles.

Malgré ça, j'ai constaté quand j'avais leur âge et voyageait moi-même que nombre de Français il y a 20 ans déjà, vomissaient la France mais restaient convaincu de sa supériorité morale, notamment sur le manque de tolérance de leurs pays d'accueil envers les étrangers.
Fréquenter les expats français n'aident vraiment pas à apprécier la culture et la moralité de mes concitoyens (comme en plus, je n'aime pas l'anis et le foot français, difficile de trouver des terrains d'ententes).

Quand aux Allemands d'il y a trois quarts de siècle, la mégalomanie est indéniable.
Engrenage il y a évidemment, moi-même le faisant remonter aux Francs saliens (des Germains !) mais disons que leur racisme les poussant à catégoriser et classer au sein même des populations européennes jusqu'à l'absurde (le fameux petit brun thuriféraire des grands blonds) à mis beaucoup trop d'huile dans le mécanisme et ça a fini par sentir le brûlé.

Écrit par : An | 10/04/2024

An > Je n'ai pas d'enfants et je ne le regrette pas. Je n'aurais pas supporter de les voir devenir de parfaits petits rouages du Système au motif qu'ils s'adaptent et vivront une vie supposément heureuse ni, au contraire, qu'ils souffrent s'ils partagent mes opinions. Le créneau pour qu'ils puissent s'épanouir tout en n'étant pas dupes sans toutefois devenir cyniques me parait bien trop exigu.
Je suis nationaliste parce que je considère l'individu hors-sol vivant là où il y a de l'intérêt pour lui comme une sorte de monstre égoïste aussi coupable que victime. Je suis nationaliste parce que je considère qu'entre l'individu et l'humanité la nation est un bon intermédiaire tant au niveau de la légalité que de la sensibilité. Et non je ne considère pas la culture française comme supérieure, seulement c'est la mienne.
Quant à l'Allemagne les lois françaises m'interdisent d'en dire plus sur ce blog. Au passage, Hitler mesurait 1,75 m ce qui n'était pas petit surtout pour l'époque.

Écrit par : Pharamond | 10/04/2024

J'essaie d'expliquer l'observation que vous faites chez beaucoup de nos concitoyens que je partage.
Et pour être plus concis, je m'arrêterais sur une analyse partagée par l'immense majorité de ceux s'intéressant à la question : la France est un Etat avant d'être une Nation.
Et ça explique selon moi énormément la soumission française.
L'Allemagne, au contraire, et malgré les ravages qu'elle a subi, surprend encore par une certaine capacité de réaction.
Les pays scandinaves, l'Espagne, le Portugal aussi.
Chez les plus mal en point (au concours des condamnés, même à l'est, surtout depuis la guerre, je n'ai jamais cru à un oasis européen slovaque ou polonais), le Royaume-Uni est particulier du fait d'une corruption matérielle inégalée mais dans les cœurs, les autochtones sont beaucoup plus fiers de leurs nations (d'autant qu'au jeu du miroir aux alouettes de l'enrichissement, il y a finalement peu d'élus et les autres se raccrochent à tout ce qu'il le reste).
Les Pays-Bas, idem (corruption mais fierté).
Reste la Belgique, au stade le plus avancé de disparition. Comme par hasard, la seule nation encore plus artificielle que la France.

Alors le résultat sera plus ou moins le même partout mais en dehors des exceptions confirmant la règle (ou des catholiques, et encore, nous sommes un peu dans le même ordre d'idée, ceci expliquant sans doute "fille ainée etc,"), il n'y a pas lieu de s'étonner de l'apathie française typique.

Écrit par : An | 11/04/2024

An > Je ne suis pas d'accord, la France est autant une nation qu'un état. La raison de sa soumission m'échappe, mais je me demande si la fierté du pays qui s'est en partie faite sur ses "Lumières", sa philosophie, sa Révolution, n'a pas fini par lui donner un complexe de supériorité intellectuelle. Il n'y a plus qu'à lui faire admettre que l'immigration c'est la tolérance et que la nation c'est ringard pour que sa population veuille encore, même inconsciemment, garder sa place de leader.
Pour le reste de l'Europe, autant que je puisse en juger, votre constat semble assez proche de la réalité.

Écrit par : Pharamond | 11/04/2024

Intéressante discussion sur la relation plus que trouble entre la France et l'Allemagne - fatales voisins.
Objectivement, Napoléon III (le petit, dixit Hugo) fut une petite pute diplomatique et un piètre stratège militaire. Ceci explique cela (Hugo toujours).

Écrit par : La Bleue | 11/04/2024

Disons que la France hexagonale aura été une nation pendant 150 ans. Sinon , la nation française avant la IIIe République, c'est vaguement la Neustrie.
De la croisade des Albigeois aux guerres de Vendée en passant par les guerres de religions, les guerres basées sur les oppositions des peuples, des nations au sein du royaume de France sont trop nombreuses pour croire qu'il y ait une nation française auparavant. Les autres nations européennes se faisaient aussi la guerre en interne (Italie, Angleterre, Allemagne) mais c'était beaucoup plus leurs seigneurs que des visions du monde.
Même un pays comme l'Espagne plutôt bigarrée aura toujours (avant l'époque moderne au moins) fait corps autour du catholicisme.
Là dessus, la France aura aussi échoué. Et son laïcardisme forcené (que nous sommes obligés de constater aujourd'hui comme finalement surtout un anti catholicisme) donne l'impression d'être une réaction face à ce constat d'échec de ne pas avoir été digne de son titre de Fille ainée.

Sinon, bien d'accord sur le complexe de supériorité français. Comme je l'ai déjà observé, l'écrasante majorité d'expats rencontrés du RU à l'Australie en passant par Hong-Kong ou la Suisse conchiaient la qualité de vie en France (et pas seulement pour les taxes) mais restaient convaincus de la supériorité française dans son accueil et sa tolérance à l'Autre, alors que la plupart du temps, il suffisait de gratter un peu pour comprendre qu'ils ne gardaient pas beaucoup de bons souvenirs de l'Autre en France.

Enfin bien connu que la France est bien classé pour l'alcoolisme, les antidépresseurs et le cannabis (même si chaque "béquille" a d'autres raisons propres: la tradition pour l'alcool; le vice étatique pour les antidépresseurs qui récupère ce qu'il a donné, qu'il avait déjà auparavant pris; et... appelons ça le passé colonial ou la créolisation pour rester dans le PC pour la plante orientale).
Toute l'Europe de l'ouest est dans le même problème mais le déni semble plus important en France (ou en Wallonie).

Écrit par : An | 11/04/2024

@La Bleue
Il faut dire que France et Allemagne sont soeurs.
Tout comme France et Angleterre. Sauf que l'Angleterre s'est sentie chassée par la France (la Manche n'a jamais été rien d'autre qu'un fleuve avant la sinistre Jeanne d'Arc, faite sainte alors que proche de Gilles de Rais... allez comprendre) et a largué les amarres.
Quand l'Allemagne s'occupait plutôt de ses affaires que la France jalousait et cherchait à lui piquer, ce qui a fini par énerver l'autre.
C'est Louis XIV qui a commencé. Louis XIV qu'on présente comme le plus grand roi de France. Certes pour la durée du règne et un certain fleurissement économique mais ses guerres obsessionnelles en auront raison et la Révolution lui est directement imputable.

Et j'en finirai de critiquer la France mais c'est impressionnant de constater, sauf peut-être à l'époque des croisades, à quel point, malgré un territoire géographique réellement sans comparaison aucune en Europe et même dans le monde rapporté à sa taille (l'Hexagone, avant ses ronds-points et centres commerciaux, était vraiment un écrin paysager exceptionnel), ce pays n'aura jamais été que N2. À la remorque de l'Italie, de l'Espagne (même le Portugal), les.Pays-Bas, l'Angleterre, l'Allemagne.


Et toujours dans le conflit (le revers de sa position de carrefour du promontoire occidental eurasien, il faut dire, elle a beaucoup de frontières).

Écrit par : An | 12/04/2024

La Bleue > Pour le piètre stratège, sans doute puisque les faits semblent le confirmer, pour le reste je serai moins affirmatif ; Hugo n'étant pas très objectif quand il s'agit de Napoléon III.

An > Une nation se fait et se défait, peu importe la durée et jusqu'à aujourd'hui la France en était une.
Pour l'Italie on peut aussi remonter aux guerre de la Renaissance entre états italiens ou aux Guelfes et aux Gibelins, pour l'Allemagne à la Guerre de Trente ans si on veut y trouver des conflits internes. Ces deux pays ont d'ailleurs étaient unifiés que bien après la France.
Le Royaume-Uni ne l'est pas tant que ça, n'est pas vraiment "une" nation et s'en revendique.
Quant à Jeanne d'Arc elle n'a pas pu choisir ses compagnons d'armes et Gilles de Rais ne se baladait pas avec un nourrisson pendu par les pieds à sa ceinture. D'ailleurs son procès est assez controversé et sa culpabilité avec.

Écrit par : Pharamond | 14/04/2024

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