30/04/2019
Y'a plus d'respect ma bonne dame !
Un aperçu de la France de demain où Khaled court après Karim sous le regard pas très neutre de Rachid.
Quand la police ne fait plus la loi d'Investigations et Enquêtes
22:15 | Lien permanent | Commentaires (31)
Commentaires
Toujours les mêmes !?
Écrit par : Fraiche | 01/05/2019
"Quand la police ne fait plus la loi" Cela dépend devant quelles personnes ! Là, ils sont beaucoup moins vaillants que devant les gilets jaunes par exemple ?
Écrit par : alipie | 01/05/2019
Fraiche > Khaled, le policier, fait très bien son travail avec patience et efficacité. Pour le reste chacun tirera les conclusions qu'il voudra.
alipie > Je les trouve vaillants dans la vidéo, mais aussi bienveillants ce qui n'est pas toujours le cas face aux Gilets jaunes.
Écrit par : Pharamond | 01/05/2019
"Khaled court après Karim sous le regard pas très neutre de Rachid" : mais où est donc passé Mohammed - quand même, merde, quand même ?
Écrit par : téléphobe | 03/05/2019
Pour le plus grand plaisir de Bardella de Banlieues patriotes et des autres candidats souverainistes young leader de la rench American Foundation, amateurs de merguez et de semoule ou préférant Marocains et Maliens à Estoniens?
Écrit par : Sven | 04/05/2019
téléphobe > Il est derrière Rachid.
Sven > Je me contrefiche des Bardella, mais je ne suis pas sûr que les "Européens" venus de Bulgarie et de Roumanie que je croisent soient des chances pour le pays.
Écrit par : Pharamond | 04/05/2019
@Pharamond
Désolé de paraître monomaniaque, mais j'aime bien rappeler que dans quasiment l'ensemble des pays européens, les partis identitaires sont des formations politiques majeures voire même ont pris le pouvoir, alors que chez nous, les partis sur qui devraient se reporter nos voix sont souverainistes, que leurs dirigeants nient le grand remplacement et préférèrent les Africains aux Européens.
Les guillemets sont les bienvenus. Sur les origines des populations auxquelles tu fais allusion:
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0002929707612610
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0015988
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0048477
Soit dit en passant, ayant passer de bonnes soirées avec des Bulgares, des Roumains, ..., ils avaient généralement des idées plutôt saines. Et n'appréciaient guère d'être comparés aux Roms. Un peu comme si des Thaïlandais nous assimilaient aux racailles :
http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/affaire-le-paradis-thai-des-dealeurs-de-banlieue-14-04-2015-4692301.php
https://www.lci.fr/faits-divers/mort-du-jeune-sofiane-en-thailande-il-a-ete-decrit-comme-un-delinquant-cest-absurde-1505370.html
Écrit par : Sven | 04/05/2019
l’absence de casque n'est un problème que pour le pilote de l'engin. S'ils ont envie de se tuer où est le problème ?
Écrit par : Paul.Emic | 05/05/2019
Sven > C'est une des aberrations de notre époque : la peur d'appeler un chat un chat contribue à la confusion générale en jetant le discrédit sur l'ensemble pour ne pas "discriminer" la minorité en cause.
Pour le reste, je me contrefiche des partis politiques des pays étrangers parce que cela se passe ailleurs. Si un jour j'allais ailleurs je m'en préoccuperai. Et je me contrefiche des partis politiques français de tous les bords parce qu'ils sont incapables et/ou complices. Je voterai sûrement aux européennes de façon bête et méchante pour la même raison que je manifeste le samedi : pour avoir la tête de Macron.
Paul.Emic > Pas vraiment, en cas de blessure les soins potentiellement onéreux en incomberaient à la "collectivité".
Écrit par : Pharamond | 05/05/2019
C'est là où nos opinions divergent. Je vois les choses autrement ce qi ne veut pas dire que j'ai raison. Je crains que Macron ne démissionne pas et que l'on en reprenne pour 5 ans s'il se retrouve face à MLP au 2nd tour. Il a tout fait pour en 2017.
Si le RN prenait une raclée aux élections européennes (ce qui n'arrivera malheureusement pas), la position de MLP serait fragilisée. Ce parti empêche l'émergence de l'idée identitaire, est absent de tous les sujets importants: "migrants", terroristes, mariage pour tous et PMA/GPA, ..., n'a développé aucun mouvement de jeunesse, syndicat, journal, ... Tout le fric (les millions de la dernière présidentielle où sont-ils? Dans la poche des dirigeants de la Jeanne) et l'abnégation des militants ont servi à faire vivre et bien vivre ces escrocs de Le Pen. Il faut avoir en mémoire que tous les terroristes ayant sévi en France ces 3-4 dernières années ont des papiers français. Et que MLP voulait supprimer la double nationalité. Quelle nationalité conserveront les bi-nationaux? Celle qui donne le plus d'avantages, c'est-à-dire la nôtre.
Ce qui se passe ailleurs en Europe peut affecter la France via l'UE. J'espère que les alter-européens récolteront beaucoup de voix et que le pôle identitaire se renforcera au sein du parlement européen.
Écrit par : Sven | 07/05/2019
je suis d'accord avec vous Sven
Écrit par : Paul.Emic | 07/05/2019
@Sven: Rien à ajouter à ce que vous écrivez, les élections européennes sont le genre d occasion où le vote peut s avérer utile ne serait-ce que pour faire couiner du journaliste, quitte à voter pour la Bête Immonde autant que ce soit pour des partis comme celui de Renaud Camus...
Je reste comme vous effaré par l ampleur du racisme autorisé envers les peuples d Europe de l Est:l amalgame joyeusement pratiqué par les médias que vous décrivez plus haut n est étrangement appliqué qu à ces populations (à défaut de FDS à stigmatiser), les Goldstein de notre temps. La haine canalisée de cette façon n en est que plus virulente.
Désolé pour la ponctuation de ce post écrit depuis un dumbphone.
Écrit par : Benway | 07/05/2019
Attrister, voire inquiéter les journalopes, c'est amusant, mais cela ne mène à rien. Les voix des méchants, réparties dans plusieurs petites boutiques concurrentes (ce qui n'est pas très intelligent), ne seront *pas* additionnées et ne pèseront donc très exactement *rien* face au bloc UMPS rebaptisé macroniste.
Pour se maintenir au pouvoir et continuer à servir les intérêts de ses maîtres, Foutriquet 2.0 n'a même pas besoin d'être habile -- ce qui lui serait, au reste, très difficile. Il a sa milice armée, qui tient lieu de majorité quoi qu'il arrive. Quant aux solutions énergiques...
https://fboizard.blogspot.com/2019/05/le-pourrissement.html
L'une des moins mauvaises analyses lues sur le sujet :
https://institutdeslibertes.org/pour-qui-allez-vous-vraiment-voter-lors-des-elections-europeennes/
Je note au passage que tout le monde semble avoir oublié qu'a existé un monde avant le dolleuro, quand la tyrannie de Bruxelles n'était encore qu'une vague idée chez les *collaborateurs* Monnet, Giscard et autres traîtres.
Écrit par : Blumroch | 07/05/2019
Merci Blumroch,
L'analyse de Charles Gave est claire.
Ce sont les groupes qui comptent.
Écrit par : Carine005 | 07/05/2019
@Dame Kameradin Carine : Yapadkoi. ;-) M'avait semblé que M'sieur Gave connaissait son sujet. Au reste, un homme viré par Dupont "Young Leader" Gnangnan mérite d'être lu. ;-)
Bien aimé son avis sur l'UMP et son Bel-Ami -- ce qui me permet de recommander au passage *The Private Affairs of Bel Ami* d'Albert Lewin. Georges Sanders est, comme toujours, parfait.
Écrit par : Blumroch | 07/05/2019
@Blumroch
Après avoir été longtemps adversaire de l'UE, en ayant regardé de plus près, j'en suis devenu partisan. L'UE est ce que nous en faisons. Elle est parfaitement démocratique avec son conseil de l'Europe composé des dirigeants des pays membres, son parlement élu à la proportionnelle. Reste les grands méchants commissaires. Ils sont nommés (et démis quand c'est nécessaire) par les chefs d'état et de gouvernement. Si sont majoritairement élus des nationalistes, l'UE peut décider de fermer les frontières, de doter Frontex de moyens conséquents, ... On pourrait même avoir une armée commune.
Demandez-vous pourquoi les US étaient contre le Brexit, ont fait marche arrière sur la fin de l'OTAN, ... et pourquoi la Russie finance les souverainistes. De peur que le géant économique cesse d'être un nain politique.
Perso, la France, que dis-je la république seule, sans façon. Surtout avec les 66% de votant pour Marcon.
Écrit par : Sven | 08/05/2019
@SvenEtAlii : Vous le savez, Kamerad, "rares sont ceux qui méritent qu'on les contredise". Si vos propos ne m'avaient pas inspiré, depuis longtemps, une vive sympathie, j'aurais arrêté -- ou feint d'arrêter -- ma lecture à ce "parfaitement démocratique", secoué par un rire mauvais, quel que soit le sens attribué à "démocratique", et je me serais probablement abstenu de répondre sinon par une boutade. ;-)
Vous me pardonnerez d'y aller à grands traits et de manière désordonnée (je n'ai pas le temps de faire plus court ou moins mal construit), mais je ne suis pas un théoricien, pas même un intellectuel. Pire encore, je ne suis pas "démocrate", puisque je prône la liberté et la responsabilité, ne respectant que la cohérence et la compétence.
Et puis, l'importance de mon avis, même à mes yeux... ;-)
Dans *Les temps modernes*, Bardèche avançait que la nature des hommes importait plus que la forme des institutions. Certes, un peuple de dieux et de philosophes *pourrait* s'accommoder de n'importe quel régime et peut-être même de cette "union européenne" maudite, voire de l'ignoble "république" qui ose usurper un saint nom romain ; mais nous ne sommes pas des dieux et à peine, pour un petit nombre, des philosophes. A dire vrai, je ne suis pas certain que les hommes *intègres* soient *si* nombreux dans notre camp -- je ne donne pas dans l'angélisme, même exterminateur. ;-)
Faute d'instaurer l'anarchie rationnelle, faute de faire adopter la stochocratie, faute de n'accorder le droit de vote *et* de service qu'aux seuls ceusses qui auraient *démontré* mettre les intérêts du pays (je n'ai *pas* dit : les intérêts de l'empire supranational) avant leurs intérêts particuliers, tout gouvernement doit être considéré comme un ennemi. Le boucher n'est pas l'ami du veau, et s'il prétend vouloir son bien, c'est à proportion du profit qu'il en pourra tirer. La Boétie et Spooner l'ont dit avant moi, et plus clairement, et plus noblement.
*Les temps modernes* est un beau manifeste qui comporte pourtant quelques paragraphes malheureux : d'une part, sans doute en vertu de l'effet Nasser, deux ou trois formules étrangement élogieuses pour la religion d'amour, de paix et de tolérance ; d'autre part, et c'est presque pire, plusieurs réflexions qui pourraient aisément passer pour de la propagande eurolâtre et europhile -- "Quel rêve pourtant on pourrait faire ! Les nations d'Europe, redevenues fortes et saines, [...] oubliant leurs querelles, cherchant par leur union à faire un pays neuf, un continent nouveau surgi du vieux continent.". Et la même plume, un peu plus loin, reprochera aux nationalistes bernés par le Système (jusqu'à parfois s'être sacrifiés pour lui) de n'avoir pas été "absolus et intransigeants" ! Inutile de prétendre défendre la nation, si c'est pour ensuite souhaiter l'abolir au sein d'un empire ou d'une fédération -- toujours sous la domination d'un seul homme ou d'un seul pays, soit dit en passant. Pour ma part, je ne veux pas d'une France devenue région folklorique et touristique, si elle n'est plus une nation libre et indépendante.
Malgré sa lucidité habituelle[0], Bardèche s'aveuglait donc : les hommes comptent, évidemment, mais le type de régime *aussi*, qui *sélectionne* certains hommes pour le servir (*jamais* les plus intègres, *jamais* les plus sages, *jamais* les plus raisonnables, *jamais* les plus intelligents). C'est vrai pour une nation, ce l'est encore plus pour un regroupement -- d'ailleurs contraint par fraude et par force, "by hook or by crook". Vos "élections", à la proportionnelle ou non, ne sont que la *cooptation* des membres d'une caste de mafieux *désignés*, et cette fiction "légale" n'est *pas* légitime pour autant (si cette incroyable prétention n'était appuyée par une milice armée et par l'indifférence moutonnière des masses, elle ferait rire, comme fait rire le juridisme qui tient lieu de "justice"). Le suffrage, quelles qu'en soient les modalités, fonde une oligarchie, c'est-à-dire le pouvoir d'une caste, que le peuple *croit* choisir, quand les candidats ont *déjà* été approuvés par le Système. Vous rappeliez récemment que certaine entreprise familiale n'avait pas brillé dans l'*organisation* d'une résistance *efficace*, en France comme à Bruxelles ; dans le mauvais spectacle qu'il nous joue depuis des décennies, le Système metteur en scène a d'ailleurs encouragé cette entreprise qui a longtemps fort bien tenu son *rôle* : jouer les *utilités*.
Le régime que nous subissons est déjà dégradant pour l'intelligence et la dignité, et nous devrions maintenant en approuver un autre, encore plus tyrannique d'être à l'abri des représailles ? Asservis par la "république" et son idéologie de et pour crétins, nous serions libres sous la férule *maternelle* de Bruxelles ? Outre les moutons majoritaires dont le rôle se borne à voter comme on le leur ordonne, que les gens de "gauche" (ne pas rire), de "droite" (ne pas rire), du "centre" et que les libéraux "libertariens" (ne pas rire) soient favorables à ce despotisme supranational ne m'étonne pas. Mais des *nationalistes*...
La condamnation de la "république fromagère", comme la condamnation de l'Union Européenne des Républiques Solidaires Socialo-collectivistes, c'est son personnel de parasites, de tyranneaux, de crétins, d'incapables et de corrompus. UERSS, c'est plus qu'un mot facile : c'est un diagnostic.
Je ne crois pas beaucoup au "Nationalistes de tous les pays, unissez-vous !", surtout au sein du Tyranistan. On sait le mot de Chesterton sur les miracles, alors "faisons un rêve..." : ainsi, à supposer que de "vrais" nationalistes prennent réellement le pouvoir dans votre union européenne (ce qui est, convenez-en, fort improbable, à considérer ce que sont et ce que vont devenir les populations encouragées à *approuver* leurs maîtres pour sacrifier à l'*illusion* "démocratique"), je ne suis pas certain qu'ils iraient prendre de bonnes décisions, à commencer par l'abolition immédiate de toutes ces mesures folles adoptées par des bureaucrates ivres de leur pouvoir de nuisance, imposées par des minuscules dont l'idéologie se résume à ce seul mot : l'argent -- et non l'argent *gagné* honnêtement en exploitant au mieux ses talents, mais l'argent *extorqué* sous la menace ou *volé* en abusant des cervelles creuses.
On voterait bien quelques mesures symboliques, mais pour l'essentiel, on invoquerait le juridisme international, les traités irréversibles, "l'héritage des anciens" (!), la nécessité d'une très longue transition, le manque de "techniciens" pour "gérer", et la présence de certains pour l'éternité... L'énergie et la résolution feraient probablement défaut.
L'entrisme, c'est une stratégie qui ne fonctionne que pour les gauchistes. Tous ceux qui *prétendent* vouloir modifier un système de l'intérieur sont amenés d'abord à des compromis, ensuite à des compromissions puis à des trahisons qui les disqualifient aux yeux des honnêtes gens. Ainsi, soyez résolu à (ou prétendez vouloir) être un honnête professeur et vous finirez pourtant comme le malin (je n'ai *pas* dit : l'intelligent) Bellamy, au mieux comme Brighelli si vous avez un caractère un peu plus affirmé (encore le personnage a-t-il courtisé en vain le méprisable Blanquer, ce qui prouve qu'il n'a pas su lire la fiche de police du carriériste opportuniste !). Soyez résolu à être un journalope raisonnablement intègre (oxymore !), et vous devrez démissionner si vous n'entendez pas obéir à vos patrons sans même avoir reçu vos ordres -- et vous serez quand même sur la liste noire du Berufsverbot.
Même avec une longue cuillère, on ne dîne pas avec le diable.
Je ne sache *rien*, pour les populations asservies, de positif venu de l'EuroReich, sinon en faveur de ses oligarques et de ses valets. L'union dite "européenne" (jusqu'à la Turquie ? jusqu'à Israël ? jusqu'aux Afriques ?) n'ira résoudre aucun problème, parce qu'elle *est*, pour l'heure, le premier des problèmes auxquels nous sommes confrontés : l'interdépendance forcée, c'est-à-dire la fin de l'autarcie, c'est-à-dire la fin de la liberté (Bardèche avait prévu tout cela). Je veux bien qu'existent des alliances, limitées autant que révocables, entre *nations* pour tel ou tel projet économique ou même, parfois, sur telle ou telle ligne politique ; mais sauf à imaginer la domination sans partage d'un pays sur tous les autres pendant mille ans, je vois mal une entente harmonieuse, même sous la contrainte, régner entre *peuples* que tout sépare : langue, histoire et patrimoine génétique -- du moins jusqu'à nos temps de mélanges et d'importations *légèrement* imposés contre la volonté pourtant affirmée sondage après sondage. Avec l'effondrement des capacités intellectuelles, le problème se pose aujourd'hui différemment, j'en conviens.
Pour ma part, je suis indifférent à ce qui se passe *ailleurs*, et je ne me sens pas "concerné" par -- encore moins responsable de -- ce qui arrive à l'autre bout du monde ou même chez nos voisins. Je ne veux ni bien ni mal aux autres, que j'aimerais voir dans les mêmes dispositions vis-à-vis de la France. Les cultures européennes (et même quelques autres) ne me sont pas *entièrement* étrangères, car j'ai un peu lu et j'ai quelques notions d'histoire (et pas acquises en lisant Toynbee) ; j'ai pourtant plus en commun avec un Japonais ou même un Chinois qu'avec un Espagnol ou un Batave. C'est assez dire si je ne crois pas au grand EuroNatioReich faisant régner la concorde et la prospérité entre des peuples qui n'ont même pas une langue et des moeurs en commun.
Cette Europe que vous iriez approuver si elle était contrôlée par des "nationalistes" entristes et vainqueurs, je la vois par *essence* comme un immeuble façon R.D.A. de la grande époque, c'est-à-dire comme une termitière sous surveillance. Je préfère une maison individuelle. Ces institutions de Bruxelles que vous pourriez approuver en d'autres mains resteraient fondées sur le respect de l'argent[1] : je préfère les régimes et les hommes qui ont d'autres dieux -- et je ne parle pas des dieux venus du désert ou même des brumes nordiques.
Je connais assez bien les ricains, parfois fort sympathiques à titre individuel, mais odieux en troupeau (ils ne sont pas les seuls). Ils ont, au moins, ce cynisme candide que de faire passer *leurs* intérêts avant tout, quels que soient les discours de propagande destinés aux naïfs chez eux ou chez les autres (personne n'est d'ailleurs obligé de les *croire* ; quant aux invocations à l'idéologie de la Conscience Universelle, de la Liberté et de la Démocrassie...). Ils encouragent, voire suscitent, tout ce qui peut nuire à leurs rivaux -- et ils ont parfaitement *raison*. S'ils ont souhaité cette union "européenne", c'est dans *leur* intérêt -- et c'est parfaitement normal. Personne n'est obligé de suivre les épisodes de la comédie "Nous sommes pour", "Nous sommes contre" donnée pour amuser la galerie et faire croire à une dialectique fictive.
Dans une partie d'échecs, on ne joue pas en faveur de l'adversaire.
Je tiens quand même à vous rassurer : je ne suis pas Français à cause de nos contemporains (presque) tous indignes de leur passé, mais à cause de (presque) tous ceux qui les ont précédés. Je n'irais pas mourir pour Berlin ou pour Bruxelles, comme je n'irai pas mourir pour Marseille ou pour la "république". La France d'aujourd'hui ne m'inspire plus qu'une profonde tristesse. Une France indépendante qui vivrait en autarcie[2], seule, austère et digne, me conviendrait parfaitement, une France qui serait à l'image de celle évoquée par Cassen s'adressant ici à ses anciens amis gauchistes, aussi nuisibles que les naufrageurs de la fausse droite et du vrai marais :
https://www.breizh-info.com/2018/11/19/105999/la-france-est-en-train-de-crever-et-vous-vous-taisez-le-terrible-requisitoire-de-pierre-cassen-contre-ses-anciens-camarades
(Je n'entre pas dans les querelles pour ou contre Cassen, sans intérêt ici)
Mais je suis lucide : c'est devenu impossible[3], sauf à retrouver une énergie et une volonté collectives ayant presque entièrement disparu.
Faute de France, si j'avais le choix, j'aimerais encore mieux vivre au Grand Fenwick qu'aux Etats-Unis d'Euroland... à condition de changer la devise du pays qui est, comme vous le savez si vous avez lu *The Mouse that Roared*, "Nay Yea". Contrairement aux apparences, ce n'est pas le grand n'importe quoi de Foutriquet 2.0 qui, ayant récusé toute logique, croit pouvoir énoncer tout et son contraire dans un charabia pénible ; c'est ici le résumé d'un mouvement dialectique hégélien (le nom est allemand mais l'adjectif est français, d'où les accents) exposé par le chevalier fondateur du Duché, l'Anglais Sir Roger Fenwick, qui déclarait avoir retenu trois principes de ses deux années d'études à Oxford :
1) un "Aye" peut devenir un "Nay" comme un "Nay" peut devenir un "Aye" à condition d'insérer un nombre suffisamment élevé de mots entre les deux mots ;
2) Dans un débat, le vainqueur a toujours raison ;
3) La plume est sans doute plus forte que l'épée, mais le discours de l'épée est à la fois plus clair et plus tranchant.
Un dernier mot : de mon vivant, le "géant économique" qui avait vocation à n'être plus un "nain politique", c'était la Bochie -- celle d'après 45, qui maintenant réclame le droit d'utiliser nos bombes à sa guise et même de prendre notre place dans je ne sais plus quel machin international. Si Foutriquet 2.0 est un Gauleiter aux ordres et si l'Allemagne aime tellement une "union européenne" à ses ordres, c'est qu'existent de bonnes mauvaises raisons à cela.
[0] "Nous ne sommes plus au temps des conquêtes, les conquêtes ne suffisent plus, *elles ne sont pas assez sûres*, nous entrons dans le temps des migrations. La défaite que nous préparent les démocraties modernes ne sera pas une sujétion, elle sera une transplantation." (Bardèche, *Les temps modernes*)
Nul besoin de mensonges fondés sur les perturbations du climat : la logique, la froide logique, la logique seule...
[1] "L'homme des temps modernes et l'homme des démocraties ne font qu'un. C'est le produit d'une société qui n'a su mettre aucun pouvoir au-dessus de l'argent *et qui veut toutefois avoir bonne conscience*." (Bardèche, *op. cit.*)
[2] "Ce qui est la marque même du nationalisme et ce qui constitue le *casus belli* avec le grand capitalisme est essentiellement l'*autarcie*. [...] Le geste de l'indépendance demeure le même à travers les siècles, il consiste à refuser de payer tribut." (Bardèche, *op. cit.*)
"Et voilà justement ce qui fait que votre fille souffre parfois d'une pénurie de médicaments, quand d'autres clients, ailleurs, ont payé un peu plus cher les laboratoires indiens qui nous les vendent depuis que, sous prétexte de misérables économies, nous ne les fabriquons plus, pour le plus grand bénéfice des amis du président et de ses ministres..." dirait un Molière contemporain, qui d'ailleurs, obéissant à son roi, n'aurait jamais attaqué un sujet de ce genre.
"Et voilà justement ce qui fait que l'argent qu'on vous vole directement sur votre compte est employé à votre anéantissement..."
[3] "Il n'y a pas de miracles. Il n'y aura pas de miracles. Nos pays sont pourris. Le règne de l'argent, le désir de l'argent est un chancre qui nous a dégénérés. Il n'y a plus d'hommes. Il y a des larbins qui pensent à leur pourboire et qui comptent leurs sous. Il y avait de la grandeur en eux, il y avait de la force en eux, il y avait de la gaieté. Il y a un demi-siècle qu'on leur ment. Leur vanité et leur demi-instruction est le tambour sur lequel on bat le rappel. Cette pauvre petite vie stupide que la ploutocratie leur a faite, on leur en montre les trous et les poches, on l'agite devant eux comme un piteux haillon, et on leur crie : "La démocratie changera tout cela." Ils le croient, les malheureux, et ils suivent, la langue pendante, depuis cinquante ans, le camion sur lequel est installé l'orchestre du cirque. Ils n'ont pas encore compris que la "démocratie" sert justement à perpétuer tout cela. Comme des chiens dociles, ils surveillent jalousement le niveau des diverses formes que prend la sacro-sainte Pâtée et se mordent entre eux au nom du Salaire, de l'Emolument, du Traitement, de la Retraite et de l'Echelon. Ils n'ont jamais songé qu'en tirant un bon coup sur la chaîne, cela changerait peut-être les données de la question. [...] Ils aiment leur fausse démocratie. Ils l'ont dans la peau. C'est tellement plus confortable que les régimes énergiques. Ils aiment la manière dont ils crèvent ; simplement parce qu'ils y sont habitués." (Bardèche, *op. cit.*)
Écrit par : Blumroch | 08/05/2019
Gloups. Désolé pour les répétitions. Or donc, cette facétie à la Vermot pour ramener un très léger sourire après mon avis sur l'abominable u.e. : on sait que les cinglées féministes voulaient qu'on rendît "femmage" à je ne sais quelle Varda ou Vargas récemment disparue. Je vois bien une de ces rabiques, invitée à écouter le splendide *Te Deum* de Marc-Antoine Charpentier :
https://www.youtube.com/watch?v=MxZQ1ODN1iU
répondre avec le plus grand sérieux : "Non, je ne vais qu'au thé des femmes".
Bon, j'avoue : j'aurais voulu trouver le mot du Kamerad EQUALIZER chez Dame Kameradin Carine : "l'ordinaire d'un pays sous pouvoir mondialiste auquel je suis Kalergique". ;-)
Écrit par : Blumroch | 09/05/2019
Merci Blumroch !
Donc, on ne cherche pas à faire grossir de groupe austro-italo-hongro-polono-etc au parlement de ladite UE ?
Donc, exit l'avis de Gave, si j'ai tout suivi.
Oder je me trompe?
Écrit par : Carine | 09/05/2019
@Dame Kameradin Carine : J'ai un slogan pour Loiseau Ladinde : "Votez pour qui vous voulez, mais votez Foutriquet 2.0 !" ;-)
Gave et Sven n'ont pas tort, *évidemment*, mais le vote pour les nationalistes ne changera, ce me semble, *rien* ou presque. Mais ce n'est que mon avis, parce que je suis pessimiste. De fait, j'aurais tendance à être de plus en plus favorable au goudron et aux plumes -- probablement parce que je suis méchant. ;-)
Écrit par : Blumroch | 09/05/2019
le problème - et je ne me mets pas horrs du lot - c'est que nous tombons tous d'accord sur le constat, à savoir que la sortie dev la spirale ne peut plus être politique, mais que nous sommes tous aussi nombreux à ne pas être capables de passer à la la vitesse supérieure, style goudron et plumes ou plus si affinité.
Écrit par : Paul.Emic | 09/05/2019
@Paul-Emic : L'explication tient en un mot (deux pour les puristes) : le *nombre*. Les lucides sont en minorité et même rejoints par ceux qui commencent à peine, et difficilement, à ouvrir les yeux, ils restent une minorité.
Écrit par : Blumroch | 09/05/2019
Sven > Moi non plus je ne crois qu'il va démissionner, le Système n'en veut plus mais ne veut pas créer de précédent alors il va le garder cahin-caha jusqu'aux prochaines élections et s'en débarrasser pour une femme ou un métis ou un vieux sage selon le goût du moment.
Pour le reste je me félicite que certains peuples aient des dirigeants qui semblent plus penser à eux que les nôtres, mais après ? Jusqu'à quand ? Est-ce transposable en France ? Qu'en est-il réellement au quotidien dans ces pays ? Je souhaite la mort de l'UE condition sine qua non pour penser la politique autrement. Les eurosceptiques qui siègent à Bruxelles me laissent sceptiques justement.
Enfin, tant que le verrou de la Mémoire n'aura pas sauté ou que l'économie ne se sera pas effondrée il n'y a strictement rien à attendre de neuf puisque tout le monde se complaît dans ce système irréformable. Les Gilets jaunes, pour qui j'ai quelque sympathie, sont par exemple de simples cocus qui viennent de le constater...
Blumroch > Merci pour le lien. Bonne synthèse (mais mauvaise conclusion de Charles Gave).
Écrit par : Pharamond | 09/05/2019
@Pharamond : Gave est, comme Combaz, un grand optimiste. Comme eux, j'aimerais bien voir les crapules rendre des comptes ; contrairement à eux, je suis presque certain que cela n'arrivera pas.
Écrit par : Blumroch | 09/05/2019
L'optimisme ne mène à rien en lui même, il peut seulement être profitable dans l'action, en donnant l'exemple ; des actions folles ont parfois fait basculer l'histoire parce que des personnes croyaient à l'impossible. Tant que cela reste de la théorie ce n'est pas plus utile que mon pessimisme voire moins à cause de son effet narcotique.
Écrit par : Pharamond | 09/05/2019
@Pharamond : Fantastique, science-fiction et jeux vidéo m'ont habitué à l'impossible et même à l'inimaginable. Crom (ou n'importe quelle autre divinité car je ne suis pas sectaire à l'excès), pour une fois dans son éternité, irait exaucer un voeu tout simple : que les crapules, grandes ou petites, au pouvoir soient *miraculeusement* transportées, accompagnées de tous ceux qui dans leur entourage profitent de leur situation (car on les oublie trop souvent, les profiteurs collatéraux, et j'entends ne pas séparer les parasites), dans les zones où règnent les importés qu'ils nous imposent. Désarmés, comme nous.
C'est presque un adynaton. ;-)
Écrit par : Blumroch | 09/05/2019
Il faudrait écrire un roman sur le sujet même s'il ne trouverait pas éditeur.
J'ai appris un nouveau mot ;-)
Écrit par : Pharamond | 09/05/2019
@Pharamond : Euh... le mot, c'est *miraculeusement* ? ;-)
Le roman tiendrait en un mot : couic ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 09/05/2019
Non non, c'est le mot qui sonne comme un nom de pharaon ;-)
Et même "Quick couic !"
Écrit par : Pharamond | 09/05/2019
@Pharamon : Vrai qu'Adynaton fait assez nom de pharaon égyptien pour la série *documentaire* *Stargate* -- qui nous confirme les découvertes de Robert Charroux et de von Daniken. ;-)
D'autant plus excellent que Quick, ce me semble, affirme fièrement être compatible avec les traditions culinaires les plus récentes. ;-)
Écrit par : Blumroch | 09/05/2019
@ Blumroch
Toutes mes excuses pour ma réponse tardive. Merci pour votre argumentaire détaillé. Je vous sais fort peu démocrate. Je ne le suis guère plus. D'ailleurs, quand on évoque le droit de vote donné aux femmes, je réponds souvent: Et pour quels résultats! la république ne peut que s'en féliciter. Vous interpréterez comme vous voudrez.
Je vous suis parfaitement quand vous dites: "c'est son personnel de parasites, de tyranneaux, de crétins, d'incapables et de corrompus". On est bien d'accord sur le constat. Qu'on les envoie au parlement français ou au parflement européen, les dégâts sont les mêmes. Bardèche, que je découvre petit à petit, et que Pharamond et vous citez abondamment et fort à-propos, avait malheureusement compris dans le funeste de la situation. Les meilleurs Européens sont tombés entre 1914 et 1945. Ce sera difficile de s'en relever.
Que de l'UE rien ne soit venu de positif ou presque - la charte des langues régionales et minoritaires, quelques sanctions économiques contre les US, ... font exception - est évident. Le personnel politique y est le même que dans les états nations. Pour la France, les députés FN/RN élus soit-disant pour défendre nos intérêts avec les mains propres et la tête haute (mais aussi voleurs que les élus de LRPS - prononcer l'herpès) ont même voté en faveur des traités trans-nationaux (bande de fdp. La grosse et le con du mois se seraient trompés de bouton. C'est dire s'ils prennent leurs électeurs pour des demeurés et s'ils sont incompétents - on me souffle à l'oreille que les deux ne sont pas incompatibles).
Le seul avantage que je vois à l'UE est son poids économique. La France seule ou même l'Allemagne seule ne pourrait se permettre de prendre des sanctions coutre les usa. L'UE le peut. L'arabie saoudite n'ira pas risquer un conflit commercial avec le géant économique UE pour faire plaisir aux usa. Alors qu'avec la France seule, elle ne se gênerait pas. La Russie a attaqué l'Ukraine car hors UE. Elle ne se permettrait de faire la même chose avec les états baltes ou la Finlande. C'est pour cela que les USA et la Russie, aimerait bien la faire imploser pour n'avoir face à eux que des petits états malléables.
Écrit par : Sven | 26/05/2019
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