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14/09/2016

Une occupation

Hier, j'ai dépassé deux hommes d'une trentaine d'années adossés à une maison, un pied posé contre le mur, les avant-bras tatoués, une coupe et des vêtements à la mode. Ils avaient le teint mat, le cheveu noir et l'un d'entre eux parlait un jargon de l'est de l'Europe dans son iPhone. Ils semblaient attendre et pour l'instant leurs yeux détaillaient pesamment les filles qui passaient sur le trottoir en s’efforçant d'ignorer leurs regards entendus. En voyant le spectacle navrant de l'arrogance de ces hommes je me suis demandé ce qu'on avait bien pu faire au Bon Dieu pour mériter ça : pour se faire envahir par des individus qui ne respectent ni leur pays d'accueil ni leurs habitants, pour ne pas pouvoir tenter ou dire quoi que ce soit pour sa défense ou celle des siens sans se faire traiter de raciste par ses propres compatriotes et sanctionner par sa propre justice. Je me suis senti humilié comme on peut l'être dans un pays occupé où seuls les envahisseurs et les collabos s'épanouissent pleinement.

Made in Japan

On sait qu'en 1937 après s'être emparé de Nankin les troupes japonaises se livreront à maintes atrocités sur la population et les prisonniers.

Dans Nankin, la cité de la vie et de la mort de Lu Chuan on peut voir cette étonnante marche de la victoire de l'armée impériale. Malgré le contexte funeste, il est difficile de nier la force esthétique qui s'en dégage :