Marine et puis c'est tout !

 

 

Que voilà une belle affiche ! Tout est bleu et Marine a les yeux perdus dans le lointain, l'avenir - sans doute le sien plutôt que celui de son pays. Mais, dites donc, où est la flamme ou une simple mention de son parti ? Il n'y en a pas, rien, nada ! La dame est tellement persuadée que la classe politique n'a plus rien à proposer et que la situation lui est propice qu'elle s'imagine déjà au deuxième tour. Plus besoin des gris-gris à papa, même son patronyme lui pèse. Ne dit-on pas Marine, tout simplement ? Elle sera élue sur du vide, grâce à la magie de son prénom et de son état-major qui ratisse large. Malheureusement elle n'incarne plus rien, sinon une sorte de RPR un peu costaud dans les paroles. Elle sera battue et elle aura éparpillé l'héritage dont, d'ailleurs, elle se contrefiche. Pauvres électeurs ! Pauvre France !