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25/05/2011

Service compris (4)

DSK a une tête de coupable. Soit, l'enquête n'est pas terminée, sa culpabilité reste encore à prouver et sa condamnation ne dépend pas de moi (heureusement pour lui), mais il a une tête de coupable, c'est comme ça. Déjà, avant l'affaire, je lui trouvais un air de gros renard chafouin se pourléchant les babines en regardant de la volaille s'ébattre dans une basse cour mal gardée. Depuis, les photos le montrent non pas comme un innocent victime d'une monstrueuse erreur judiciaire mais plutôt comme un puissant à qui des fâcheux feraient des tracasseries pour des peccadilles, l'homme d'affaire international dont l'embarquement serait retardé par un employé trop zélé de l'aéroport. On attend un peu crispé que tout rendre dans l'ordre parce que tout rentrera dans l'ordre, bien-sûr, mais en attendant on est irrité par ce sans grade visiblement jaloux et aigri qui cherche évidemment à se venger de sa médiocrité. Surtout ne pas le provoquer, on a déjà perdu assez de temps comme ça, et puis il s'agit forcément d'une méprise ou de quelque chose qui concerne les autres voyageurs et dont on est dispensé. Il arrive cependant que l'employé voit son zèle récompensé et que l'avion décolle sans son prestigieux passager qui constate, effaré, que le monde continue à tourner sans lui.

24/05/2011

Musique (233)

 

Ludovico Einaudi

Fuori dal mondo 

The Amplifetes

Somebody new

 

Andrea Rossi

Hypnagogia

 

22/05/2011

Service compris (3)

 

"DSK, c’est la gauche bobo, la gauche branchée et vide-gousset. Cette gauche conspiratrice et désossée, d’hommes d’affaires et de descentes aux enfers (ou au Panthéon, c’est selon) dont parle si bien Karl Marx, et qui nous rappelle le fourre-tout socialiste du 10 mai 1981 : « A côté de "roués" ruinés, aux moyens d’existence douteux et d’origine également douteuse, d’aventuriers et de déchets corrompus de la bourgeoisie, on y trouvait des vagabonds, des soldats licenciés, des forçats sortis du bagne, des galériens en rupture de ban, des filous, des charlatans, des escamoteurs, des joueurs, des souteneurs, des tenanciers de maisons publiques, des écrivassiers, bref, toute cette masse confuse, décomposée, flottante, que les Français appellent la bohême. »

La Bohême ! Les bobos ! Nous y sommes ! Cette gauche est arrivée au pouvoir le 10 mai 1981, date-anniversaire de l’attaque allemande dans les Ardennes : pour le coup oui, nous pouvons parler, nous les derniers patriotes, des heures les plus sombres de notre histoire. Mitterrand le carbonari est arrivé avec son passé trouble et sa poignée de main souillée, avec son ramassis d’instituteurs illuminés, de francs-maçons frelatés, d’aventuriers antiracistes, avec sa clique de banquiers anarchistes, de chaoticiens bien tempérés et de chanteurs un tiers mondains. Depuis on a compris qu’en France il n’y avait plus ni règle ni Etat sauf pour les tout-puissants. Jean-François Revel rappelait quelque part à quelle vitesse la police française, devenue (et on la comprend) si avare de ses efforts, avait retrouvé en une heure le sac volé d’une ministresse socialiste dans le vieux Paris enturbanné par ses soins et ceux de son parti d’en rire. Pour les socialos, c’est vive les potes, pour les Français c’est prenez la porte.

En digne rejeton du mitterrandisme, DSK a déshonoré la France. La France décrétée antisémite et pétainiste par la génération racaille du mitterrandisme, et qui n’ose plus juger les maquereaux qui la gouvernent, et qui, paradoxe de l’histoire agonisante de notre oxydent, envoie ses élites se faire prendre la main dans le sac au pays du puritanisme militant. Après les enfants de Pétain, vive les fils de pub les menottes au poing !

Rendez-vous en mai 2012 tout de même. Nous avons encore une chance de ne pas terminer comme la grenouille de la fable de Welles, s’ils ne truquent pas les érections, pardon, les élections..."

Nicolas Bonnal

Via Zentropa

Histoire... (67)

 

 

Extrait du documentaire History of World War II : Hiroshima 

Filmer Hiroshima

 

20/05/2011

Mai

Un courant d'air frais passe par la fenêtre que j'ai ouverte en grand pour chasser la chaleur accumulée pendant la nuit. La journée promet d'être chaude, mais pour le moment le contraste entre l'atmosphère de la pièce et l'air qui y pénètre me donne de légers et délicieux frissons. De l'autre côté de la rue me parviennent les cris intemporels des enfants d'une maternelle. Je met un peu d'ordre sur le bureau, sans hâte, avec l'impression qu'un mouvement ou un bruit mal mesuré troublerait la limpidité de l'instant. Je sais pourtant par expérience que je me dois de faire quelque chose, rester immobile dans mon fauteuil à essayer de saisir plus intensément le sortilège qui s'empare de moi ne le ferait au contraire que s'évaporer plus rapidement. Ce matin, pendant ces quelques minutes je crois bien avoir été heureux.

Récréation (48)


 

Le bêtisier des assurances (9)

 

  • Lorsque le feu a pris dans ma cuisine, mon mari n'avait pas terminé ses travaux de peinture : il y avait deux murs blanc sale, un vert propre et le dernier moitié sale moitié vert propre. La fumée a noirci le vert propre et l'eau des pompiers a fait des traces jaunes sur le blanc sale et le plafond (de couleur indéterminée). C'est maintenant toute une histoire de choisir une couleur qui ne jurera pas trop avec le reste. Pouvez-vous en toucher un mot à l'expert ?

  • Louis a décédé le 2 mars et énuméré le 4 du même mois.

  • M. B... m'a blessé au pied en me donnant un coup de main pour scier du bois.

  • Ma déclaration que je vous fait sous le seau du serrement, c'est que c'est un accident avec un gros camion de chez Bolart, mais le garagiste s'est trouvé pris et l'auto n'est pas faite, j'espère que vous avez tout fait pour que je touche.

  • Ma fausse sceptique a débordé occasionnant des dégâts. Je m'interroge sur la compétence du maçon qui a réalisé les travaux.

  • Ma femme est enceinte, je vous envoie mes petites affaires dans ce papier.

  • Ma femme étant tombée malade, j'en ai pris une autre pour la remplacer ; comme c'est une jeune fille, dites-moi ce que je dois faire.

  • Ma femme m'a laissé seul pour aller habiter ailleurs. Faut-il communiquer à mon assureur le nom de la personne qui vit maintenant avec moi ?

  • Ma femme s'entête à vouloir conduire à nouveau la voiture quand elle sera à la retraite. Je lui ai dit que vous nous feriez payer plus cher parce qu'elle n'a pas conduit depuis dix ans et que vous aviez dit qu'elle était novice, mais ça lui fait plaisir. Pas de payer plus cher, mais d'être encore novice à son âge.

  • Ma mère est bien malade. Elle a mal aux jambes et ne peut descendre l'escalier pour les changer.

  • Ma rue a changé d'adresse.

  • Ma voiture a été heurtée, alors qu'elle était en stationnement, par un automobiliste qui effectuait une marche arrière. En rédigeant le constat amiable, j'ai commis une erreur : j'ai signalé que j'étais à l'arrêt et non en stationnement. Puis-je faire marche arrière ?

  • Ma voiture a subi d'importants dommages corporels.

  • Ma voiture était en travers mais l'adversaire avait diverses possibilités de m'éviter qu'il n'a pas songé à utiliser.

  • Ma voiture gênant la circulation, un Portugais m'a aidé à la mettre sur le trottoir, ainsi que ma femme qui rentrait de son travail.

  • Maintenant, tout est clair, car j'ai demandé des explications à la banque qui m'a donné l'assurance suite à mon emprunt. On m'a dit que si je ne pouvais pas les rembourser, l'assureur les rembourserait à ma place mais qu'il faudrait que je le rembourse quand je pourrais rembourser ce qu'il aura remboursé.

  • Mes dents sont tellement mauvaises que je peux mâcher que du potage.

  • Messieurs, je tiens a vous préciser que la blessée Mlle D... est bien ma femme, mais pour ce qui est de sa panne corporelle je ne donnerais aucune suite. Je ne prends donc intérêt qu'en ce qui concerne la réparation de ma voiture que j'ai besoin journellement.

  • Moi je vous dis que la demoiselle a rien, ses bas sont même pas filés alors elle a pas à se plaindre de ses jambes. D'ailleurs j'ai bien vu quand on faisait les pourparlers que ses jambes ne l'empêcheraient pas de marcher.

  • Mon adversaire a pris la fuite sans laisser sa carte, mais ce que je peux vous dire, c'est que ma voiture était garée face à l'église de l'Immatriculée-Conception.

  • Mon assurance incendie couvre mon mobilier pour une somme illimitée, mais je m'aperçois que la cotisation est également sans limite.

  • Mon assureur m'avait téléphoné pour me dire qu'il m'envoyait un avenant. Le lendemain, j'ai reçu la visite d'un inspecteur de la compagnie, pas avenant du tout.

  • Mon chien lui a mordu la jambe et il a dit qu'il se ferait rembourser sans problème parce qu'il avait le bras long.

  • Mon enfant n'a pas une bonne glande tyrolienne.

  • Mon épouse ne cuisine pas plus mal qu'une autre, mais je serais plus tranquille si vous ajoutiez au contrat d'assurance de la maison une garantie contre les intoxications alimentaires.

  • Mon fils ne peut être civilement responsable de cet accident puisqu'il est militaire.

  • Mon fils va prendre des cours pour piloter un petit avion. Je voudrais savoir si les assurances que j'ai chez vous le garantissent contre le vol ?

  • Mon grand danois a avalé les boucles d'oreilles en or de ma femme. Elles valent près de 2 000 €. Elles étaient sur la table de chevet. Le chien les a vues, a bondi et les a avalées. Vous me demandez de vérifier si je ne pourrais pas les retrouver : j'aimerais savoir pendant combien de temps je dois vérifier les excréments de mon chien.

  • Mon mari est en creventorium, on lui a fait un plumeau au thorax.

19/05/2011

« Heinrich ! Sors de ce corps ! »

 

Tiens, si on parlait de la Croisette ? Non pas pour y débattre de la compétition mais pour noter l'infortune du réalisateur Lars von Trier. Ainsi donc notre artiste qui s'est spécialisé dans le nauséeux bizarre volontiers obscène a affirmé lors d'une interview (je rapporte juste ses paroles pour éviter que l'AFP ne me fonde dessus) :

« Je dis que je comprends l'homme [Adolf Hitler]. Ce n'est pas vraiment un brave type, mais [...] je compatis un peu avec lui. »

« J'ai longtemps pensé que j'étais juif, j'étais très content d'être juif [...]. Mais j'ai découvert que je n'étais pas juif [...], que j'étais nazi, parce que ma famille était allemande, ce qui m'a aussi fait plaisir. »

« Je comprends Hitler. Je pense qu'il a fait de mauvaises choses, absolument, mais je peux l'imaginer assis dans son bunker à la fin. Bien sûr, je ne suis pas pour la Seconde guerre mondiale, je ne suis pas contre les juifs. Je suis avec les juifs bien sûr, mais pas trop... Parce que Israël fait vraiment chier. »

« Ce que je veux dire à ce propos, c'est que j'aime vraiment beaucoup Albert Speer, Même s'il ne fut peut-être pas l'une des meilleures créatures de Dieu, il avait ce talent qu'il a pu exercer [sous le IIIme Reich]. »

Voilà l'objet du délit, le délire provocateur d'un "artiste" voulant faire le malin devant les caméras. Mais voilà, notre bon Lars aurait mieux fait de plaisanter avec le christianisme, l'homme occidental ou avec tout ce qu'il veut mais pas avec le tabou suprême et absolu : le nazisme et donc avec la Shoah. On ne peut pas comprendre Hitler même pour blaguer, on le maudit, point ; ni apprécier le talent de Speer, il a fricoté avec le Bête et a été condamné à Nuremberg, c'est dire. Le verdict n'a pas traîné, Lars peut ranger son smoking et faire ses valises : il est exclu du Festival. On va pouvoir continuer à y faire les marioles et à y bouffer des petits gâteaux entre gens de bonne compagnie.