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17/03/2024

Théâtre

Aucun de ces pitres ne me fera croire qu'il se lève chaque matin en ayant le cœur aussi brisé qu'il le dit à propos de l'Ukraine martyrisée. Je ne crois pas davantage dans la sincérité de leurs envolées contre la Russie. Tout ceci, c'est du théâtre. Chacun veut montrer à la collectivité qu'il a les sentiments aux bons endroits en exhibant le plus répétitivement et le plus bruyamment possible ses émotions meurtries, ses passions excitées et sa moralité révoltée, avec toute la grandiloquence qui caractérise les mauvais comédiens. C'est du pur mimétisme qui s'inscrit dans un désir plus ou moins conscient, plus ou moins assumé de se conformer socialement au groupe pour s'assurer de ne s'en jamais faire exclure. Ces démonstrations émotives sont des manifestations d'adhésion au consensus comme l'étaient leurs envolées contre les «antivax» et les «complotistes». La réalité est qu'ils se fichent bien de la vérité scientifique, de la vérité tout court, de l'Ukraine, de la Russie, de Raoult, des vaccins. Tous ces sujets sont pour eux des bornes kilométriques qui leur servent à toujours suivre la route qui mène vers le confort intellectuel et social. Ce n'est pas que vous soyez «complotistes» ou «poutinistes» qui les dérange, c'est qu'en sortant de cette route vous leur faites la démonstration qu'elle existe et par-là vous leur imposez d'admettre qu'eux n'ont jamais eu le courage de s'en écarter. Nous avons en face de nous non des esprits éclairés ou des démocrates aiguisés mais simplement une belle bande de pétochards mentalement embourgeoisés qui cherchent à maquiller leur apathie intellectuelle en empathie morale. Jamais ne nous devrions céder un mètre de terrain à ces coquilles vides.

Jonathan Sturel

Le 16 mars 2024 sur X

 

 

Carte blanche (60)

Laissée à Kobus van Cleef

Crépuscule des vampyrs et continent obscur

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

Sixième partie

Septième partie

Huitième partie

Neuvième partie

Dixième partie

Onzième partie

Douzième partie

Treizième partie

Quatorzième partie

Quinzième partie

Seizième partie

Dix-septième partie

Dix-huitième partie

Dix-neuvième partie

Vingtième partie

Vingt-et-unième partie

Vingt-deuxième partie

Vingt-troisième partie

Vingt-quatrième partie

Vingt-cinquième partie

Vingt-sixième partie

Vingt-septième partie

Vingt-huitième partie

Vingt-neuvième partie

Trentième partie



mais qui t'es toi, tête de noeud? là c'est Jean-Eudes qui, mal réveillé, se purge de ses humeurs peccantes (rien à voir avec le pacanier et ses noix)
le petit payday, tronche de premier communiant, si l'on ne tient pas compte du regard assassin, le petit payday donc, s'insurge
onques n'a traité un anal, ennobli par le foutre reçu, sans en payer le prix
et le prix se profile à l'horizon avec des terroristes ioucrainiens , 5ème colonne infiltrée sur le territoire immense de la sainte Russie
un claquement de doigts, les sbires, dont on se demande comment ils ont retrouvé nos traces respectives, un claquement des doigts donc, les sbires se saisissent de l'ami Jean-Eudes
je pourrais faire intervenir le mutant, sa triste fiancée Joxepi, qui a suivi de lin la catabase, ou bien même Pharamond quoique , dans cette taïga désolée, il ne se manifeste pas sous forme de rondins mais de spores et de racines
non, c'est compère l'ours, emblématique du pays, qui se pointe, alléché visiblement par le fumet que dégage la troupe des néfastes, aïl, souffre, et une fragance animale, le foutre avalé et éructé, un andrichor (néologisme pratique formé sur le post fixe grec ancien "ichor" qui nous a donné odeur et un préfixe, l'ignichor serait l'odeur du feu, le pétrichor l'odeur de la pierre, le gynichor, la ciprine)

 

mais compère ours parait difforme, bossu pour ainsi dire
on sait que le cou et les épaules de l'animal sont un peu forts d'habitude, mais là...comme s'il arborait un sac à dos
on en est là lorsque les antrustions du payday cravatté commencent à passer à tabac Jean Eudes
rafale de directs à l'estomac, le malheureux ayant les bras maintenus dans le dos par un sbire
nos autres compagnons sont tenus en respect par la cinquième colonne bandériste et ne peuvent intervenir
sous la grêle de coups, notre ami défaille, puis tombe dans les pommes
l'assemblée des néfastes triomphe, l'anal en tête
tiens fumier, ça t'apprendras à te payer ma fiole!
sa cour crache sur notre malheureux ami et leurs salives mélangées ont une odeur foutreuse
toutefois, leurs ricanements s'atténuent puis finissent par s'éteindre
peut être le signe que quelque chose se passe?
l'ours, qui était loin à l'horizon s'est rapproché
on distingue mieux l'excroissance qu'il porte sur le dos
c'est Vladimir!
oui Vladimir, le seul, l'unique!

 

Il revient, Vladimir, sans cadeaux dans sa hotte
Il revient et il n'est pas content, du moins, il n'en a pas l'air
Mais comment lire les sentiments sur son visage marmoréen ?
Car il a le faciès figé, on suppute une sclerodermie, une double paralysie faciale ?
Ou carrément l'expression de l'ennui profond que produit cette rencontre?
En tout cas l'ours stoppe sa marche pataude et Vladimir descend avec élégance, bien mieux que moi lorsque je démonte de ma bécane
L'assemblée est restée médusée, le doigt sur la queue de détente du pistolet ( pour les hommes de main) ou dans l'oignon du partenaire ( pour les hommes politiques et les diplo franzouzes)
Une voix, un gémissement plutôt, s'élève, poussé par on ne sait qui
Saisissez vous de lui !
Mais l'ordre est intimé avec si peu d'assurance que Vlad a toute latitude de passer à l'attaque
Les premiers nervis sont désarmés d'une chiquenaude, un autre qui voulait s'opposer plus frontalement se retrouve à terre, la tête retournée à 180 degrés, le pauvre mesquin voit enfin ses fesses sans miroir

 

Jean-Eudes se relève, fait péter ses muscles, envoie dinguer ses tortionnaires, un de chaque coté
puis il les rattrape par le colback et leur cogne la tête l'une contre l'autre
faut pas faire chier le béarnais!
des mains tremblantes s'insinuent dans les holsters pour cramponner les crosses de forts rigoustins, mais la volonté manque pour les brandir, repousser le cran de sécu puis braquer nos amis
ha, tu trembles, canaille!
la troupe de malfaisants tombe à genoux, suppliante
ils promettent d'abjurer, de ne pas recommencer, de se faire petits et humbles
ils en appellent à notre humanité, notre grandeur d'âme, notre bonté, pitié, gentillesse
serons nous superbes et généreux?

 

À la bonne heure !
Nous allons donc disposer de ces gredins
Vlad, superbe et généreux, tourne le dos un instant pour gratouiller son ours dans le cou
Un malfaisant perfide, celui là même qui tentait de faire une cohn bendit spéciale à la fille patate, ou sa réincarnation (après tout, dans la littérature, tout est permis) ou son sosie, en profite pour lui sauter sur les épaules, histoire de le maîtriser
C'est mal connaître la formation des agents du défunt KGB
Une esquive, une reprise d'équilibre, une fente avant le kinjal à la main et voici le pédo qui contemple, incrédule, ses intestins coulant entre ses doigts
Puis il s'abat au sol en implorant le ciel, en appelant sa mère ( qui ne viendra pas)
Il entre alors en agonie, suppliant Vlad d'abréger ses jours mais autant supplier une porte de prison
Fallait pas faire chier le moujik
Ça servira de leçon aux autres

 

Pour l'instant, les autres sont sagement assis, tassés les uns contre les autres, les mains sur la tête, en espérant une hypothétique libération de la part de leurs vainqueurs
Vainqueurs qui, perdus dans la toundra, sans ressources, moyens ou boussole, ne peuvent pas décemment s'encombrer de prisonniers
Qu'en ferions nous ?
Comment les surveiller, les nourrir, les abriter ?
Comment mater les révoltes serviles qui ne manqueront pas d'avenir lorsque le choc de la défaite et de la capture se sera dissipé ?
Autant de questions dont débattent blum, Jean eudes, le grand karpatique ( et pourtant on lui a rien demandé), le mutant, les pasdars et nos tendres compagnes
L'ours de Vladimir décide pour nous en faisant une moisson de têtes d'un mouvement ample de faucheur de vent
Un peu en appui sur le membre postérieur, si vous voyez, une merveille de cinématique animale car, à mesure que le nombre de têtes décapitées s'accroît, la force du geste et sa vitesse diminue
Et pourtant....
Il s'arrête pile à la trogne du petit payday à souliers bien cirés, ce qui enchante les pasdars qui avaient reluqué son fessier bien entretenu par des séances de sport en salle (on vous dira pas où) et un nombre incalculable de longueurs à la piscine molitor ( perso, j'estime que si djieu avait voulu que l'homme nage, il lui aurait collé des écailles et des nageoires)

 

Nous supposons donc que la gravure de mode paiera sa survie de sa continence anale
Prix modique lorsqu'on voit les cadavres convulsés, étêtés et evisceres avec lesquels l'ours se distrait, les poussant d'une patte négligeante
Déjà on voit une louche lueur passer dans les yeux d'onyx de nos amis
Ils disparaissent au coin d'un valon, en serrant de près leur nouveau jouet et, au bout de peu, on entend les clameurs du misérable dont le pôle sud encaisse les assauts furieux d'abbas
À la question muette de Pharamond, Blumroch répond distraitement "ha bin il mettra des couches "
Mais où trouver des couches ?
On est au milieu de nowhere, dans l'altai, la Sibérie ou l'oural, l'auteur n'a pas encore déterminé la localisation précise
Mais peut-être qu'un flou géographique ajoute à la puissance poétique ?

 

Nos amis pasdars reviennent de derrière la croupe de terrain où ils ont fait leurs petites affaires avec le petit payday savamment décoiffé ( maintenant, le voilà ébouriffé, les yeux exorbités et la démarche incertaine)
Ils sont tout farauds, en se rebraguettant avec ce mouvement universellement connu du mâle qui plie un peu les genoux pour se remettre les génitoires d'aplomb dans le cague brailles, les braies, le froc, le falzar, le grimpant, les caousses
Peut être lâchent ils un vent sournois, vite dissipé dans l'immensité de la toundra

 

Maintenant, comment expliquer que deux amants de longue date comme le sont nos deux pasdars, comment donc expliquer qu'ils se soient rués sur le petit Gabriel ?( allez je déflore le sujet, il se prénomme Gabriel ou gaby pour les intimes, c'est à dire ceux qui ont honoré ses soubassements)
En dépit même de la relation éclair qu'ils ont entretenu avec la fille patate
Hé bien c'est qu'ils prisent la nouveauté, le renouvellement, le neuf, le moudern !
Un clou chasse l'autre, un anus idem, surtout s'il n'exhale pas de louches senteurs
Voilà pourquoi la fidélité n'est point une vertu mais un vice dans leur milieu, en ce sens qu'elle prive la communauté d'une paire de partenaires toujours disponibles

 

Le probleme des surnumeraires etant resolu par la disparition des sbires et l'adoption de l'esclave sexuel Gabriel, on se tourne alors vers Vladimir, qui, nous le supposons, attend sagement a cote de son ours

 

surprise
il a disparu
resurprise
l'ours aussi
par contre, les cadavres des sbires de zirliski, cinquième colonne (ou même plus) sont toujours là, leur sang s'est figé dans le froid sibérien
Gaby, que nos amis pasdars ont honoré chacun d'une vigoureuse saillie sans préliminaires, Gaby est toujours là, ses pompes rutilantes s'enfonçant dans la tourbe, sa cravate défait pendant sur son plastron , rejoignant les cernes sous ses orbites et ses joues bien affaissées par l'irrumation forcée à laquelle il fut contraint

 

Evidemment, on s'interroge
Des corps, mais pas de responsables....comme une epiphanie....
Le temps se rafraichi, il est l'heure de partir, d'autand que le coin est assez desole
Point de frondaisons touffues, de bouleaux, ou de notofagus antarticus ( il s'en trouve sous ce lattitudes, c'est vrai, regardez sur ouikipaydia si vous doutez)
Quelques buissons desquels la faune locale (xaral, chevre de siberie, moufflon et tout a l'avenant tire sa subsistance)
Bref, c'est pas avec ca qu'on va se rechauffer en faisant une flambee

 

mais une autre parenthèse littéraire transporte nos amis dans une isba
chauffée
étanche (les rondins qui en constituent les murs ont été fermement assujettis et les interstices qui persistent ont été obturés d'un mélange de paille et de terre)
bien approvisionnée, avec la kacha qui bouille sur le poële et le lard qui se ramolli sur le fourneau, et qui commence à rissoler
avec un couchage de compétition, on distingue un lit avec édredon, ça tombe bien pour la très belle Emesse qui va entrer dans les douleurs de l'enfantement
hola, ça ressemble pas à la légende de boucle d'or et des trois ours?
si, un peu, vous êtes d'accord

 

alors, banco, on s'installe, les femmes font de la charpie, comme dans les romans d'aventure, les hommes sont conviés à aller patienter dans le froid, on fait bouillir de l'eau (comme toujours lors des interventions médicales en zone censément défavorisées-mais par rapport à quoi?-)
et là, en tournant et virant aux alentours de l'isba, on tombe sur un moujik qui tient en laisse un zek, zek dont la trogne nous dit bien quelque chose
Blum le dévisage....puis Léon...on dirait que c'est....Alexei!
ho bon gû!
oui, c'est lui!
celui qui réfute les bateaux (sobriquet forgé sur son blaze, essayez, vous l'adopterez) et qui ripouille le pognon des soviétiques puis des vronzais fabriquants de savonettes

 

bin, on le croyait mort!
t'es pas mort, Alex?
non, non, chuis bien vivant, touchez ma bosse monseigneur
Blum tâte, ouiche c'est du vrai , du vrai de vrai, pas du cochon, de l'humain
le moujik tire sur le lien qui l'unit au zek, allez, on repart, y a encore de la route à faire
on s'interroge, mais où allez vous donc, nos nouveaux amis?
vers Vladivostok, le zek est élargi, on va le libérer, histoire de se refaire la cerise dans les médias occidentaux

 

à ce moment précis, un sénile, quelque part dans l'empire du mensonge, se laisse guider la main pour appuyer sur le bouton atomik
il sait pas pourquoi d'ailleurs, un conseiller lui a suggéré ça pour emmerder Vlad et son nounours
tout ce qu'on sait , c'est que le missile balancé depuis une base en Alaska, décrit une large courbe, passe au dessus du Kamchatka puis pique sur l'extrème est sibérien, et pète quelque part au dessus de nos amis, du zek AlexeÏ de son moujik de gardien, sans compter le petit payday précieux
tous tués d'un seul coup
changés en chaleur et lumière, pour reprendre les termes de la chimie stokastique ou de la thermodynamique
mais ce n'est que le début de la partie, mes pauvres zamis

 

car oui, en dépit de la mort instantanée et, tous comptes faits, miséricordieuse de nos héros, la partie continue
dans les glaces groenlandaises, un énorme ratrack surgit de dessous un glacier qui dissimulait une base secrète ex-soviétique, il pète tout sur son passage, cascades de glace gelées, amoncellements de glaçons, glaces noires, vertes, moirées, breum, puis il se fige sur ses chenilles, des hommes, bien emmitouflés en descendent, tirent à grand peine sur la bâche gelée qui camoufle de contenu de la remorque
un missile....un amour de petit missile nickelé, brillant, scintillant , qui est mis à feu illico
il s'élève dans le ciel, puis pique vers les capitales européennes, au sud
évidemment, tout le système d'alerte du NORAD se met à vibrer, hurler, claironner "alarm!"
des chasseurs sont déroutés depuis les berges de la mer noire, depuis les rives de la baltique, pour se porter à la rencontre de la menace, déjà des calculateurs itèrent la trajectoire et rentrent les coordonnées dans les commandes de tir des équipements de bord des pilotes, pareil pour les patriots dont les batteries, en islande, norvège et grosse bretagne, sont activées
c'est chose d'autant plus fastoche que le-dit missile ne trace pas à des vitesses hallucinantes, on dirait qu'il a pas allumé la post combustion

 

Mais voila que le rafale en tete de la patrouille deroutee depuis sa mission de surveillance de la baltique, ce rafale donc, encadre le missile dans le colim' de son ecran tete haute, sans prendre le temps de s'interroger, il active son scalp, tire, vire de bord, reste aux aguets pour une nouvelle frappe eventuelle

 

Le scalp trace, trace vers l'objet volant russe, voyez comme il est lent, sans style aucun, le bougre, un vrai moujik!
Et pas une manoeuvre pour eviter notre fier missile tricolore, quel balourd, bordel de moi, ou sont les armes magiques des ruskoffs, ces missiles hypersoniques, ces leurres informatiques, ces IEM?
Au moment ou le scalp va le toucher, le cigare russe explose
Un gigantesque nuage rose se repand dans les cieux, parsemme de petits coeurs scintillants et de licornes bleues en elastomere qui descendent au bout de parachutes arc en ciel
Puis le scalp vronzais detonne par la dessus, carbonisznt les parachutes, les coeurs scintillants et les licornes tombent sur les rivages suedois et jutlandais ( l'incident s'est produit en haute atmosphere au dessus de la scandinavie)

15/03/2024

Pépiements (193)

Il est fascinant de voir une population se repaître des bienfaits d'une société bâtie par leurs ancêtres tout en tolérant une idéologie dominante qui ne passe pas une journée sans traiter ceux-ci d’imbéciles ou de crapules.

13/03/2024

Pépiements (192)

En Russie des prêtres bénissent les chars en partance pour l'Ukraine :

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Pendant ce temps à Bruxelles :

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Pépiements (191)

Une fois que l'on a compris que tout ce qu'on a fait jusqu'à présent n'a servi à rien, que ce qu'on peut faire avec les moyens dont on dispose actuellement est voué à l'échec et que le point de non-retour a déjà largement été dépassé que peut-on encore faire ?

10/03/2024

Un peu d'humour (60)

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07/03/2024

Pépiements (190)

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Où est-ce qu'on signe ?