08/01/2017
Le manifeste
La version PDF du petit livre du mathématicien philosophe Theodore Kaczynski : Le manifeste de 1971 – L'avenir de la société industrielle. Surnommé "Unabomber" par les médias après ses actions terroristes il y avait exposé ses théories, moins démentes qu'on pouvait l'imaginer.
Citation extraite de l'ouvrage :
"Si le système s’effondre, les suites en seront également très pénibles. Mais plus le système s’accroît, plus les conséquences de sa destruction seront désastreuses. C’est pourquoi, s’il doit être détruit, il vaudrait mieux que ce soit maintenant."
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06/01/2017
Exterminons les génocidaires !
L'hypocrisie des bien-pensants : à propos de "Chez Nous", film anti-Front National
Cette courte et très intéressante vidéo de Vincent Reynouard m'inspire deux remarques à chaud :
- Toutes les courbettes et les reniements, élégamment appelés normalisation, de Marine n'y feront rien : elle est trop blanche, trop blonde et toujours trop "à droite" pour la sphère médiatico-artistique garante autoproclamée du bien, du beau et du progrès : elle restera à jamais une sale facho. Quelque part c'est assez comique.
- Les gentils intellectuels prompts à voler au secours du faible, du marginal, de l'incompris, du maudit même s'il s'agit du pire salopard ne trouvent rien à redire aux exactions, quand ils ne les encouragent pas, commises envers le facho. Parce que l'estampillé facho est évidemment un partisan plus ou moins avoué du diable Hitler coupable d'avoir décidé qu'un peuple n'avait pas le droit d'exister, il n'a donc lui-même aucune légitimité, par un juste retour des choses, à vouloir prétendre à être protégé par la société ni même à tout simplement continuer à vivre. D'où l'utilité de certaines lois iniques empêchant toute contestation sur certains faits historiques afin de faire perdurer cette logique tyrannique tout en permettant aux gardiens du Système de prendre la pose héroïque du résistant désintéressé ou pathétique de la victime en quête de justice.
19:30 | Lien permanent | Commentaires (11)
05/01/2017
Darwinisme
23:52 | Lien permanent | Commentaires (13)
04/01/2017
Terroir caisse
Dans le village un arrêté municipal antédiluvien spécifie que les nouvelles constructions doivent avoir un revêtement "ton pierre". J'y ai vécu ma jeunesse et à l'époque la consigne était scrupuleusement respectée. Aujourd'hui le texte est toujours en vigueur, mais les maisons qui poussent comme des champignons sont de toutes les couleurs et la mairie s'en contrefiche.
De Hambourg à Porto et de Brest à Riga tout doit être banalisé, mondialisé, seules les particularités climatiques permettront encore une certaine différenciation des architectures, la nature est inégalitaire. L'homme déraciné, aventurier nomade de la post-modernité en quête constante d'une existence plus confortable doit y être partout chez lui. Pour faire bonne mesure, on conservera quelques villages classés avec festivals folkloriques pour touristes, paradis sans âme des tiroirs-caisses. Les régionalistes se félicitent de la mort de la nation, leur vieille ennemie, l'entité impériale qui la remplacera sera plus lointain et plus conciliant s'imaginent-ils. Et puis de toute manière ils s'en moquent du moment qu'ils ont leur patois en option au baccalauréat, leurs panneaux bilingues et les crédits de Bruxelles. Le projet cosmopolite de monde multicolore tant vanté est en passe de se réaliser, on connaît le stade suivant. Le principe est le même que pour la peinture, séparée sur la palette et mélanger avec parcimonie les teintes donnent une œuvre intelligible où les contrastes leur permettent de jouer entre elles et de se mettre mutuellement en valeur, mélangées dans le pot elles donnent un gris sale.
16:50 | Lien permanent | Commentaires (12)
03/01/2017
Musique (441)
Les tendres souhaits de Charles-Henri Ribouté, mis en musique par Antoine Albanèse et interprété par Claire Lefilliâtre et Le Poème Harmonique
Que ne suis-je la fougère,
Où, sur la fin d'un beau jour,
Se repose ma bergère,
Sous la garde de l'amour ?
Que ne suis-je le zéphyr
Qui rafraîchit ses appas,
L'air que sa bouche respire,
La fleur qui naît sous ses pas ?
Que ne suis-je l'onde pure
Qui la reçoit en son sein ?
Que ne suis-je la parure
Qui la couvre après le bain ?
Que ne suis-je cette glace,
Où son miroir répété,
Offre à nos yeux une grâce,
Qui sourit à la beauté ?
Que ne puis-je par un songe,
Tenir son cœur enchanté ?
Que ne puis-je du mensonge
Passer à la vérité ?
Les dieux qui m'ont donné l'être,
M'ont fait trop ambitieux.
Car enfin je voudrais être,
Tout ce qui plaît à ses yeux.
Source : Wikipédia
La fille au roi Louis (anonyme du Xve siècle) interprété par Claire Lefilliâtre et Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique
Le roi Louis est sur son pont,
Tenant sa fille en son giron ;
Elle se voudrait bien marier
Au beau Déon, franc chevalier.
« Ma fille, n'aimez jamais Déon,
Car c'est un chevalier félon ;
C'est le plus pauvre chevalier
Qui n'a pas vaillant six deniers.
J'aime Déon, je l'aimerais,
J'aime Déon pour sa beauté.
Plus que ma mère et mes parents,
Et vous, mon père, qui m'aimez tant.
Ma fille, il faut changer d'amour,
Ou vous entrerez dans la tour.
J'aime mieux rester dans la tour,
Mon père, que de changer d'amour.
Et vite, où sont mes estafiers,
Mes geôliers, mes guichetiers,
Qu'on mette ma fille en la tour :
Elle n'y verra jamais le jour. »
Elle y fut bien sept ans passés
Sans que personne la put trouver.
Au bout de la septième année,
Son père vint la visiter :
« Bonjour, ma fille, comment vous va ?
Hélas, mon père, il va bien mal :
J'ai un côté mangé des vers,
Et les deux pieds pourris ès fers.
Mon père, avez-vous de l'argent,
Cinq à six sous tant seulement ?
C'est pour donner au geôlier,
Qu'il me desserre un peu les pieds.
Oui-da, ma fille, nous en avons,
Et des mille et des millions :
Nous en avons à vous donner,
Si vos amours voulez changer.
Avant que changer mes amours,
J'aime mieux mourir dans la tour.
Eh bien ma fille, vous y mourrez,
De guérison point vous n'aurez. »
Le beau Déon, passant par là,
Un mot de lettre lui jeta :
Il y avait dessus écrit :
« Belle, ne le mettez en oubli ;
Faites-vous morte ensevelir,
Que l'on vous porte à Saint-Denis ;
En terre, laissez-vous porter,
Point enterrer ne vous lairrai. »
La belle n'y a pas manqué,
Dans le moment a trépassé ;
Elle s'est laissée ensevelir,
On l'a portée à Saint-Denis.
Le roi va derrière en pleurant,
Les prêtres vont devant en chantant :
Quatres-vingts prêtres, trente abbés,
Autant d'évêques couronnés.
Le beau Déon passant par là :
« Arrêtez, prêtres, halte-là !
C'est m'amie que vous emportez,
Ah ! laissez-moi la regarder ! »
Il tira son couteau d'or fin
Et décousit le drap de lin :
En l'embrassant, fit un soupir,
La belle lui fit un souris :
« Ah ! voyez quelle trahison
De ma fille et du beau Déon !
Il les faut pourtant marier,
Et qu'il n'en soit jamais parlé.
Sonnez, trompettes et violons,
Ma fille aura le beau Déon.
Fillette qu'a envie d'aimer,
Père ne l'en peut empêcher ! »
Quatre ou cinq de ces jeunes abbés
Se mirent à dire, tout haut riant :
« Nous sommes venus pour l'enterrer,
Et nous allons la marier ! »
Source : Chants populaires français
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Ça vous dit ?
Sous le Haut Patronage de
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Sous le Patronage du
Parlement européen
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02/01/2017
Canonisation
Hollywood a déjà son film à la gloire de Barack Obama : Barry de Vikram Gandhi. Donald Trump y aura-t-il droit bientôt ?
Voici ce que nous en dit AlloCiné : « Le jeune Barack Obama, Barry pour ses amis, arrive à New York à l'automne 1981 pour faire ses études à l'université Columbia. Dans un environnement au racisme rampant et où la criminalité fait rage, Barry, tiraillé entre diverses sphères sociales, s'efforce de maintenir des relations de plus en plus tendues avec sa mère, originaire du Kansas, son père kenyan, avec qui il est brouillé, et ses camarades de classe. Barry est l'histoire d'un jeune homme aux prises avec les fléaux que ce pays, pour ne pas dire le monde, combat toujours, 35 ans après. »
20:38 | Lien permanent | Commentaires (7)