C'est vu (12)

Snowpiercer, le Transperneige est un film fantastique de Bong Joon-ho. Après une catastrophe climatique - les hommes ont encore joué aux apprentis sorciers - la Terre est entièrement gelée, seul un gigantesque train la parcourt encore, les misérables à la queue et les privilégiés à l'avant. Évidemment les laissés-pour-compte se révoltent et leur chef finit par arriver à la tête du train où le maître des lieux lui explique que pour que tout tourne bien chacun doit rester à sa place.

Comme souvent avec les longs métrages tirés d'une bande dessinée c'est visuellement très réussi mais scénaristiquement beaucoup moins avec des incohérences à la pelle (à charbon) et une terrible impression de déjà vu avec son microcosme régi de manière autoritaire comme allégorie de l'humanité. Tout cela reste cependant un film distrayant le temps de son visionnage – il faut passer outre son extrême violence. Les dernières images par contre sont ambiguës, si certains y on vu une conclusion heureuse - une adolescente asiatique et un enfant noir s'en sortent, on peut aussi y voir une morale cruelle : l'humanité est pourrie mais la nature est sans pitié - ils aperçoivent un ours polaire pas forcément amical. Ceci dit, comme c'est réalisé par un Coréen et que ça parle de la lutte des classes les critiques français ont très majoritairement aimé, je n'y ai pourtant vu rien d'autre qu'une critique à la hache de la malignité des nantis.

Émulsion

L'être humain n'est pas un animal solitaire. L'homme individualiste actuel n'est qu'une illusion, un avatar artificiel et ponctuel créé par la société de consommation - en fait, la destruction des anciennes communautés traditionnelles n'en a que produit d'autres informelles plus facilement manipulables et donc plus conformes au système. L'homme est clanique. Est-ce un bien ou un mal ? Peu importe, mais c'est tout le problème des grands et beaux systèmes qui obligent certains peuples à vivre ensemble sans demander leur avis. Les systèmes se maintiennent un moment par la force, mais se défont-ils – et ils se défont toujours - et c'est l'étripage de masse comme en Afrique depuis la décolonisation ou dans les ex-pays socialistes après le chute de l'URSS. L'Union Européenne nous prépare la même chose.

 

Le foot mène-t-il à la Shoah ?

« Mais j’ai une question : pourquoi devrais-je penser à la communauté juive quand je marque un but ? »

Nicolas Anelka dans une interview au journal Metro.

 

L'intégralité de l'article est à lire, je pense,  quoi qu'on puisse penser de l'individu

Complexité du droit international public

Quelques exemples européens :

La Pologne refuse en 1939 d'organiser un référendum auprès de la population de la ville de Dantzig majoritairement allemande pour savoir si elle veut être rattachée à l'Allemagne. C'est normal puisqu'elle lui avait été donnée par le Traité de Versailles.

L'URSS annexe en 1945 une partie de la Pologne peuplée majoritairement de Biélorusses et d'Ukrainiens. C'est normal puisque ces régions avait été perdues en 1920 suite au conflit russo-polonais.

La Pologne annexe la même année la Prusse-Orientale, la Poméranie et la Silésie pourtant peuplées majoritairement d'Allemands. C'est normal puisque ces régions seraient historiquement polonaises.

La Croatie reconquièrent la Krajina en 1995 bien qu'elle soit peuplée en majorité de Serbes. C'est normal puisque cette région est historiquement croate.

Le Kosovo quitte officiellement la Serbie en 2008 parce qu'elle est indépendante de fait suite aux bombardements de l'OTAN sur la Serbie. C'est normal puisqu'elle est majoritairement peuplée de non-Serbes.

Mayotte devient en 2009 un département français sans demander l'avis des Français. C'est normal parce que les Mayottais sont majoritairement d'accord.

La Crimée rejoint en 2014 la Fédération de Russie suite à un référendum local. Ce n'est pas normal.

Parfois c'est le peuple qui compte, parfois c'est le territoire, parfois c'est l'histoire, toujours la force ; qu'on ne vienne pas me parler de justice.

Rideau !

Le peuple se désintéresse de la chose publique permettant ainsi à une oligarchie coupée du pays réel de gouverner sans en référer à quiconque. Une minorité s'engraisse alors que les autres cherchent à survivre serait-ce au prix de leur dignité le citoyen cédant la place au sujet. Les puissants utilisent des supplétifs étrangers issus de l'immigration-invasion-colonisation afin de prendre et d'exercer un pouvoir arbitraire jusqu'au jour où ceux-ci comprendront qu'ils n'ont qu'à bousculer le bouffon installé sur le trône et de s'y installer devant les yeux des habitants d'origine qui auront compris que l'histoire s'écrira dorénavant sans eux. Notre monde ressemble à celui des derniers Romains.

 

Parce qu'il faut bien dire un truc sur les municipales et ses conséquences

La joue encore rougie par la claque qu'il vient de prendre aux élections, Hollande affirme avoir reçu le message de l'électeur-consommateur (je n'arrive plus à voir en lui ne serait-ce qu'une ombre de citoyen), tripatouille la composition de son gouvernement et... c'est tout. Ben, il n'a pas bien compris tout le message, le bougre, sinon il aurait pris ses cliques et ses claques et aurait fui l'Élysée comme le nuisible indésirable qu'il est devenu. Là, non, il a bien assimiler la légère bouderie des Français mais il reste, pour la cantine sûrement. Par contre il va agir, après tout cela ne fait que deux ans qu'il est a son poste, le temps de repérer les lieux, maintenant qu'il ne se perd plus en allant aux toilettes il pense enfin à faire quelque chose. Ils ne doivent pas avoir les neurones bien connectés au PS ou alors il se f... royalement de notre binette. Comme c'est Valls qui prend le commandes laissées par l'ectoplasme Ayrault, ça confirme si c'était nécessaire la thèse de la moquerie monumentale. Valls, c'est celui qui voit des quenelles partout, qui fait matraquer et arrêter les manifestants parce qu'il l'a décidé, qui se la joue "Deux flics à Miami" avec Taubira mais en mélangeant un peu les coupables et les victimes, qui a épousé Israël en convolant avec Gravoin, qui est capable de se dire patriote sans s'étrangler et qui n'aime pas mais alors pas du tout les gens de notre bord. J'ai comme l'impression qu'on va en baver.

La pin-up du mois

Source : inconnue