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27/11/2007

Panier (2)

Lu dans le journal Métro du lundi 26 novembre 2007 :

 

Quelques idées reçues sur le pouvoir d’achat

 

Le pouvoir d’achat baisse-t-il ?

Non, il augmente mais moins qu’avant et pas pour tout le monde. Explications : le pouvoir d’achat des Français a globalement augmenté de 2,3% en 2006, selon l’Insee. Mais depuis 2003, cette hausse est en moyenne de 1,9%, un chiffre bien loin des 3,4% annuels enregistrés entre 1998 et 2002. Sans compter que le budget du logement, considéré par l’Insee comme une dépense d’investissement, n’est pas pris en compte. De plus, la hausse du pouvoir d’achat concerne surtout les revenus supérieurs : les 5% des foyers les plus riches ont bénéficié d’une hausse moyenne de 1% de leur pouvoir d’achat entre 2002 et 2005, tandis que les 10% des plus pauvres ont de leur côté accusé une tendance à la baisse. La flambée des prix de l’essence et de certains produits alimentaires de base (pain, pâtes, lait…) touche donc surtout les ménages aux revenus modestes et contribue au sentiment que leur niveau de vie se détériore. D’autant que, si les hauts salaires s’envolent, la grande majorité des salariés constate de son côté une stagnation de sa rémunération.

Une hausse de la consommation est-elle indispensable pour relancer la croissance ?

Pas si sûr : actuellement, la consommation soutient déjà la croissance. La relance passe plutôt par une remise en question de la politique commerciale de la France, un dossier autrement plus épineux à traiter. Explications : la machine à consommer fonctionne plutôt très bien depuis cinq ans, selon la plupart des experts. La consommation des ménages a augmenté de 2,6% en 2006, soit plus vite que le produit intérieur brut (PIB). Les Français devancent dans ce domaine les Britanniques, les Allemands et les Italiens, entre autres. En réalité, la faiblesse de la croissance française s’explique par l’état déplorable de son commerce extérieur (près de 30 milliards d’euros de déficit en 2006) et par son taux d’investissement trop faible.

La consommation rend-elle plus heureux ?

Non, le moral des ménages ne cesse de baisser alors qu’ils consomment de plus en plus. Explications : alors que la consommation des ménages se porte bien, on répète à l’envi que le moral des Français est en berne et qu’ils n’ont pas confiance en l’avenir. En fait, le lien de causalité entre moral et consommation est de plus en plus remis en question. Ainsi en avril dernier, un colloque de l’OCDE sur le bonheur a conclu à l’inadéquation des indicateurs de croissance économique lorsqu’il s’agit de mesurer le sentiment de bien-être des populations. “Le produit intérieur brut ne fait pas le bonheur”, a d’ailleurs déclaré à cette occasion Enrico Giovannini, le chef statisticien de l’OCDE.

 

CLAIRE COUSIN

 

 

 

Donc, le sentiment que le pouvoir d'achat baisse viendrait des foyers les plus pauvres. Quelle idée saugrenue aussi de leur demander leur avis !

Pauvres, d'ailleurs, qui ne pensent qu'à l'argent, s'obstinent à se nourrir de produits alimentaires de base et à rouler en voiture malgré les conseils avisés de Madame Lagarde.

De toute façon peu importe puisque la croissance ne dépend pas de la consommation et que le chiffre de la croissance, j'imagine, c'est ce qui intéresse le plus les Français.

Et pour finir, un peu de sagesse : lors du dernier colloque de l'OCDE sur le bonheur (c'est tout de même émouvant de savoir que ces gens se préoccupent de notre bonheur) le chef statisticien de l'organisation a déclaré que « le produit intérieur brut ne fait pas le bonheur ». J'en reste sans voix.

Méchant garçon (18)

- Aujourd'hui j'ai choqué une collègue en appelant les casseurs de la racaille.

- Et ?

- Et c'est bien dommage.

- De l'avoir choquée ?

- Non, que des gens puissent avoir peur des mots à ce point.

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Marnes-la-Coquette (92)

Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette

21/11/2007

En mémoire

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Alexander Volkov

Rainy day

La vie en rose

Il y a quelques années, alors que j’étais serveur dans un petit bar de quartier, j’avais sympathisé avec un SDF. Il avait pour particularité de ne consommer que du lait fraise. Trois ou quatre fois par mois, il venait discuter avec moi, il me disait mettre tout son argent sur un compte pour aller vivre en Australie. Bien sûr là-bas, cela ne serait pas facile, mais peu importait, il n’en démordait pas. Parfois en allant faire mes courses je le voyais faire la manche près du supermarché. Je m’arrêtais discuter un moment avec lui. Je ne lui donnais jamais d’argent, je pensais, à tort peut-être, que cela aurait pu le vexer, je me contentais de lui offrir son lait fraise de temps à autre quand il me rendait visite. Un jour, il a disparu, j’espère pour se rendre au pays des kangourous. J’ai un peu regretté qu’il ne m’annonce pas son départ, dans le cas où il serait effectivement parti... mais cela est sans importance, je lui souhaite d’être heureux là où il est.

 

Défouloir

J’ai envie de dire des grossièretés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

Voilà, c’est fait. Ça fait du bien.

Pardon ?

Mais je n’ai jamais dit que je les écrirai.

Petits

Le petit poussin brise sa coquille et se met à courir.

Peu de choses lui manquent pour crier : "Je suis libre..."

Mais le petit homme ?

Au petit homme, il manque tout. Bien avant de courir, il a besoin d’être tiré de sa mère, lavé, couvert, nourri. Avant que d’être instruit des premiers pas, des premiers mots, il doit être gardé de risques mortels. Le peu qu’il a d’instinct est impuissant à lui procurer les soins nécessaires, il faut qu’il les reçoive, tout ordonnés, d’autrui.

Il est né. Sa volonté n’est pas née, ni son action proprement dite. Il n’a pas dit Je ni Moi, et il en est fort loin, qu’un cercle de rapides actions prévenantes s’est dessiné autour de lui. Le petit homme presque inerte, qui périrait s’il affrontait la nature brute, est reçu dans l’enceinte d’une autre nature empressée, clémente et humaine : il ne vit que parce qu’il en est le petit citoyen.

Charles Maurras

La politique naturelle