07/09/2006
La foire aux opprimés (3)
C’est curieux cette sympathie qu’on éprouve souvent pour les faibles. Pourtant les faibles ne sont ni meilleurs, ni plus doux, ni moins cruels, ils ont des envies, des jalousies et de mauvaises pensées. Ils sont comme tout le monde, avec souvent l’aigreur en plus. Qu’ils deviennent forts et on constate qu'ils n'ont rien retenu de leur état précédent. La faiblesse n’est qu’un état par défaut, elle ne signifie rien.
18:52 | Lien permanent | Commentaires (8)
En forme
En tournée, Robbie Williams est adepte du taylorisme sexuel
Robbie adore les groupies. En Autriche, la pop star s'en est donné à coeur joie. Pas moins de dix filles consommées en seulement deux jours. Une fan de 18 ans a raconté le mode opératoire de son idole à la presse : « Robbie vous demande de le rejoindre dans sa chambre, vous propose un verre d'eau, vous embrasse, vous déshabille... Une fois la partie de jambes en l'air finie, il vous demande de sortir de la chambre et va prendre une douche avant d'appeler la suivante ! »
Lu dans le 20 Minutes du 6 septembre 2006
18:45 | Lien permanent | Commentaires (8)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Toulouse (31)
18:40 | Lien permanent | Commentaires (2)
05/09/2006
Coca-Cola
Lady and her dog
21:11 | Lien permanent | Commentaires (3)
Méchant garçon (5)
- Moi, ça ne m'étonne pas que les hommes vivent souvent mal la naissance de leurs enfants. Après l'avoir déformée, épuisée et rendue coléreuse, les petits monstres piquent l'amour de leur femme, empêchent tout le monde de dormir et coûtent une fortune.
21:05 | Lien permanent | Commentaires (6)
Précautions
"Club internet
Conditions Générales de Vente Applicables à l'Offre Haut Débit + Téléphone
ARTICLE 6 - OBLIGATIONS DE L'ABONNÉ
6.1 Sous peine de résiliation de l'Abonnement par CLUB INTERNET, l'Abonné s'engage à respecter les Conditions Générales de Vente, et tout particulièrement s'engage :
[...]
- à ne pas diffuser, notamment sur ses pages personnelles, interroger, consulter, demander, stocker sur son Équipement, via le Service, un contenu manifestement contraire aux réglementations en vigueur à ce jour en France et relevant, sans que cette liste soit pour autant limitative, de la pédophilie, de l'incitation à la haine raciale, de la négation des crimes contre l'humanité, de l'appel au meurtre, du proxénétisme, et/ou portant atteinte à un droit de propriété intellectuelle ou à tout autre droit ;
[...]"
Je trouve particulièrement savoureux "interroger, consulter, demander, stocker sur son Équipement, via le Service" (est-ce que je peux y penser chez moi, dans ma tête alors que je surfe sur le net avec Club internet ?) et "sans que cette liste soit pour autant limitative" (génial ! comme ça on est tous potentiellement en infraction. Et les blogs réactionnaires, je peux ?).
20:40 | Lien permanent | Commentaires (6)
Nazino
Un livre à donner à lire à tous ceux qui douteraient des bonnes intentions initiales du communisme, L'île aux cannibales de Nicolas Werth, dont voici la quatrième de couverture :
"Voici le premier livre en français sur l' " autre " goulag, édifié par Staline et Iagoda, son " ministre de l'Intérieur ", aux fins de " purifier socialement " l'Union soviétique. Sur l' " île aux cannibales ", ont été déportés 6 000 " éléments socialement nuisibles ". Isolés dans cet endroit désolé, Nazino, perdu au milieu du fleuve Ob, les déportés débarqués sans provisions ni outils ont subi la torture de la faim au point de s'entre-dévorer. Passé sous silence pendant soixante ans, l'épisode est aujourd'hui révélé par Nicolas Werth. Sa reconstitution permet de comprendre le fonctionnement des " peuplements spéciaux ", elle met en évidence une élimination inévitable, sinon programmée, autant que l'absence de coordination entre les différents maillons de la chaîne répressive. Elle montre aussi la violence sociale qui régnait en Sibérie, terre de déportation et de colonisation. Enfin L'Ile aux cannibales offre un fascinant cas de perte des repères humains quand les individus sont soumis à une situation extrême dans un lieu clos. L'lle aux cannibales, c'est l'histoire d'une décivilisation en plein XXe siècle.
Nicolas Werth, directeur de recherche au CNRS, a notamment participé au Livre noir du communisme et codirigé une Histoire du Goulag (6 volumes, Moscou, Rosspen, 2004)."
À lire aussi le compte rendu de Nicolas Plagne sur Parutions.com, celui de Camille Aranyossy sur Le litteraire.com et celui de Bruno Modica sur Les Clionautes.
20:10 | Lien permanent | Commentaires (6)