Entre les lignes

À lire régulièrement certains blogs, on finit par se faire une idée de son propriétaire, évidemment plus aisément s'il parle un peu de lui. Mais au delà de ce qui y est dit j'ai parfois l'impression de deviner plus précisément une personnalité dans ce qui n'est pas écrit, dans ce qui n'est que suggéré, volontairement ou pas, dans ses commentaires, dans ses blogs et sites favoris, dans son vocabulaire etc. Et même si je me trompe peut-être sur son compte, ai-je réellement envie de vérifier ?

Ne pas faiblir

Tout animal sauvage a des parasites. En temps normal, cela ne lui provoque qu’une gène plus ou moins pénible, mais si pour une quelconque raison la bête s’affaiblit, la vermine se développe et précipite sa fin. Le processus semble être similaire pour les sociétés humaines.

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : France

Les villes sanctuaires

Depuis hier, nous sommes en automne

Paul Paquette

Autumn lakeside II

Images (17)

Photos de villes

« Ceriiiiiiiiiise. »

On sourit parce qu’on est heureux, amusé, complice, attendri, par gentillesse, pour faire plaisir, pour répondre à un sourire mais aussi parce qu’on est gêné, par mépris, par ironie, par dédain, par méchanceté. On sourit pour toutes ces raisons et plus encore. Reste l’énigmatique sourire des bébés, qu’est-ce qui peut faire sourire ces petits êtres qui ne savent rien et n’ont rien connu ? Mais peut-être est-ce précisément pour cela que leur sourire est le plus beau et le plus désarmant qui soit. On dit qu’ils sourient aux anges ; c’est sans doute une explication.

Nouvel Observateur

Le Nouvel Observateur titre cette semaine "Les SS - Leur vraie histoire". Parmi les marottes de cet hebdomadaire il y a la manie d'annoncer régulièrement en gros titre qu'il révèle enfin la vérité sur tel personnage ou événement et celle non moins régulière de faire des dossiers sur le nazisme et affiliés. Dans ce numéro donc, les deux se marient pour nous pondre ce dossier d'une brûlante actualité. Je feuillette en me disant que pour découvrir quelque chose de nouveau sur le sujet la rédaction va nous apprendre que les SS étaient moins féroces qu'on le raconte ou au contraire a fait figurer en pleine page un fac-similé d'un pacte entre Heinrich Himmler et Belzébuth ; et c'est la déception, ce n'est que la sempiternelle histoire du mal absolu qu'on nous ressert, les énumérations des exactions mille fois lues, le rappel du fanatisme des troupes SS, la mise en garde contre le basculement de l'individu normal vers l'indicible... Bref, rien de neuf ; le Nouvel Observateur est un torchon gauchiste racoleur, mais ça aussi je le savais déjà.