19/09/2006
La souillon
Dans ce restaurant, il y avait trois présidents et dix-huit vice-présidents, quatre directeurs généraux et vingt-quatre directeurs adjoints, douze chefs de production, huit chargés de Presse, trois garçons pour servir.
Et un petite souillon, en sous-sol, qui cuisinait des plats du jour vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Un soir la petite souillon est morte. Ce n’est pas croyable : elle devait boire ; ou se droguer ; ou bien faire trop souvent l’amour !
Le restaurant a dû fermer ses portes ; la société, qui marchait si bien, s’est dissoute.
Ce qui rend fragile la pyramide sociale, c’est qu’on ne peut jamais, mais jamais, vous m’entendez ? compter sur les gens, même les plus insignifiants.
Marc Dem
70 contes rapides
20:05 | Lien permanent | Commentaires (4)
Théologien
Lu dans le Métro du 19/09/06 :
Albert Dupontel : “De la même façon que je trouve que les hommes politiques ne sont plus qualifiés pour parler politique, j’ai envie de dire que le pape n’est plus qualifié pour parler de religion. Déjà j’avais des doutes avec Jean-Paul II et ses capotes… Ça se confirme avec Benoît XVI ! Un mec de 80 ans qui crée un tel bazar en citant un texte médiéval sur l’islam, y a peut-être mieux en terme de progrès !”
19:45 | Lien permanent | Commentaires (5)
On l'oublie parfois
Si pour être amis une réciprocité de sentiments est nécessaire, pour être ennemis l'opinion d'un seul suffit.
19:20 | Lien permanent | Commentaires (9)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : France
19:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2006
Verts
Cornfield
21:40 | Lien permanent | Commentaires (2)
Images (16)
20:54 | Lien permanent | Commentaires (2)
Évolution
Il y a très très longtemps, les femmes s’occupaient des enfants, des tâches domestiques et de la cueillette ; les hommes pêchaient, chassaient et faisaient la guerre.
Aujourd’hui, les femmes ont une vie professionnelle, s’occupent des enfants, des tâches domestiques et font les courses ; les hommes ont une vie professionnelle et… c’est tout, car il n’y a plus guère de poissons à pêcher, de gibier à chasser ou d’ennemis à combattre. Comme la nature a horreur du vide, ces occupations ont été remplacées par les matchs de foot et les sorties entre copains - certes, avec parfois la guerre en rentrant à la maison.
Tout bien réfléchit l’évolution a été plus profitable aux hommes qu’aux femmes.
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