26/04/2006
Question technique
Pourquoi je n'arrive pas à mettre de la musique sur ce blog ?
20:20 | Lien permanent | Commentaires (8)
Roulez jeunesse !
Devant ma voiture, un jeune sur son scooter fait cabrer son engin pour essayer d'avancer sur une roue, et y arrive plus ou moins bien. Nous sommes en agglomération, et ne pouvant pas le doubler, je garde une certaine distance avec le cascadeur en herbe. Lors du passage au vert d'un feu, il réitère sa manoeuvre un peu trop brusquement et manque de basculer en arrière, son garde-boue s'éparpille sur la chaussée, il met un pied à terre, retombe en avant et arrive à retrouver son équilibre de justesse. Insensible à la beauté du spectacle, je donne un coup de frein de peur de le heurter. Au carrefour suivant, avant de tourner sur la droite, il se retourne et me gratifie d'un grand sourire. Et le plus consternant, c'est que je suis persuadé que ce n'était même pas pour me narguer ou s'excuser, il avait l'air de trouver ce qui lui était arrivé tout simplement très amusant.
20:16 | Lien permanent | Commentaires (4)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : France
20:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2006
La lumière crue
Antonio Ciseri
Ecce Homo
22:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Futur simple
Autrefois, l'usage était de connaître ses classiques pour pouvoir, à l'occasion, exprimer ses propres opinions à leurs lumières ; et même sans cela, il demeurait chez l'honnête homme un reliquat de culture qui lui permettait de déclamer un poème, de posséder une batterie de citations et de connaître, à défaut de les maîtriser toujours, les grandes idées des siècles précédents.
Plus récemment, on s'est entiché des écrits modernes qui étaient sensés bouleverser le savoir ancien pour le plus grand profit de l'humanité, et ce fut le triomphe des auteurs contemporains étudiés par une jeunesse avide. Elle avait la délicieuse impression de vivre l'Histoire au présent et d'y participer.
Mais bientôt, l'opulence matérielle aidant, la connaissance du présent a semblé suffire à la multitude, il fallait simplement être en connexion avec ce qui se passait dans l'immédiat pour vivre avec son époque, être "branché", "in" comme on disait et ne surtout pas avoir l'air d'être rétrograde ; jouir de l'immédiat semblait être devenu le mot d'ordre. Bien sûr, le développement des moyens de communication n'a sans doute pas été étranger au succès de ce mouvement.
Nous sommes arrivé aujourd'hui dans l'ère étrange où il faut vivre dans le futur, anticiper la prochaine mode, saisir le frémissement de ce qui sera tendance dans un mois pour être démodé le mois suivant, mais peu importe, on sera déjà passé à autre chose ; c'est la course au futile, à l'éphémère, au superficiel, car comment juger de ce qui n'a pas fait ses preuves, de ce qui n'a pas duré ? Tans pis, on continue tout de même, on pallie la qualité par la quantité, la réflexion par l'esbroufe, le travail de longue haleine par la poudre au yeux. Oublier et s'oublier sont devenu des devoirs. Des critiques se font entendre ? Demain on les aura oubliés. Quelqu'un a dit-il qu'on allait droit dans le mur ? Euh... si ce truc est tendance, pourquoi pas ?
21:10 | Lien permanent | Commentaires (8)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Gironde
21:05 | Lien permanent | Commentaires (2)
21/04/2006
Reflets
François Bricq
Blue and red impulse
10:07 | Lien permanent | Commentaires (1)