statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/04/2006

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : France

Les demeures historiques privées

 

04/04/2006

Apparition

medium_don_williams_caboose_in_fog.jpg

Don Williams
Caboose in fog

Souffrance (2)

La souffrance a ceci de particulier que les descendants des victimes et que les autres membres du "groupe" (race, ethnie, parti etc.) qui a subit des persécutions bénéficient aussi d'un statut privilégié. Il suffit d'être le petit-fils de ... mort pendant les heures les plus sombres de notre histoire ou être issu du peuple ..., peuple qui a beaucoup souffert comme chacun sait, pour posséder une longueur d'avance sur ses interlocuteurs dans un débat quelconque. On ne considérera plus l'individu qui nous fait face, mais une foule spectrale et grimaçante de douleur qui parle par sa bouche. Malgré tout, si vous n'êtes pas tétanisé par le contexte, que vous ne vous sentez pas culpabilisé le moins du monde et que vous n'adoptez pas le profil bas de circonstance, diverses pressions voire certains moyens coercitifs auront vite fait de vous rappeler le sens du sacré à la sauce "droits-de-l'hommiste". Comme vous n'appartenez pas au groupe des victimes il ne fait aucun doute que vous appartenez à celui des bourreaux ; et avec un passif comme celui-ci vous osez encore argumenter !

La Lice et sa Compagne

Une lice étant sur son terme,

Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,

Fait si bien qu'à la fin sa compagne consent

De lui prêter sa hutte, où la lice s'enferme.

Au bout de quelque temps sa compagne revient.

La lice lui demande encore une quinzaine ;

Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.

Pour faire court, elle l'obtient.

Ce second terme échu, l'autre lui redemande

Sa maison, sa chambre, son lit.

La lice cette fois montre les dents, et dit :

« Je suis prête à sortir avec toute ma bande,

Si vous pouvez nous mettre hors. »

Ses enfants étaient déjà forts.

 

Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette.

Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,

Il faut que l'on en vienne aux coups ;

Il faut plaider, il faut combattre.

Laissez-leur prendre un pied chez vous,

Ils en auront bientôt pris quatre.

 

Jean de La Fontaine

 

Coucou !

Ce soir, en rentrant du travail, je découvre une feuille pliée en quatre coincée entre le porte et l'huisserie. C'est un document du Trésor Public dont voici le texte (les remarques en italique sont de mon cru) :

"Objet : Redevance audiovisuelle - Avis de passage

Madame, Monsieur,

Je me suis présenté à votre domicile le 04 / 04 à 11 h 40 afin de pouvoir vérifier, comme vous l'avez déclaré, que vous ne détenez pas d'appareil récepteur de télévision dans votre résidence. Primo, je trouve cette phrase bancale avec sa proposition incise mal placée et secundo, ce n'est pas beau de ne pas faire confiance.

En raison de votre absence, je n'ai pas pu procéder à cette vérification. Désolé, mais je travaille.

Si vous reconnaissez détenir un appareil récepteur de télévision, je vous invite à régulariser votre situation en envoyant la déclaration rectificative ci-dessous complétée et signée. Un avis d'imposition de 116 euros vous sera ultérieurement adressé. En effet, à titre exceptionnel, aucune amende ne sera appliquée. C'est trop gentil.

Si vous confirmez ne pas détenir d'appareil récepteur de télévision, vous devez également renvoyer la déclaration ci-dessous complété et signée. J'ai l'impression de me répéter.

Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée. J'ai comme un doute."

 

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Sentein (09)

 L'église fortifiée

 

02/04/2006

De l'ombre à la lumière

medium_carol_satriani_the_beginning_of_spring.jpg
Carol Satriani

The beginning of spring