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03/01/2025

Histoire... (186)

Le mur des Lamentations ne serait pas une partie de l'ouvrage de soutènement de l'esplanade du Temple de Jérusalem qui se serait en fait situé un peu plus loin sur le Mont Ophel, mais un vestige de la forteresse Antonia. Laurent Guyénot nous donne des précisions sur cette hypothèse dans un article de E&R.

Commentaires

C'est le soubassement des thermes du fort romain
L'endroit où, de façon démokratik et néanmoins disciplinée, les légionnaires, optiones, décurions, centurions, préfets et stratèges allaient se doucher, faire quelques brasses, éventuellement se faire un petit en cas à la suite d'une dure journée de crapahut dans les collines de Judée avec la transpi qui avait imprégné le molleton sous la lorica
J'imagine très bien les gradés, mutiques devant les pitreries de la troupe ( les uns étant issus du latium, les autres, des marches de l'empire, mettons du Rhin, pour mélanger les peuples, avec peaux blanches, tatouages et cheveux longs-on sait que les auxiliaires gardaient leurs coutumes pourvu qu'ils sacrifient au culte impérial-)

Écrit par : Kobus van cleef | 11/01/2025

Et je m'esbaudi à la pensée que la religion la plus revendicatrice aie son haut lieu à un endroit qui devait puer la sueur de soudard et les pieds trop longtemps enfermés dans les caligaes ( ou les brodequins, puisque il est avéré qu'ils avaient des chaussures, des vraies....la force d'une armée se mesure à deux choses, la façon dont les officiers sont craints et le taux de plaies des membres inférieurs lors des déplacements.....c'est pour ça que Xenophon déplore les éclopés lors de l'Anabase)
Ça devait fleurer aussi le prout puisque les latrines étaient contigues et que le régime alimentaire faisait la part belle aux pois chiches et légumineuses de toutes sortes

Écrit par : Kobus van cleef | 11/01/2025

N'oublions pas non plus qu'ils se faisaient masser...en disant que les gradés étaient mutiques face aux pitreries de la troupe, je disait une connerie
Il y avait un esprit de corps sans égal dans le monde antique et, probablement, moderne
Les légions accompagnaient les généraux lors des poutch, en franchissant le Rubicon
Et en combattant d'autres romains
On connaît le sort réservé aux factieux et aux perdants, dans la Rome antique, décimation ou crucifixion, il est donc étonnant qu'il y ait eu tant coups d'état ou de tentatives
En tout cas, la troupe était proche du commandement, en attestent les sobriquets que les légionnaires donnaient à leurs chefs ( Jules César était surnommé "le baiseur chauve") ou à leur progéniture (comme "Calligula", fils de Germanicus), en même temps, la durée de l'engagement était de...20 ans, de quoi forger des amitiés viriles ( et plus si affinités, ce qui colle avec l'article, peut-être que le haut lieu du judaïsme avait abrité quelques saillies homosexuelles entre compagnons d'armes ou, pire, des passes dûment tarifées avec des filles du cru, la présence d'une garnison attirant toujours les putes)

Écrit par : Kobus van cleef | 12/01/2025

Eh bien, j'ignorais que le Kamerad fût un nouveau Léon Pol Homo. ;-)

(Blagapar, historien de première force, à l'ancienne.)

Écrit par : br | 12/01/2025

L’inénarrable Kobus est en accord avec certains archéologues et historiens contemporains : la réalité (l’Histoire ?) d’une société ou d’une civilisation se trouvent plus sûrement dans ses latrines, ses égouts, ses cuisines et ses dépotoirs que dans ses temples pillés, ses tombeaux violés ou ses palais saccagés…

Écrit par : GjG | 12/01/2025

Kobus van cleef > Cela ne reste qu'une hypothèse. Je ne suis pas historien, mais il y quelques temps je m'étais intéressé à la forteresse Antonia et dans le travaux accrédités je n'avais pas vraiment trouvé quelque chose de probant.

br > Je ne connaissais pas cet historien.

GjG > C'est très important les dépotoirs pour l'historien et l'archéologue, c'est ici qu'on trouve la petite histoire qui confirme ou infirme la grande.

Écrit par : Pharamond | 12/01/2025

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