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31/01/2013

Histoire... (101)

À part quelques soldats allemands forcément fanatiques rarement cités, il a longtemps été dit qu'il n'y a eu aucune résistance contre l'Armée rouge après mai 45. Les populations trop heureuses d'être libérées du démon nazi ont accepté l'occupation soviétique et le pouvoir des états fantoches de l'est dans la joie et la bonne humeur. Pourtant il semble que cela ne se soit pas exactement déroulé comme on le raconte communément à l'image des Frères de la forêt qui combattirent jusqu'au début des années 50 dans les états baltes.

Pour en savoir plus : L'article de Wikipedia (à appréhender avec toutes les précautions d'usage) et une note sur le blog de Nicolas de Lamberterie. 

 

Untsakad

Mehed metsas on ühendanud jõu

Estonie.jpg

Le ciel, la forêt et la neige ou quand la nature dessine le drapeau estonien.

30/01/2013

B.A.

Madame la responsable de la vigilance citoyenne du quartier,

 

Partagé entre mon devoir d'éco-citoyen et l'impression pénible de porter préjudice à mon voisin, j'ai attendu d'avoir la confirmation de mes soupçons avant de vous écrire. Il y a quelques semaines, donc, alors que j'étais occupé à tailler ma haie, mon voisin a sorti sa poubelle pour la déposer dans le conteneur placé au bout de la rue. Il m'a alors semblé entendre légèrement tinter le contenu du sac qu'il tenait à la main, comme s'il contenait du verre. Si la chose n'avait pas été aussi grave, j'aurais sans doute oublié l'incident mais cette potentielle négation du tri sélectif méritait que j'y prête plus attention. Donc, j'ai fait en sorte de me trouver dans le jardin aux heures où mon voisin allait jeter ses déchets, et quelles ne furent pas ma surprise et ma peine en constatant à chaque fois le coupable bruit. Mon voisin paraissait pourtant un homme sérieux et responsable avec qui j'entretenais d'ailleurs de très bon rapports mais les faits sont là : il n'utilise pas le conteneur adéquate pour jeter le verre. Je ne veux de mal à personne et j'espère qu'il saura vous donner une raison valable pour justifier ses actes lors de l'enquête que vous ne manquerez pas de mener, quoique je n'en vois malheureusement aucune.

 

Dans l'attente de la suite de cette triste affaire, je vous prie d'agréer, Madame la responsable de la vigilance citoyenne du quartier, l'expression de mes sentiments respectueux et dévoués.

"La liberté c’est l’esclavage"

Polémia nous offre un dictionnaire de la Novlangue utilisée par nos adversaires.

Via Gaëlle Mann

 

29/01/2013

Un peu de chianti ?

Jadis, j'étais alors un peu moins ours que maintenant, lors de soirées avec des connaissances boboïsantes il m'arrivait de dire par provocation et l'air de rien que j'aimais mon pays, parfois quand j'étais en forme je disais "la France". C'était d'abord le silence gêné garanti, comme si j'avais avoué que je jouais encore avec des Playmobils ou que je portais des bas résilles sous mon pantalon. Puis venaient les remarques amicalement condescendantes du style "Faut voyager" ou "Il y d'autres pays sympas", car évidemment, aimant mon pays je ne pouvais qu'être un ignare jamais sorti de mon trou, mais on ne pouvait pas m'imaginer nationaliste ; pas un samedi soir, pas devant une entrecôte.

Allah est grand... et parfois non.

Les troupes rebelles pilonnent des positions ennemis pendant la guerre civile en Libye. Un T-72 finit par avoir un problème de tir, ce qui permet une conclusion... comment dire... plutôt inattendue et à déconseiller aux âmes sensibles.

28/01/2013

Histoire... (100)

Quatrième de couverture du livre L'ivrogne et la marchande de fleurs : Autopsie d'un meurtre de masse, 1937-1938 de Nicolas Werth :

« L'ordre du jour 00447 aurait dû rester confidentiel. Dicté par Staline, il appelle, le 30 juillet 1937, à l'élimination secrète des " éléments contre-révolutionnaires " et fixe, région par région, des quotas d'arrestations, de condamnations. " 1re catégorie : à fusiller ; 2e catégorie : dix ans de travaux forcés au goulag. " Instantanément, dans un vertige d'émulation, l'administration policière réclame des dépassements de quotas. Chacun veut gagner la course au rendement ; à Moscou, surtout, où se distinguent l'efficacité et le zèle d'un certain Khrouchtchev. Très vite, forcément, les suspects manquent. La chasse aux innocents commence. La machine s'emballe, fabrique de nouvelles listes, statue sur le sort des " enfants de moins de 3 ans socialement dangereux " et tue à la chaîne. 1500 morts par jour, 750000 morts en seize mois. La Grande Terreur. N'importe qui, n'importe quand. Tel ivrogne, dont le seul crime est d'avoir éclaboussé de vodka le portrait d'un hiérarque, telle marchande de fleurs décrétée terroriste. L'ivrogne et la marchande de fleurs, deux victimes anonymes. Le premier introduit ce livre, la deuxième le conclut. Pour que cette page secrète de l'histoire reste à jamais ouvert. »

Cette histoire est pourtant infiniment moins connue du grand public que la Nuit des longs couteaux ou celle de Cristal. Ne me demandez pas pourquoi.

27/01/2013

Oxygène

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