30/04/2008
Leçon de ténèbres
Les habitants d'un village vaudois ressuscitent et regagnent leurs maisons, remises à neuf. Adèle, retrouve, son bâtard, qu'elle avait, dans une autre vie, noyé dans la rivière ; l'aveugle voit ; l'amputé marche. L'oppression, l'argent n'existent plus. Ramuz chante un monde rustique, idéal et transparent, d'où le temps s'est absenté... Mais comme il n'y plus de passé, plus d'avenir, il n'y a plus de souvenirs, plus de projets. Bientôt, l'ennui mord les âmes. Il faudra que l'infernale cohorte des punis, restés dans leur tombeaux et qui veulent s'en évader, revienne menacer le village pour que ses habitants mesurent enfin leur félicité. Le message de l'auteur est clair comme ses mots, violent comme ses images : pas de bonheur, pas d'éternité sans souvenir du mal.
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Haïku de printemps (2)
L’ombre des nuages
Sur le champ ondoyant
Coure vers l’horizon
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Grand corps malade
En Belgique, les responsables ignorent la signification des symboles de leur pays.
En Allemagne, on commercialise un jeu de plateau où les participants incarnent un immigré clandestin qui doit vivre de travail illégal et échapper à la police pour arriver à acquérir un passeport allemand.
13:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Strasbourg (67)
11:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/04/2008
Enfin terminée
22:20 | Lien permanent | Commentaires (3)
God save Mister President
Les Français ne sont jamais contents. Combien de fois ai-je autrefois entendu qu'il nous fallait un président jeune, moderne, qui ''se bouge'', un gouvernement avec beaucoup de femmes, des ministres d'origines étrangères et d'horizons politiques divers ? Aujourd'hui nous avons la chance d'avoir tout cela et il apparaîtrait que la côte de notre bienfaiteur est au plus bas. C'est à désespérer de ce pays.
22:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
On nous aurait donc menti ?
« Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, donc tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste aussi, à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste, et même pas face à un parti fasciste.
D’abord le procès en fascisme à l’égard de Nicolas Sarkozy est à la fois absurde et scandaleux.
Je… suis profondément attaché à l’identité nationale et je crois même ressentir et savoir ce qu’elle est, en tout cas pour moi.
L’identité nationale, c’est notre bien commun, c’est une langue, c’est une histoire, c’est une mémoire, ce qui n’est pas exactement la même chose, c’est une culture, c’est-à-dire une littérature, des arts, une… la philo…les philosophies. Et puis c’est une organisation politique avec ses principes et ses lois. Quand on vit en France, j’ajouterai : l’identité nationale, c’est aussi un art de vivre, peut-être, que cette identité nationale.
Je crois profondément que les nations existent, existent encore, et en France, ce qui est frappant, c’est que nous sommes à la fois attachés à la multiplicité des expressions qui font notre nation, et à la singularité de notre propre nation.
Et donc… ce que je me dis, c’est que…s’il y a aujourd’hui une crise de l’identité, crise de l’identité à travers notamment des institutions qui l’exprimaient, la représentaient, c’est peut-être parce qu’il y a une crise de la tradition, une crise de la transmission. Il faut que nous rappelions les éléments essentiels de notre identité nationale parce que si nous doutons de notre identité nationale, nous aurons évidemment beaucoup plus de mal à intégrer. »
Lionel Jospin, France Culture, émission Répliques, 27 octobre 2007
via Novopress
19:41 | Lien permanent | Commentaires (6)