12/10/2022
Merci Monsieur Harari
« Le moyen le plus immédiat pour capter l'attention des populations est de les effrayer. C'est ainsi que nous sommes faits, exactement comme des animaux. Donc si vous voulez détourner l'attention du public de problèmes telles que la corruption du gouvernement, ou la détérioration du système de santé ou du système éducatif, la meilleure chose à faire est de désigner un ennemi extérieur qui menace la survie de la nation et qui monopolise immédiatement toute l'attention.
[...]
Il y a moins de possibilité de critiquer le gouvernement parce que vous risquez d'être immédiatement désigné comme un traître. En tant de guerre, quand il y a une urgence nationale, nous devons tous nous unir autour du gouvernement et quiconque s'oppose ou critique le gouvernement est un traître. C'est pourquoi très souvent, même dans une situation où il n'y a aucune menace réelle, les dirigeants fabriquent des menaces artificielles. »
Yuval Noah Harari
17:50 | Lien permanent | Commentaires (9)
11/10/2022
Une explication
22:07 | Lien permanent | Commentaires (15)
10/10/2022
Chronique du temps de la Covid 19 (121)
22:07 | Lien permanent | Commentaires (9)
Méga sublissime !
À la vision de Simone, le voyage du siècle d'Olivier Dahan Le Journal du dimanche semble avoir frôlé l'extase. De mon côté je note qu'un acteur noir peut interpréter le rôle de Jules César et une actrice noire celui d'Anne Boleyn, mais que pour Simone Vieil il est nécessaire d'avoir recourt à Elsa Zylberstein parce que... faudrait pas non plus...
21:39 | Lien permanent | Commentaires (13)
09/10/2022
Musique (630)
Will I ever
Yorina
Autumn
Chelsea Wolfe
20:40 | Lien permanent | Commentaires (68)
08/10/2022
Un soir en octobre
Hier soir au restaurant, à quelques tables de moi un couple et leur enfant que je n'avais pas remarqués auparavant se lèvent pour accompagner celui-ci aux toilettes. Je le comprends aux gestes explicatifs du serveur. Ils ne reviendront pas, ils ont dû régler l'addition et partir en suivant. Les parents doivent avoir une petite soixantaine, leur fils moitié moins même s'il est difficile de lui donner un âge. Il est maigre, marche difficilement, ses mouvements sont désordonnés et a besoin d'être guidé et soutenu ; il souffre vraisemblablement d'une atteinte neurologique. Alors que je profite en terrasse d'une douce soirée d'automne en agréable compagnie je pourrais n'apporter aucune attention à cette scène, après tout la vie est ce qu'elle est, ou être dérangé par cette intrusion d'une dure réalité dans un moment plaisant, ou bien encore être simplement attristé. Et pourtant, je ne ressens rien de la sorte ; si je suis ému c'est par la tendresse qui se dégage de ce couple vieillissant envers leur grand enfant. Malgré l'époque difficile, le temps qui passe, les inévitables questionnements sur l'avenir, ce soir ils ont amené leur fils au restaurant, parenthèse dans un quotidien que je devine souvent pénible. À ma table personne ne semble avoir remarqué la scène qui n'a pas dû durer plus de deux ou trois minutes. Je ne connais pas cette famille et je ne la reverrai sans doute jamais, mais j'espère qu'elle a passé une bonne soirée.
11:52 | Lien permanent | Commentaires (17)
06/10/2022
103
Cela faisait bien longtemps qu'il ne m'était pas arrivé de me souvenir nettement d'un rêve, or dans la nuit de samedi à dimanche j'ai fait celui-ci :
Je vends mon vieux Peugeot 103 orange (que j'ai réellement possédé adolescent). Deux personnes se présentent pour l'acheter. Le premier a une fine moustache, typé latin, parle au nom de l'autre, le réel acheteur potentiel, qui pourtant reste en retrait et ne dit rien, vague silhouette indistincte. Le moustachu me demande de démarrer la machine, je m’exécute ; si la lumière fonctionne, j'allume le phare ; s'il y a une fonction feux de croisement, je lui explique que non, pas sur ce modèle. Je commence à me dire que je suis tombé sur un sacré casse-pied quand il déplie un plan de sa maison sur le lit de ma sœur - nous sommes tout à coup dans sa chambre - et commence à y déplacer un cyclomoteur en papier à l'échelle pour voir à quel endroit il pourrait le ranger. Ma sœur, dont je constate maintenant la présence, me dit qu'il commence à exagérer. Je prends curieusement la défense du moustachu tatillon en expliquant qu'à l'époque où j'apprenais le dessin en bâtiment à l'école les ordinateurs n'existaient pas et que l'on avait des petits meubles découpés en papier pour faire l’agencement des pièces (ce qui est presque vrai). Sur ce une des chattes de la maison (ma préférée dans la vie réelle) saute sur le lit et commence sa toilette. Elle tourne bientôt la tête vers l'inconnu et, surprise et effrayée, bascule en arrière.
Mon rêve s'achève ici. C'est étrange toutes ces références à ma jeunesse : le cyclomoteur, l'école, la maison familiale...
19:54 | Lien permanent | Commentaires (10)