17/08/2021
Les labos sont nos amis
Aux États-Unis un médicament prescrit par les médecins et vendu en toute légalité tue plus que les armes à feu et les accidents de la route réunis.
Envoyé spécial. Antidouleurs : l'Amérique dévastée - 21 février 2019 (France 2)
Un reportage de Pierre Monégier, Brice Baubit et Emmanuel Lejeune
17:37 | Lien permanent | Commentaires (19)
16/08/2021
La peur
19:41 | Lien permanent | Commentaires (9)
15/08/2021
Bis repetita
L’ambassade américaine à Kaboul le 15 août 2021 et l’ambassade américaine à Saïgon le 30 avril 1975.
Source : Devour From Beneath
22:16 | Lien permanent | Commentaires (9)
Musique (590)
Pawel Ikgy
Fall Down In The Sky
Nicolai Patricio
Somewhere But Not Here
21:38 | Lien permanent | Commentaires (5)
13/08/2021
Chronique du temps de la Covid-19 (79)
Annoncée au départ l'obligation du pass sanitaire pour les grandes surfaces avait finalement été laissée à la décision des préfets. La préfète de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde en bon petit soldat du Système a publié ceci sur son compte Facebook (on notera les émoticônes) :
L'en-tête de sa page annonce la couleur, mais je me pose une question : si "chaque geste compte", celui de Damien Tarel a-t-il son importance ?
18:15 | Lien permanent | Commentaires (7)
Le voleur de hache
Un paysan ne retrouvait pas sa hache. Il soupçonna alors le fils de son voisin de la lui avoir prise et se mit à l'observer. Son allure était typiquement celle d'un voleur de hache. Son visage était celui d'un voleur de hache. Les paroles qu'il prononçait ne pouvaient être que des paroles de voleur de hache. Toutes ses attitudes et tous ses comportements trahissaient l'homme qui a volé une hache. Mais, par hasard, en déplaçant un tas de bois, l'homme retrouva sa hache. Lorsque le lendemain, il regarda de nouveau le fils de son voisin, celui-ci ne présentait rien, ni dans l’allure, ni dans le comportement qui évoquât un voleur de hache.
Parabole chinoise attribuée à Li Yukou
Les philo-fables
Michel Piquemal
12:11 | Lien permanent | Commentaires (13)
10/08/2021
Chronique du temps de la Covid-19 (78)
Je dois aller à un rendez-vous chez un spécialiste au CHU de Bordeaux. Lundi matin, je me rends donc chez la pharmacienne de mon quartier un peu avant l'ouverture pour ne pas attendre en cas d'affluence ; sur le net il est signalé qu'elle réalise les tests PCR et antigéniques. Une affiche sur la vitrine le confirme, mais en dessous une feuille imprimée précise que ce ne sera pas possible cette quinzaine. À ce moment arrive une femme à vélo, elle me voit et lève les yeux au ciel. Je ne la reconnais pas et devine que ce doit être une remplaçante. Elle m'indique, légèrement agacée, que je devrais attendre le temps qu’elle allume les ordinateurs. Je ne relève pas et lui demande, puisqu’il n'est pas possible de se faire tester ici, si elle a les coordonnées de quelqu’un susceptible de le faire. Elle va me chercher la carte d'un cabinet d'infirmiers situé une rue plus loin tout en précisant qu'elle ne garantie rien. J'appelle immédiatement et une femme me propose une heure qui est malheureusement celle où je dois déjà être chez le spécialiste. Je lui explique la situation et après une brève hésitation elle me donne rendez-vous trente minutes plus tard.
J'arrive au cabinet en même temps qu'elle. En fait le prélèvement pour le test antigénique est le même que pour le PCR – à la différence que la jeune femme est plus douée que sa collègue qui avait procédé quand j'ai été hospitalisé en octobre – seule l'analyse diffère. Alors que je remplis divers documents en attendant le résultat qui s’avérera négatif elle me demande si c'est le CHU qui m'a obligé à faire ce test. Je lui réponds que ce n'est pas le cas et ajoute que la date fatidique du 9 août étant arrivée je préfère simplement être en règle au cas où.
Dans la salle d'attente au CHU j'entends une secrétaire dire à une collègue qu'on lui a déjà demandé plusieurs fois si l’établissement faisait les tests et conclure : « Et puis quoi, on n'a que ça à faire ! Par contre en octobre ça va être la pagaille... »
Pendant la consultation le médecin me questionne pour savoir si j'ai dû présenter un pass sanitaire ou un résultat de test depuis mon arrivée. Comme je lui répond que non, il ajoute qu'il est médecin et qu'il est là pour soigner les gens et non contrôler leurs papiers, mais que l’hôpital finira sans doute par mettre quelqu'un pour le faire.
Le lendemain, de retour à l'officine proche de chez moi je constate que la pharmacienne est de bien meilleur humeur, j'en profite pour la remercier de m'avoir permis de faire mon test dans les temps tout en lui précisant qu'en fait personne n'a rien vérifié au CHU. Elle se désole de ce "grand n'importe quoi" et de l'arrivée de l'autotest qui va encore compliquer les choses.
22:56 | Lien permanent | Commentaires (15)