12/05/2021
Je plussoie (41)
"Le multiculturalisme est une belle utopie sans aucun rapport avec la réalité : les communautés majoritaires ont toujours tendance à absorber les petites et leur résistance entraîne les frictions."
Serafín Fanjul
"Jamais les minorités victimisées ne s'étaient montrées capables de faire tant de bruit, et d'être si bruyamment approuvées. Mais c'est peut-être qu'il ne s'agit plus tout à fait des victimes…"
Philippe Muray
"Si, à près de 50 ans, j’ai pu perdre 40 kg, ce n’est pas en lançant des pavés dans les fast-food, c’est en me disciplinant moi-même…"
Vincent Reynouart
"Le nationalisme authentique n’est pas un état d’âme patriotique ou chauvin mais tout simplement la volonté d’un peuple de vivre selon ses propres lois, ce nationalisme est et sera toujours le véritable ennemi de l’impérialisme."
Ernst Von Salomon
"L’or en démocratie commande tout, les hommes, les gouvernants, les choses, la loi, les arts, la musique, le cul, l’armée, la vie, la mort, les âmes."
Louis-Ferdinand Céline
"Le lâche, le faible, le couard, sont prosélytes. C'est une dernière pitoyable tentative pour se sauver : si tous les hommes renient, alors il n'y a pas de reniement, il y a la nature de l'homme qui est de renier…"
Pierre Schoendoerffer
"Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse."
Albert Camus
18:05 | Lien permanent | Commentaires (13)
09/05/2021
Carte blanche (22)
Laissée à Blumroch pour le premier chapitre et à Kobus van Cleef pour les suivants.
Signé van Cleefax
Chapitre I
Dieu convoque Schwab, Biden, Poutine, foutriquet 2.0 et Gates pour leur annoncer sèchement la nouvelle et dernière Bonne Nouvelle : "Les étoiles vont s'éteindre une à une dans le ciel, et votre Soleil en dernier -- oui, moi aussi, je lis de la science-fiction. Bref, la fin du monde aura lieu dans 30 jours. Je vous charge d'en faire immédiatement l'annonce aux peuples de la terre afin qu'ils prennent leurs dispositions."
En hâte, Schwab réunit secrètement ses complices à Davos et leur confie : "J'ai deux nouvelles à vous annoncer, une bonne et une mauvaise. La bonne, c'est que notre Grand Reset aura lieu dans 30 jours quoi qu'il arrive, en dépit des rares résistances que nous avons rencontrées. La mauvaise, c'est que nous n'allons pas pouvoir en profiter parce que nous autres les petits dieux, nous allons disparaître en même temps que les gueux et les riens. C'est injuste, c'est trop injuste."
Biden s'adresse immédiatement aux derniers Américains encore abonnés à CNN : "J'ai deux nouvelles à vous annoncer, une bonne et une mauvaise. La bonne est universelle : dans 30 jours, Gaïa sera libérée de notre importune présence à tous. La mauvaise est pour moi seul et quelques amis d'Epstein : je dois me mettre au cou une pierre de moulin et me jeter dans la mer au plus tôt, même si c'est trop tard."
Dans la soirée, Poutine, depuis le monastère de Valaam, parle ainsi aux Russes : "J'ai deux nouvelles à vous annoncer, une mauvaise et une pire. La mauvaise, c'est que, sur décision divine, le monde n'existera plus dans 30 jours. La pire, c'est que la grande Russie que j'avais ressuscitée va disparaître elle aussi."
Entouré de quelques mignons exotiques et de la Trogneux (hors champ quand même, pour ne pas effrayer les petinenfants), foutriquet 2.0, le regard vide et fixe, de sa voix crispante, s'adresse aux titulaires de l'eurocarte d'identité européenne de la région CaliFrance : "Vous le savez, je me suis toujours senti un destin. Elle est arrivée, la Bête de l'événement, et elle vient de m'éclairer sur l'avenir en me confiant trois révélations -- une bonne, une meilleure et une mauvaise. La bonne, c'est la confirmation de mon importance aux yeux du Diable qui a bien voulu, par jeu, me parler sous le masque de son Adversaire. La meilleure, c'est que les Gaulois réfractaires vont tous crever -- et les nouveaux venus aussi, hélas ! La mauvaise, c'est que mes maîtres, mes laquais et moi, nous n'y serons pour rien, et c'est rageant."
Gates contacte les patrons de Google, Facebook et Twitter qui mettent leurs réseaux à sa disposition. S'adressant au monde, l'homme qui, incapable d'écrire un système d'exploitation même en le plagiant, en acheta un pour presque rien à un vrai programmeur, dit : "J'ai deux nouvelles, une excellente et une fabuleuse. L'excellente, c'est que le plan d'extermination ourdi par mes amis et moi sera mené à bien dans 30 jours, malgré la piètre qualité de nos virus et vaccins tueurs -- eh oui, crétins candides, vous m'avez cru quand je disais vouloir vacciner tout le monde et simultanément réduire la population à quelque 500 millions de maîtres et d'esclaves. Bref, la fabuleuse nouvelle, c'est que nous allons pouvoir vendre à Dieu ou au Diable toutes les données personnelles de tous ceux qui ont été assez crédules pour adopter Windows 10."
Mithridatisés, habitués aux mensonges successifs de leurs maîtres, les peuples de la terre ne tinrent aucun compte de l'annonce fatale. Ceux qui avaient la muselière -- 99% de la population -- la gardèrent, à tout hasard. Alors le tétragramme, pour la seule fois de son éternité sans commencement ni fin, se révéla facétieux : il avança de 15 jours la date de la fin du monde, mettant ainsi prématurément un terme à une expérience ratée qu'il se promit de ne jamais la refaire.
Chapitres suivants
Thomas Pesquet, isolé à 100 km au dessus de l'ionosphère terrestre se morfond
On ne lui a rien dit, vous pensez, dans la panique et l'affolation générale, personne n'y a pensé
Les communications avec Houston sont interrompues et pourtant, tout à l'air de marcher
Le push pull de la lumière des chiottes, le sanibroyeur, les plaques chauffantes de la cuisine, le gonfleur électrique pour la dame de voyage en caoutchouc ( en raison des rotations prolongées, on autorise les spacionautes à se munir d'un succédané de compagnie féminine, mais on leur interdit, pour raisons de poids et d'encombrement, les robots sexuels made in japan qui avaient tant tellement tourné les sangs des feminasses il y a quelques années, elles avaient tenté de faire interdire l'ouverture d'un claque fonctionnant avec ces assistantes cybernétiques au motif de"prostitution" ce qui est totalement con, le foutu soleil va s'éteindre et on connaîtra même pas la conclusion du procès, enfin, ici Thomas Pesquet a le droit de prendre une poupée gonflable, c'est plus léger et c'est moins lourd, et moins cher aussi) tout marche bien
Alors que se passe-t-il ?
Kes kis pass ?
Bon sang
Et là il retourne les choses dans sa comprenette
Comme en 89/90 lorsque le spacionaute russe est resté en orbite pendant 6 mois, parce que la Russie n'avait pas payé ses factures, là c'est pareil !
La vérité le frappe comme un revers de raquette, en pleine trogne !
Combien de temps vont ils me laisser là haut ?
Parce que si je compte sur le petit marquis poudré pour résoudre le déficit et trouver assez de blé pour payer une navette Soyouz pour le retour, chuis là pour des années !
Il s'alarme le pauvre
Il tenterai bien de contacter sa légitime mais elle ne le prend plus au bout du fil, il ignore pourquoi, ça l'angoisse autant que le reste
Et pourtant, bon gû de bon gû, avec toulpognon qu'il craque pour les migrons, le chomisme,l'art subventionné, pas un centime d'euro pour me faire redescendre !
Ingrat,va !
Pendant ce temps, c'est la panique et la bacchanale sur terre, la populace a enfin pigé que la grande égalisatrice était en route
Et que résidence dans kortier réservé,refuge dans les îles des mers du sud,abris anti atomiks, tout ça n'avait aucune importance, ils allaient tous crever
Alors c'est comme à Berlin juste avant l'arrivée des ruskoffs
Les Gretchen se donnent au premier venu pourvu qu'il porte beau et qu'ils les prennent dans leurs bras forts, les bouchons des bouteilles millésimées sautent en cadence, les cambuses sévèrement verrouillées s'ouvrent par miracle et dégorgent leurs cargaison de caviar et de gras foie, la lingerie fine s'écarte pour laisser libre cours aux assauts de Vénus, les sommiers entament la symphonie du désespoir ( Serre moi fort, fait moi oublier, fait moi perdre la tête ! )
Certains organisent des processions, des expiations, on lynche quelques kouffars, quelques n'haigres, quelques niouls, mais c'est pour la forme, on le fait sans entrain, sans conviction, juste histoire de dire
D'autres, plus subtils, se disent que crever pour crever, autant faire un truc qui décoiffe
On voit des immolations par le feu ( pas oublier qu'avec l'extinction du soleil,y fera froid, alors faut laisser une trace) dans les endroits les plus divers
Moi même, il ne me déplairait pas de me griller une bonne et dernière fois sur certain promontoire rocheux de l'Armorique, mais d'autres se boutent le feu au milieu des boîtes de nuit, ou, plus rarement dans le musée du lacet de soulier
en bas , sur terre, un ingé du centre de baïkonour, défoncé à la bheu afghane et à la vodka de patates, a appuyé par mégarde en réussissant une figure acrobatique dont la vulve de Tatiana (la zampolit de la base) et son zguègue sont le pivot, a appuyé donc sur le bouton qui commande le lancer de la navette soyouz destinée à l'évacuation du tyraneau du coin vers des cieux plus cléments
ce que c'est que le destin....si Tatiana qui rejetait tous les hommes ne s'était pas laissée saper le moral par cette fin du monde, elle n'aurait jamais enfourché cet ukrainien très amorti, un peu brèche dent et dégarni, ventru, direct sur la console de lancement , et ses mignons talons de circassienne n'auraient pas poussé les pognes malhabiles de Léonid vers le switch "agôn" au moment sublime, lorsqu'elle hurlait "da, da da da daaaaaaaa!"
et thomas serait resté à se morfondre dans l'estation espatiale
wooooooosh!!!!!
fait la navette entièrement tomatik
hhhhhhhhhhh fait Léonid (la vodka n'aide pas le coeur, c'est bien connu, et le chanceux va peut être pouvoir s'offrir une mort d'anthologie, crever entre les cuisses sublimes de Tatiana, je le souhaite à toulmonde, mais pas à mon pire ennemi)
pendant ce temps, thomas s'occupe
puisque le gonfleur lektrik fonctionne, il a redonné forme humaine à sa dame de compagnie et commence à l'entreprendre
une perruque pour commencer, comme le poids est réglementé, il lui colle sur la tête des brins de laine récupérés sur son pullover, ça lui fait une tête bleue hérissée, dans le genre punk féministe, moi ça me débrancherai un truc pareil, mais lui, espère, il est au gardavous, y a de ces forces de la nature....
il tente un doigt de cour, aucun effet (et pour cause) puis il lui mord les pamplemousses
ça ne rate pas , la dame s'envole en sifflotant dans toute la station, il brasse desesperement en la suivant, on en est là lorsque le klaxon retentit "honk honk honk honk!"
maverdave!
c'est la cavalerie qui arrive à la rescousse, mais au plus mauvais moment, ces cons là!
et puis ça se passe drôlement, ça fait bonk bonk, comme si les sas n'arrivaient pas à se connecter
thomas, tu penses que ça lui fait dresser l'oreille, ce barouf inhabituel, d'autant que les rétrofusées pétillent, ne se stabilisent pas, la navette oscille à coté de la station sans pouvoir s'arrimer, c'est un peu perturbant, déjà qu'ils ont tardé à venir, s'ils arrivent pas à se connecter ce serait un comble
cependant sur terre, Tatiana et Léonid sont descendus de leurs paradis respectifs, Léonid tout essouflé, Tatiana envisageant son partenaire et se disant qu'elle aurait pu trouver pire mais qu'il aurait fallu chercher longtemps
kes ke c'est que ce truc qui clignotte là sur l'écran?
c'est le modulateur de chiffougnage , ma petite colombe en sucre
mais encore?
ça signifie que la navette est partie dans les cieux, direct sur la station spatiale
mais c'était pas prévu, il faut la faire revenir,; ici, immédiatement! et sans délais!
on s'en moque du soyouz, tatianouchka chérie, on s'est trouvés tous les deux
mais t'es bouché, poivrot de merde? c'est le matos du gouvernement, du peuple, ramène ça ici , toudsuite , t'as entendu?
Léonid, ce qu'il a entendu c'est que Tatiana, une fois sienne (et comment! il l'a expédiée au 7ème ciel sans coup férir, il a même failli y laisser ses coronaires), commence à lui casser les rouleaux, ni une ni deux,, son sang slave ne fait qu'un tour, il lui colle un taquet en pleine poire, paf!
Tatiana, cette baffe non prévue, ça la cueille à froid, un peu sonnée, elle s'affaisse sur la console, enclenchant avec le coude toutes sortes de manoeuvres habituellement interdites par la procédure, pendant que Léonid, un peu honteux, cherche sa bouteille sous le fauteuil à roulettes
thomas, cependant, voit que le soyoouz a du mal à s'arrimer, il s'approche du sas, ça fuit, pschit pschit
finalement ça se jointoye,ça s'ouvre, il risque un orteil, deux, passe le nez, personne dans le soyouz, kes ke c'est ke cette histoire, il tente un coup de voix , youri, ho, youri!
ça résonne, à part le pschitt pschitt des propulseurs qui tentent de stabiliser le module, pas trace d'âme humaine dans le bus...
Sur terre, Tatiana, en bonne zampolit,a récupéré, elle flanque un coup de fauteuil roulant à Léo, ça l'estourbi à moitié, elle le plaque au sol
Elle le maintien sur le dos et le martelle de ses petits poings "ramène le Soyouz ici,pridourak,bistro, bistro !"
Léo, le pif en sang, la bheu afghane qui circule encore dans ses veines, à égalité avec la vodka et les endorphines du coït, reprends doucement contact avec la réalité "pas taper Léo, petit cœur en sucre, Léo être ton grand amour maintenant"
La fille, tant de sentimentalisme, ça lui occasionne une crise de rage
"Tu vois pas qu'on va crever,dourak ? T'as pas pigé ? Et à petit feu, encore, ou même mieux, sans feu, et tu me parles d'amour ? Mais tu es crétin au delà du crétinisme, ramène le Soyouz ici !"
"Si on doit crever, mon petit cœur, que le Soyouz soit ici ou ailleurs, qu'est ce que ça change ?"
"Ça change tout, imbécile! J'aurais fait un truc utile dans ma vie, j'aurais préservé la propriété du peuple russe !"
Léo émerge de son KO, il commence à raisonner"y a plus de peuple russe, le Soyouz ne servira à rien, il y a un homme et une femme qui se sont trouvés, regarde comme je te désire" et il pousse ses avantages dans le havre fourchu d'Aphrodite, qui le surplombe en tentant de le maîtriser
Au début, elle résiste, elle piaille, elle se tortille mais comme on dit, elle prend goût à la chose et c'est reparti pour un match vénusien
Las, à l'instant sublime, Tatiana, qui avait le dessus, se cogne la tête sur la console de tir, il n'en faut pas plus pour que là haut, à cause de cette secousse dans le circuit lektronik de commande, le Soyouz amorce son départ
Le sas se referme, précipitant Thomas dans le siège baquet déserté par le pilote russe ( et pour cause, le Soyouz est parti sans lui, de toutes façons, il est bituré au ouisquie, puisque pilote, il a des arrangements avec les autorités douanières), vêtu en tout et pour tout d'un ticheurte isotherme à manches longues et de chaussettes humoristiques avec des petits lapins roses, à la main, la dépouille de sa dame de voyage, totalement dégonflée,qu'il a eu la présence d'esprit de cramponner
Sur terre, les emmerdements continuent
Manouel gaz se retrouve dans une partouze où il est le seul blanc.... ça renforce ses propos prémonitoires sur la ville d'Évry ( hin hin hin) , grivo, lui, s'est aventuré dans un couloir de métro dans l'espoir de revoir une étudiante de 30 ans une dernière fois mais il se retrouve poursuivi par un mec, une gitane maïs au bec, monté sur un chariot Fenwick
Djak Lang s'étonne
Le soleil va s'éteindre ? Mais le dix mai 81 on a rallumé les lumières, ça peut pas s'éteindre, ça peut pas s'éteindre....
Tatali tente de persuader une dernière fois que vendre des pantalons à une jambe est somme toute, anodin, mais plus personne ne porte de falzar, au hasard des rencontres furtives, toulmonde se retrouve ku nu
Pendant ce temps, la navette entame sa rentrée dans l'atmosphère, clopin clopan, son bouclier thermique rougit elle dérape une première fois à l'ouest de l'Islande puis vers Chypre, là elle est prise en compte par le radar israélien du dôme de fer, le zyztem qui protège des missiles et des roquettes palestoches
Nulle intervention de Tatiana et de Léo,repus de sexe et d'endorphines, ils se reposent, elle a posé la tête sur son ventre de buveur de bière ( pivo en russe, en accentuant le i) , elle lui dit "c'est con qu'on doive crever, parce que tu le fais super bien, pour un vieux pochetron.... d'un autre côté, si on devait pas crever à brève échéance, on l'aurait jamais fait tous les deux, je veux dire,toi et moi"
Léo, ça le touche, il essaye de camoufler son émotion, il lui dit une banalité du genre"je t'attendais depuis toujours" ou bien "je t'aimerai toujours" mais la fille lui ferme la bouche d'un baiser impérieux "ne dit pas de bêtises, profitons en, on se cherche un coin plus confortable ?"
Et ils laissent la console grésiller, fumer et, finalement, arrêter d'envoyer des messages contradictoires à la navette
En bas, près de la frontière Nord de l'état hébreu, l'ordinateur du dôme de fer transmet des données contradictoires et aberrantes
C'est un gros missile, hurle le grommandant de la base de contre missiles de Tsahal, l'armée la plus morale au monde
Envoyez la purée !
Le sous ieut'nant qui a identifié le mobile en approche n'est pas convaincu, pour lui, c'est pas plus qu'un étourneau, comme c'est la veille de shabat, il se pense autorisé à appuyer sur le bouton
Et puis après tout, les copains ont tous envoyé au moins une fois un missile et pas lui, alors, hein...
Froutch !
Le Jéricho sort de son silo,grimpe à mille pieds puis vire sec vers la cible, il se rapproche, il se rapproche, il va la pulvériser, lorsque,merdalors, il vire sec à nouveau, en cause un poil de balais à chiottes coincé dans les ailettes de l'empennage ( cupraluzinc ou titane je sais plus), le technicien de surface, pressé par le temps n'a pas vérifié son matos après, c'est un arabe israélien, plus israélien que lui y a pas, mais victime de l'exploitation du prolétariat local ( si Tsahal est morale, la société dont elle est issue l'est encore plus,ha ha ha) bref, la charge détonne trop loin pour détruire la navette, mais l'abîme un peu quand même , elle dérive vers le nord et l'ouest à nouveau
Et là, fait nouveau, le froid commence à envahir la navette, c'est les éclats du Jéricho qui ont percé le système de réchauffement
En ticheurte, le ku nu, ça commence à être rude
Il déchire la dame de voyage , se confectionne une combinaison avec
Très classe, avec la chatte en gros plan
Le Soyouz se rapproche de son point final, il traverse l'atmosphère à grands coups de retrofusées, puis le parachute s'ouvre et il se pose, un peu brutalement en plein émirat du frankistan dans la villaya du neuf cube
Il tente de déverrouiller le trapon de sortie, mais ouiche, les éclats du Jéricho plus l'atterrissage en cata, il peut y aller, ça marche pas
En mauvais état, le Thomas
Atterrissage d'urgence sur le ku, navette trouée d'éclats, obligé de s'emmitoufler dans le caoutchouc de sa dame de voyage, il n'a pas bonne mine
Et c'est dans cet état que le découvrent les gus de la bande à Kader ( je n'ai pas dit Baader, ça, c'était avant) le plus gros trafiquant de dope des tarterets
Ici,un apparte
La nouvelle de la fin du monde par l'extinction du soleil n'est pas forcément restée cantonnée aux cercles du pouvoir, elle s'est même largement diffusée,via les rezosossios, BFMTV et ceniouz
Mais sa compréhension n'a pas été la même pour tous
Les bons boeufs qui croient aux fables gubernatoriales se sont alarmés, comme de juste
D'où les réactions observées
Cependant toute une fraction de la populace n'y a pas accordé l'intérêt voulu
Alors que la majorité des gens dits honnêtes passent le cap de la délinquance ou de l'anarchie pour agrémenter leurs derniers jours sur terre, la majorité de la société interlope a choisi de s'en désintéresser, dans un exercice très réussi de complotisme, tout ça c'est des trucs de blancs tu penses, hé oui kouzin, si c'était la fin, le profet'il l'aurait prévu !
Bref, les dileures de dope ont autre chose à faire que se torturer l'esprit avec ça ( ci di trucs di franssi, mon frire) d'autant que le marché de la drogue a subit des bouleversements houleux les derniers jours
En effet, il y a eu des saisies records de produits stupéfiants par les services spécialisés et par les simples flicaillons de kortier, qui n'ont pas hésité à sortir le flingot pour s'approprier la substance bénéfique, en vertu de l'adage "foutu pour foutu..."
Les junkies gauloiches ont tous crevé, en raison soit d'overdose ( foutu pour foutu,hein) soit de leur fragilité face à plus agressif qu'eux ( lorsque tu vois la trogne d'un junkie, bon)
Le point de deal en bas des immeubles a été investi par des voisins avides de vengeance, on a compté plusieurs choufs rossés d'importance, certains même ont dégusté une lame entre les côtes
Le deal stagne, les livraisons ne sont plus livrées, les paiements ne sont plus honorés, la violence qui, grâce à la redistribution et à la passivité de la pouliss ( et aussi à cause de la peur des suites judiciaires) était contenue, explose
Les gangs de dopeux sont dans l'expectative, plus de fric plus de clients, les voisins ne baissent plus les yeux sur leur passage, il ne leur reste plus, comme le reste du pays, qu'à s'abrutir de chitte
Ça tombe bien, ils ont des invendus !
Et c'est dans ce contexte où les affaires vont mal et où les franssi ne les respectent plus, qu'ils voient s'abîmer le Soyouz à deux pas d'ici
Bleng,bong,plaf !
Le Soyouz s'est vautré dans une friche, sur le site d'une barre récemment pulvérisée dans le cadre de la politique de la ville, des bonlieu et du vivre-ensemble
Et ça fume encore ( à l'extérieur puisque passage express dans l'atmosphère) alors qu'à l'intérieur, ça caille sévère
C'est Tarik, un petit chouf de 9 ans qui l'a vu le premier, monstre de metal,noirci et troué par les schrapnells israéliens, encore fumant, et à ses yeux,rougis de toute la toch qu'il a fumé, c'est.... le diable !
Il crie, d'un ton encore plus haut perché que lorsque Kader, le boss du commerce sur la dalle des tarterets le sodomise ( mais ça reste un secret entre eux, on va pas ébruiter) "Ibliss,Ibliss !" ( on voit que le gamin a quand même eu un brin d'éducation religieuse, mais, au grand désespoir probable du nabot magyar, même lorsque tu remets tes onfons entre les mains de l'imam-et effectivement, c'est ce qui s'est passé, voilà pourquoi il n'a pas trop opposé de résistance aux manigances de Kader ensuite après- ils peuvent basculer dans la délinquance, si on accepte ce terme pour désigner une activité commerciale somme toute honnête et profitable pour toulmonde, les dilaires et les junkies)
Ibliss Ibliss !
Le cri réveille la racaille du kortier, ainsi que l'imam
Il faut dire que ça s'y prête, le truc mastoc érigé au milieu des ruines, comme un énorme paf circoncis, noir et fumant
Première réaction des autochtones du neuf cube à proximité, la lapidation
Et ça cogne sur la navette,bing bong
À l'intérieur, Thomas n'a rien pigé, il se pense que l'écoutille est bloquée et qu'on tente de l'ouvrir avec les moyens du bord, à la russe quoi
C'est d'ailleurs, toutes proportions gardées, l'équivalent de la pierre noire de la Mecque
Mais là, ils ont droit à plus de trois cailloux, espère !
Et ce pèlerinage qui tombe à point nommé chez eux,tu penses comme c'est pratique !
Si c'est ça la fin du monde, nous on veut bien aussi,se mettre en règle avec l'entité supérieure sans avoir à voyager, comme ça, sur place, quel pied !
Avec une bonne fumette par là dessus
Alors ça y va, et cogne que cognera tu, ils s'enhardissent jusqu'à approcher le truc qui a un peu refroidi
Puis ils le poussent
Ho, timidement d'abord, puis là aussi, ils conjuguent leurs efforts,ho hisse,ho hisse
Patatras le strongylos s'estramasse par terre, Thomas en chope des bosses sur la tête
Plus loin, dans un souterrain parisien, un Fenwick a rattrapé un grivo épuisé, hors d'haleine
Le carriste reste un instant au point mort, puis il embraye la première en abaissant la fourche de l'engin
Il se dresse sur son siège et hurle "im Fenwick wir glauchen" lorsque le véhicule écrase le branleur qui lui fait face, puis il coupe le contact et descend, il ôte son masque, on reconnaît un faciès monosourcil, il disparaît dans l'obscurité du tunnel
à Baïkonour, dans les quartiers de l'ingénieur Léonid, Tantiana reprends conscience après son nième orgasme
elle considère avec une espèce de tendresse la grosse tête dégarnie de son amant, sa poitrine broussailleuse, ses yeux de chien fidèle, son bigorneau tout rabougri après leur nouvelle étreinte, une vague de désespoir l'envahi, c'est pas possible, par Illitch, pile au moment où elle touche le jackpot, un mec pas compliqué, un soulôt qui la pilonne sans efforts jusqu'à lui faire perdre la tête, moche mais pas plus que les autres, sûrement fidèle, en tout cas en dévotion devant elle, ça monte, ça monte, de gros sanglots s'écrasent dans sa poitrine (qu'elle a menue et ferme), ça y est ça sort
Léo allongé à coté d'elle, a enfin compris, il la ferme, il bouge pas
une fois que c'est passé, elle reprends l'avantage
"recommence" d'un ton qui ne souffre aucune réplique
Léonid l'empoigne à nouveau, le crovat recommence sa plainte (crovat ou krovat; matelas, désolé j'ai pas trouvé le terme pour sommier)
et je crois même que krovat ne signifie aucunement matelas, tant pis, vous chercherez
loin de là , aux tarterêts , Mouloud a enfin réussi a insérer un pied de biche entre les boulons du sas du Soyouz
bringggg
bringgg, crouicccc, bringggg
un peu comme au temps béni de son enfance heureuse lorsqu'il forçait des portes au lieu de tabasser des junkies désargentés
finalement la fermeture du sas, soumise à des épreuves pareilles (ordres et contre ordres informatiques, tir de missile israélien, atterrissage sur le ku, forçage par un attardé des tarterêts- en plus ça fait une allitération, attardé des tarterêts , quasi une invective à populariser-) cède, comme une démocratie lorsque surgit l'hydre rouge verte, plaf , cuisses ouvertes
l'assemblée se recule, le bâton brandi, dites c'est toudmême Ibliss qui est là , pas n'importe qui
et y a personne pour nous défendre, l'imam a fait retraite chez lui avec ses vingt femmes et ses quarante enfants, le boss du deal n'est pas descendu de l'armoire sur laquelle il avait grimpé, en cause , sa production qu'il a consommé, ce con
on voit emmerger la tête couverte de cheveux bleus (ticheurte thermique, une fibre dupont de nemours, high quality) de la dame de voyage de thomas, tête aux cheveux bleus qu'il a enfilé, ainsi que le reste de la poupée, pour se protéger du refroidissement
la oumma autour (restreinte mais oumma quand même, merde quand même comme dirait machin, tiens , où est il passé ce con là? on verra plus tard) met un instant à piger, mais lorsque c'est conceptualisé, ça fait des étincelles
d'autant que le reste de la créature apparaît, sous la forme d'une combi en caoutchouc (appropriation kulturelle, jamais ça n'a été cultivé en europe mais plutôt dans le tiers monde, vous êtes d'accord?) avec des loloches dégonflées et une vulve aux rebords gonflées, et surtout soulignée en rouge ( tout comme les lèvres)
un cri monte
c'est une charmoutta!
une charmoutta qu'Ibliss nous envoie pour nous corrompre!
charmoutta al Ibliss!
et là ça s'abat comme la misère sur le pauvre monde
coups de pieds, de poings, de bâton
puis, les choses en amenant d'autres, coups de bite
on tente de tenir la charmoutta qui se débat comme un beau diable ( c'est le cas de le dire), on risque quelques explorations digitales dans les orifices balisés de couleur, mais malheureusement (ou heureusement), sans lubrifiants sans la pression pour génerer une paroi assez tonique, c'est voué à l'échec, les doigts, les verges se coudent entre le caoutchouc et le corps de thomas
la furie envahi la foule, ils parviennent enfin à déchirer le costume, kes ke c'est? ki c'est?
un blanc?
et il parle en plus, ce con!
s'il avait mis à profit son isolement à se cultiver un peu, il aurait pu leur réciter la chahada, ça peut sauver des vies, mais là, que dalle, il ouvre la bouche pour dire "ho, manants, conduisez moi à votre chef, bring me to your leader!"
un franssi, un roumi, un kouffar!
on est à peu près sûr du sort qui lui est réservé
dans son PC sécurisé, le petit marquis poudré a lui aussi eu vent de l'arrivée d'un objet extra terrestre à la trajectoire erratique, et de sa chute dans les dépendances de la république, les jardins du paradis (puisque le paradis est sis entre tigre et euphrate soit pas très loin d'ici)
peut être que djieu veut me tester? ou alors william du portail m'envoie un message ? (ça fait deux jours que les mecs qui bossent dans les fermes de serveurs informatiques ont tout fait griller, à force de faire couler ouisquie mezcal et autres salopperies chimiques sur les blocs d'alimentation, plusieurs sont parties en fumée, la fin du monde c'est aussi la fin de l'internet, je le regretterai pas, ni lui,ni les séries tévé-que je n'ai jamais vues-)
comme l'intranet fonctionne encore, grâce au générateur de courant installé dans la cave de l'élysée ( mais qui , horreur, malheur, fonctionne au diesel) il peut convoquer cointreau le chef des états majors
lequel pourrait, dans cette fiction, enfiler une péfatte(mais ça n'existe plus) ou une superbe créature comme cécile de france dans "mon colonel" , enfin, avec sa tête de chauchichon chec, on préfère le portraiturer en train de se morfondre, cilice, haire , fouet ( vincent serrez ma haire avec ma discipline, ou bien c'est peut être pas vincent)
cointreau, tout morfondu qu'il soit, reconnaît la voix de son maître, il vient il accourt, juste le temps de remettre son kébour et ses rangeos (depuis la pique à la ministresse il affectionne le port de ces écrases merde plutôt que les crocs de ses unités spéciales)
on lui explique le truc, plutôt deux fois qu'une, on convient d'envoyer une petite troupe de prétoriens sur place (petite? mais nous sommes une grande nation! bon d'accord, nous nous sommes dispersés, au mali, dans les Balkans, à Taïwan même, quoique on se demande ce que nous allons foutre là bas)
et c'est parti, wouf wouf wouf les prétoriens, armés jusqu'aux dents , blindages personnel en sus, lunettes de vision nocturne (on rappelle qu'il fait encore jour) munitions pour tenir un siège, vivres pour une semaine, matos de communication et piles de rechange, embarque dans trois ventilos séparés
comme vous venez de le voir, pas de tenue de smokie bear, de string et de casquette de biker, pas de poppers ni de GHB à pulvériser sur d'éventuels opposants, point non plus de tendres menottes roses ni de réglette anale, ni de boules de geisha
on n'envahi pas les polaques, au grand déplaisir du marquis poudré et de son sous ministricule au patronyme oenolojik, on part en vronze, mon bon ami
plus précisement aux tarterêts, territoire de Kader le fournisseur en gros
et là, c'est pas comme sur les ronds points
enfin, si c'est comme sur les ronds points
le chef de groupe se répette les impératifs de la mission
identifier l'objet, récupérer du matériel (mais quel matériel , bon gû de merde?) rendre compte
wlouf wlouf wlouf, un subtil changement dans l'acoustique des pales, ça le tire de ses réflexions, on a dû amorcer la descente, autour de lui la piétaille fait claquer les culasses (à vide, je vous rassure, faites un truc pareil avec une arme approvisionnée dans un aéronef en mouvement et c'est 30 jours de gnouf, y a que le mitrailleur de portière qui a le droit)
et là, preng!
une première roquette de RPG vient de leur claquer à coté
merdasse!
ça plonge pour échapper aux tirs
parce que la villaya du neuf cube s'est mise à tirailler avec entrain
toute entière, les enfants, les yaouleds, les chibanis, les moukères, même les moudjs qui se reposent (en attendant que le taux de THC retombe), toulmonde est aux fenêtres de la cashba et arrose l'hélico de tête
mauvais calcul les amis
très mauvais calcul
le grapitaine qui commande l'escouade, connu pour son calme inaltérable (c'est lui qui n'a pas flingué les preneurs d'otage du Tanit ni les ravisseurs de nos deux paydays raptés dans le parc nazional du mali), prends un coup de calgon
il hurle "mitrailleur! balaye moi tout ça!"
foutu pour foutu, pas vrai?
il se fait pas prier, le mec à la portière, il ajuste bien les silhouettes dans son réticule, et les couche consciencieusement
ça dure pas longtemps, la populace s'éclipse, volée de moineaux coursés par un aigle dont l'ombre déformée et le tonnerre du moteur sème la panique
les voilà sur les lieux de pêche
on identifie bien la navette, toute déglinguée qu'elle soit, mais vide!
thomas a mis les bouts, sauvé par ce répit inespéré
ça bouge au fond de la friche, un commando plus futé que les autres a avisé une silhouette qui tente de se dissimuler
on ramène le yaouled on le houspille un peu
tout ce qu'on obtient c'est "ibliss, ibliss, charmouta al ibliss"
et une direction quand même
on fragmente l'escouade , cinq couillus s'engagent entre les barres lugubres de béton, constellées par les traces de la baston récemment survenue (quelques cadavres, des impacts de gros calibre sur les murs et les voitures) un ventilo tourne au dessus en couverture, le grapitaine s'évertue à interroger le yaouled pendant qu'il s'interroge sur la présence d'une poupée gonflable déchiquetée aux abords
nos conq braves sont arrivés à proximité du comico du kortier, ils se disent qu'ils vont obtenir une aide quelqonque ou, à tout le moins, des renseignements
fume!
ils sont accueillis avec du plomb!
là, le foutre les biche
leur faire un coup pareil, à eux!
ils mettent en batterie un missile milan emporté dans la dotation réservée aux interventions en milieu hostile et zag, direct dans le comico!
après s'être assuré que plus aucun tir ne les vise, ils penetrent dans le truc dévasté, plus âme qui vive, bien sûr
ils fouillent les macchabées et là, jackpot!
tous les allongés ont les poches pleines de chitte, de coke et de substances analogues
belle moisson, on partagera avec les copains
un ordre bref sort de l'intercomm
repli, repli
ça fait leur affaire, ils décrochent en tiroir, envoyant une volée de plomb de ci de là
les voilà au point d'extraction, toulmonde embarque sans traîner, le ventilo de couverture continue ses rotations, son mitrailleur de porte envoie du bois, il y a pris goût, lui aussi
et voilà notre équipe au complet, pas une perte, pas un début d'explication non plus, mais bon
arrivés au rapport, le grapitaine déclare avec solemnité "avons été pris à partie par une téci entière, avons trouvé l'objet c'est un Soyouz sans immat' avons trouvé ça aussi"
et il dépose la poupée gonflable lacérée sur le bureau du marquis
ce dernier se renverse dans son fauteuil, serre fort les accoudoirs et déclare "dehors, toulmonde dehors" puis , resté seul, il se déloque, et enfile la baudruche, enfin il se lève et va s'admirer dans le miroir empire au dessus de la cheminée
ce qu'il voit lui plaît, oui , ça lui plaît
inexplicable?
mais qui sommes nous pour juger, vous pouvez me le dire?
ça lui plaît, il se plaît, c'est tout
il active l'intercom
trouvez moi mon gros poilu!
alexandre! (en vrai c'est lascène, lascène comme lascif, mais l'autre n'aimait pas cette assignation à résidence par le prénom, et lui n'aimait pas alexandre, c'est donc "mon gros poilu")
on entend des portes claquer des parquets couiner, une respiration oppressée, c'est vrai que s'il reste poilu, lascène est de plus en plus gros
alors mon gros poilu , tu aimes ce que tu vois?
moi j'aime
dépèche toi , je veux que ça se passe ici, devant le miroir (empire, on a des goûts petit bourgeois ou pas, le miroir sur la cheminée, c'est tellement.....convenu, tradi, provincial, en un mot décevant, on est dans les allées du pouvoir, oui ou merde?)
tu veux pas enlever cet oripeau ? ça me déconcentre et puis ça va gêner, et t'as pas du lubrifiant, t'en as toujours un tube dans tes tiroirs
non, assis, ou sur la table! ( on voit que le visionnage de fasbinder a laissé des séquelles) incline le miroir que je puisse me mater pendant qu'on le fait!
pour l'incliner, faut que je le décroche ou qu'on fasse ça sur un escabeau....
hé bien vas y , décroche le!
hé mais c'est pas fastoche, ça pèse un âne ce truc, tiens moi le fauteuil pendant que je monte dessus
il pose un pied sur le marbre et alors là, il dérape, la glace choit , se casse , il tombe sur son poudré, tous les deux dans les éclats, plaie jugulaire pour l'un, corps caverneux pour l'autre (la tige à l'air pour mieux remplir son office) en 30 secondes tout est consommé
juste le temps de souffler "qualix artifex pereo" et hop, la messe est dite
bon, nous voilà quand même en pleine crise institutionnelle, mine de rien
un marquis mourru dans un étrange costume, un garde du corps également (mais lui c'est le costume d'adam), les autres perso de l'état sont aux abonnés absents, on se demande bien pourquoi
ce serait si simple pour un président du consti de se déplacer en bonlieu et, devant les macchabs du comico des tarterêts de dire "y font du bon boulot ces petits" mais inexplicablement, là, non, on n'entend rien
d'ailleurs, en reparlant des tarterêts, les affres de thomas ne sont aucunement terminés
il a réussi à s'enfuir, le ku nu et à peu près préservé (quelques explorations digitales, rien de grave), en ticheurte thermique (manches longues) et chaussettes roses , en slalomant entre les carcasses de véhicules plombés par le mitrailleur de l'hélico et les macchabs consécutifs, son zguègue non circoncis ballotant sur ses cuisses à chaque foulée ce qui le désigne à coup sûr comme estranger du dedans, il court, il court , ses pieds ensanglantés vont le porter au delà des limites de ce trou merdique, au delà de la trouille qu'il a éprouvé lorsque l'avoinée de coups s'est abattue sur sa trogne, ou lorsque les pruneaux lui ont sifflé autour, il n'est plus qu'une course, un missile humain, une machine qui pompe le sang dans ses fémorales, qui contracte ses quadriceps, ses jumeaux et ses glutéaux, il lève haut les genoux et repose les talons en claquant, il y a un bon moment que les chaussettes sont parties en lambeaux, que la peau des plantes s'est excoriée, il court, il ne s'arrêtera jamais, jamais ,JAMAIS!
ha si tiens, il vient de buter dans un chouf un peu avancé en âge, qui le ceinture, derrière lui déboule la smala des tarterêts, bâtons, kalaches mal approvisionnées, rasoirs.....alors, on voulait nous fausser compagnie? (en vrai ils éructent "tu croyais t'en tirer kom sa? hein fils de put'?" car eux aussi ont couru, mais il sont loin d'avoir une forme de spationaute, ça ventile fort dans les soufflets des gredins)
au bout de la dalle, car on est arrivés dans la zone commerciale, arrive une autre bande , les mecs de grigny ou de parly2
ho nom de djieu, ça se regarde en chien de fousile
grigny avise le captif des tarterêts
et ils rient, forcemment
alors tarterêts, on cours des kouffars pour les niquer ? vous avez plus de chèvres, c'est ça? vos p'tites soeurs vous ont plaquées?
et toute la bande de s'esclaffer grassement
tu parl' pas comm'sa d'ma soeur, sur l'coran d'la mecque!
ça c'est un ieut'nant de Kader, le gros boss des tarterêts qui vient de hurler
faut le comprendre, le truc de la soeur c'est un coup bas, parce que, non, ce sera pour une autre fois
oué, wesh tu par' pas d'nos soeurs comm'sa, sale botor (ils veulent dire batard, mais chez ces peuplades, inexplicablement, la diction s'altère sous le coup des émotions)
et les deux bandes s'élancent dans un pugilat monstrueux aux cris de tarterêts, tarterêts, grigny, grigny
et cette fois ci, personne pour les séparer ( ce qui survient habituellement lorsqu'il n'y a plus aucun danger)ni pour pleurer sur leur sort (hé oui, fin du monde, les journaloppes sont chez eux, en normandie ou dans le berry , en visite à la cave familiale et n'ont plus de compassion que pour eux, c'est à ça qu'on voit la fin du monde, les émotions de commande n'ont plus court, chacun sa merde)
ça cogne, ça cogne, ça surine, thomas se laisse tomber à terre, pour l'instant on ne le vise plus, il se coule entre les jambes des adversaires, on voit des corps martyrisés glisser au sol (mais j'écrit comme un journaloppe moi, faut que j'arrête) il rampe, se faufile sur les coudes, avise un chaouch qui presse son poing sur sa plaie du scarpa en tentant d'endiguer l'hémorragie, il lui décolle la compression transitoire, l'autre le regarde de ses yeux mourants, mais kes tu fais ouech, tu vois bien que, tu vois bien, tu vois...sa vie s'écoule, thomas le déloque en un tour de main, pantalon de survête, hoodie PSG, casquette circuit paul ricard
hop par ici, pour les chaussures on verra plus tard, il rabat la capuche sur son museau et hop le revoilà parti à sinuer entre les barres
pendant ce temps, manouel, sévèrement concurrencé auprès de la gent femelle par les ceusses dont au sujet desquels il nous a mis en garde (mets moi quelques blancs, quelques whites, quelques blancos, hin hin hin) n'a pu trouver dans la partouze la fin heureuse qu'il espérait en s'y rendant
il est resté en marge, à se branler comme le premier grivo venu, voyez
ça n'a pas suffit à le soulager
il se promène donc dans les bonlieu en espérant une bonne fortune lorsque boum il tombe nez à nez avec un monosourcil inquiétant, gitane maïs au bec
monosourcil est descendu de son fenwick mais sa mine sombre, son élocution ampoulée, sa silhouette furtive, en font un adversaire redoutable, d'autant qu'il tient à la main un jerrican de diesel
et alors se profile (façon de parler parce qu'il a pris du bide, lui aussi, la vie lui a été clémente) derrière manouel gaz, l'homme le plus détesté de vronze, l'ombre inquiétante d'un parleur, congédié des médias depuis des lustres, et nourrissant de ce fait une rancune tenace à l'endroit de tous les autres squatteurs des égouts de la société
tout y passe, dans ses philippiques (filmées, bien sûr, puisqu'on lui interdit d'affronter le public, au terme d'une invraissemblable doctrine de prévention préventive de putatifs troubles à l'ordre public générés par sa trogne de ératépiste ou d'employé de la poste d'avant , celle où les seules femmes voilées c'étaient les pécores du morvan)
on le confond avec les ombres, et pour cause
il sussure "c'est nous l'arrière garde de la république, mon petit manouel, regarde, on est tous là"
à bout de nerfs, manouel tourne la tête en tous sens, ça craque dans les cervicales, le vertige le biche
effectivement, ils sont tous là, bistrotiers identitaires faillis, prisonniers politrouks, clodos évacués manu militari pour préserver le calme uxoral, violoniste trahie....
monosourcil s'approche, une main levée, claquant les talons, non pas comme une bête immonde mais comme un flamenciste gitan (prononcez rritàn! ), il se cambre, tourne lentement autour de manouel sans le quitter des yeux, clac clac font ses talons (en idiome local, tacones)
vien a baillar con mi, manouel, vien a baillar!
des tambourins commencent à battre, des guitares égrennent des notes mélancoliques
clac clac clac
hay hay hay , bailla bailla bailla con mi!
envoûté les yeux rivés dans les puits sans fond abrités sous les arcades de monosourcil, il commence à tourner, tourner, tourner
tout tourne chez lui, la tête, le coeur, le portefeuille, les affiliations, et puis ça remonte, ça va déborder, faut qu'il s'arrête, il se pose, c'est pire, il s'allonge
c'est fini
monosourcil s'approche
il voudrait entamer une diatribe, une philippique imbitable dont il est coutumier, mais non
au sol manouel respire convulsivement, un souffle court et stertoreux
tour à tour les participants s'approchent et versent un dé à coudre de gazoil prélevé dans le jerrican de monosourcil, ça a beau pas faire grand chose, un dé à coudre, mais multiplié par beaucoup, ça vide le récipient
on ne sait qui craque une alloufe, le brasier prend, le flamenco reprend, endiablé, tous participent et virevoltent
sauf le corps calciné et convulsé au sol
Lorsque les danseurs cessent de marteller le sol du talon ( el tacon, en castillan) , ils se dispersent, cherchant un autre appaisement à leur rancoeur longtemps ressassée
Loin de là, le sous ieut'nant de la base de missiles anti missiles de Tsahal, l'armée la plus morale du monde, lui, s'est trouvé apaisé par le lancement de son Jéricho
Las !
Le grommandant, redevenu opérationnel en retirant sa kippa, lui demande un rapport sur l'incident de tir
Quel incident de tir ?
Y a pas eu d'incident de tir ?
Y a eu tir, c'est tout
Tir,oui, je ne conteste pas, mais ensuite ?
Bin, détonation du Jéricho, voilà
Destruction de la cible ?
Ha, là,chais pas, moi, toujours est il qu'aucun fragment n'a touché le sol sacré de la patrie, et c'est l'essentiel, pas vrai grommandant ?
L'essentiel, ieut'nant, c'est de ne tirer qu'à coup sûr, tu m'as compris ? Tu me feras donc les astreintes opé jusqu'à la fin du monde, qui ne saurait tarder, moi je vais m'éclater avec des putes bulgares à Haïfa
Et voilà mon ieut'nant qui erre dans la base désertée, il entend l'écho de ses pas, celui du système de refroidissement ( on est en plein Néguev, les trucs de conduite de tir,les ordi toussa ça n'apprécie pas la chaleur) les reniflements ou les reniflages des techs de maintenance, eux aussi ont été conviés à garder la maison, alors que hein, qui va balancer des roquettes sur l'état le plus demokratik du proche orient, je vous le demande ?
Il va donc leur proposer une petite partie de cartes
Avec intéressement, disons 10 shekels le point
Et un peu de dope pour corser le tout
La dope y en a pas,l'ami, mais on peut appeler un kouzin, il deale à ses heures perdues
Houla, un estranger du dedans dans la base ? Ça va à l'encontre du règlement, même si on n'en a plus rien à faire, en ces temps troublés où le messiah va revenir
Oué,y a une solution, c'est que ce soit ma kouzine qui livre, tu n'as pas peur d'une femme, quand même ?
Une femme, non, une kamikaze,oui, c'est logique, non ?
Ça fait deux négations et une affirmation dans la même phrase, les deux négations multipliées nous font une affirmation, l'affirmation portée au carré renforce l'affirmation,on l'appelle ?
Banco ( je n'ai pas dit branco ni Brancouilles) on l'appelle !
Sitôt dit sitôt fait, Asmaa se pointe en marbilette, le soleil du désert nimbe sa chevelure dénouée ( oui la rusée s'est attifée en bataille, pour séduire) le ticheurte peine à contenir ses mamelles, le bloudjine est tendu sur ses cuissots façon kardachiante
La dope est partagée entre tous
La partie commence, cartes battues,rebattues, claquées sur le comptoir, exclamations juvéniles à chaque point engrangé, tintement des pièces et des jetons redistribués
Au bout de peu, ieut'nant a gagné ou perdu une partie, peu importe, le gage ? Passer dans la pièce à côté avec Asmaa, contre rétribution,of course
Ieut'nant n'est pas puceau mais la proximité de cette splendide créature, suintant de feminasserie, la croupe haute et arrogante, la respiration précipitée, les lèvres brillantes, ça lui fait perdre toute prudence, il se lève, déboutonne son treillis, passe à côté
Évidemment, Asmaa entend les choses d'une autre façon, sitôt entré, elle lui suggère de se devetir et de s'allonger, poignets lié, sexe au gardavous, il s'exécute, elle le ligote, en lui assurant que le bondage recule le moment sublime,il renchérit, elle se tortille, lascive, son nombril fixe l'oeil du ieut'nant,sa fente verticale, soigneusement épilée s'approche dangereusement de la bouche du garçu, qui perd un peu le contrôle
Elle en profite pour lui coller une lame sous le corgnolon,on est dans Tolstoï, là, la captive du Caucase ( il ne s'est pourtant pas exclamé"pourquoi faut il mourir ?" et elle ne descend aucunement de l'Imâm Chamil) elle appuie sur le couteau, le gosse qui s'est débarrassé de ses rets,a empoigné le Colt désert eagle de dotation, il a dechargé l'effaceur dans la trogne de la fille, puis il se vide dans un borborygme effrayant "j'aurais même pu t'aimer,salopppppe"
À côté, Mourad le palesto israélien a entendu le barouf, il se lève avec ses potes, ils avisent les cadavres, simple querelle d'amoureux, c'est des choses qui arrivent, ils retournent à leur partie de cartes
C'est Mourad qui ramasse le pli
Pas plus de 50 shekels, mais au prix auquel l'état hébreu paye ses sous traitants ( oui c'est lui qui a coincé des poils de balais de chiottes dans les ailettes du Jéricho) c'est toujours ça de pris
La fête bat son plein, sous l'aktion de la dope, de la fin du monde et de l'excitation juvénile
Voilà que nos sous traitants décident de faire une excursion dans la salle de lancement, dans les entrailles dirigeantes et effectives de l'état hébreu
On s'y rend en une longue théorie de traine savate alcoolisés et bafouillant, les mains fourrageant dans le fond des poches, un peu peur quand même d'être interdits d'entrée dans le bounquaire, porte blindée, code formatik, reconnaissance iridienne et toulmerdier
Mais penses tu !
En deux coups de pied de biche, la lourde craque comme la culotte d'un politicien de haute vertu morale devant les injonctions d'un groupe de pression ( représentant les ayants droit et néanmoins légitimes d'une communauté nationale qui a cependant beaucoup souffert) , ça fait frrtt, comme lorsque le vêtement de la femme aimée choie à ses pieds au cours d'un assaut consenti
Quel tigre de papier, pas vrai ?
On se rue sur la console, alors c'est ça, ce machintruc qui avoine les frelots du ramasse ou du fatar ?
Ça paye pas de mine, pourtant, pas vrai les aminches ?
Les doigts courent sur les claviers, comme ceux d'un puceau sur LA FEMME, lorsqu'il a épargné assez pour pouvoir aller assouvir sa curiosité
Et lorsque j'appuie là,kes kis pass,hein ?
Et là, ça te fait des frissons ?
Montre moi,montre moi tout !
Un à un, les silos se vident, les Jérichos montent au ciel puis détonnent à l'aveugle, parsemant ( et non parmesan et encore moins marzipan) le Néguev de débris bouillants, incandescents, qui coagulent le sable en imitation de verre phénicien des premiers âges antiques
Tant et si bien que dans un bureau de ouache ine tone, un gradé de la Navy, recevant par l'intranet les photos transmises par un satellite d'observation ( générateur photovoltaïque) commence à s'émouvoir
Guerre au proche et moyen Orient !
La nouvelle arrive sur le bureau du directeur du state dipartment, lequel ne peut répercuter au dessus, puisque au dessus, le responsable en chef de la nazion sur la colline s'est foutu à l'eau avec une pierre de moulin autour du cou
Ke fer ? Mais ke fer ?
Atomiser l'Iran ? L'irak, le Japon ?( On lui a ressorti les vieux protocoles des tiroirs, ceux écrits sur papier,si l'intranet fonctionne, pour de sordides raisons d'économie budgétaire liées au coût de l'espace de stockage, tout est dans le cloud,donc démerdes toi pour la version 1000.zero, tu l'as dans le baba)
Mais on a déjà atomisé les niaks,bordel, et puis personne parles des ruskoffs ni des noichs, là dedans
En effet, lui glisse à l'oreille, le sous secrétaire, la version a été réactualisée au moment de la disparition du bloc de l'est en tant qu'entité nocive et diabolik
Alors kes ke j'fais ?, j'ai une carrière politique à défendre, les américains ne comprendraient pas que nous restions sans broncher alors que notre meilleur allié endure les coups des djihadistes
Atomisez tout,mister secretary, sans faire de détails
Il appuie sur le gros bouton rouge, rien ne se passe
Une fois, deux fois
À la troisième, une voix de rogomme monte des hauts parleurs ( en angluche,laoud spiquaire) "c'est bon, on a entendu,j'vais ouvrir, y a pas l'feu, ces gens pressés, alors, quelle plaie !"
Évidemment, personne ne pige quoi que ce soit, et pour cause, c'est le concierge du palais de Tokyo, épicentre de l'art contemporain mondial ( mondial oui, mais inter galactique non, sûrement pas) , très fâché d'être dérangé lors de son bain de siège pour une crise hémorroïdaire aiguë
Il s'avance vers le guichet de la porte, en traînant des pieds dans ses charentaises, le pantalon de pyjama sur les chevilles, un monstrueux appendice rouge et suintant ballotant derrière lui comme une queue d'animal, baroque et douloureuse
Mais kes ki zont à m'faire chier ces cons là, un jour de fin du monde en plusse, si c'est pas du vice.... il déverrouille l'œilleton, personne,macache !
Bzzt bzzt, c'est le bouton atomik de l'amerik qui récidive, péremptoire,bzzt bzzt
Y a eu quelque part un soucis de connexion on dirait,mister secretary, ça doit être dans le ventre de la machine, enfin celui qui fonctionne encore, avec cet internet qui a fait flop....
Le ministre de toutes les armées n'est pas enchanté, lui qui rêvait de répandre l'armaguedon sur les voyous... mais de quels voyous est il question ?
Et d'ailleurs de quelle question est il question ?
C'est la question que leur pose l'ancillaire hémorroïdaire "oui, c'est pour quoi ? Je vous préviens, j'achète pas de calendrier ni d'autres conneries, j'ai des trucs à faire, alors dégoisez fissa, que je puisse retourner à mes occupations, déjà qu'avec la fin du monde j'ai pas l'assurance de toucher les heures sup' , alors j'attends"
À ouache ine tone, la déclamation n'est pas passée inaperçue, on s'interroge, c'est l'internet qui a planté ?
Une histoire à la con de non attribution de l'adresse IP ?
Ou alors c'est William de la porterie qui a foiré son truc en proposant un échantillon des données personnelles des terriens au diable ?
J'avoue que cette dernière option me semble plus crédible, moi, les erreurs d'attribution des adresses IP, j'ai trop vécu ça pour que ça ne me semble pas une excuse usée jusqu'à la corde
Le staff aussi, autour du belliqueux américain, est de cet avis
Il faut donc quérir un homme du net pour améliorer le truc, pas envisageable,name of god, que la fin du monde advienne sans châtier les coupables
21:00 | Lien permanent | Commentaires (24)
06/05/2021
Nazinéma
Tout est relatif, discutable, changeant, flou ; on nous le répète chaque jour. Soit, mais il ne faudrait pas oublier les fondamentaux.
Justice Society: World War II de Jeff Wamester
19:42 | Lien permanent | Commentaires (10)
03/05/2021
Seuls les anges ont des ailes
L'évolution de l'illustration d'une boite de maquette Matchbox en sept ans et trois photos :
1976
Un Messerschmitt Bf 110 et son ailier combattent sur le front de l'est ; on peut apercevoir l'explosion de leurs bombes parmi des chars T-34 soviétiques. C'est dynamique, assez bien fait et met dans l'ambiance.
1979
Trois ans plus tard l'image est légèrement modifiée. Les swastikas ont disparu, l'exactitude historique en prend un coup, mais cela évitera peut-être aux jeunes maquettistes une fascination malsaine pour les soleils stylisés, et les explosions avec parce que la violence c'est moche.
1983
Quatre ans se sont écoulés et l'illustration est plus lourdement retouchée. L'avion est seul, sans ennemis il a logiquement retrouvé sa deuxième bombe et le décor a disparu ; le pilote doit faire du tourisme.
Source des images : scalemates
19:42 | Lien permanent | Commentaires (5)
02/05/2021
Chronique du temps de la Covid-19 (61)
Ce 1er mai il n'y avait aucun stand improvisé fleuri de muguet sur le trottoir et au bord de la route. Les autres années, même si je cédais à la tradition en achetant quelques brins pour les offrir, je ne pouvais m'empêcher de trouver cette étalage mercantile un peu ridicule. Samedi, j'ai cependant trouvé bien ennuyeux de ne pouvoir me faire délester de quelques euros par des gamins attendrissants ou une vendeuse au joli sourire.
23:15 | Lien permanent | Commentaires (20)