statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/06/2019

Camps

Un jour alors que j'étais amené à faire du bricolage pour un homme âgé de ma connaissance il vint s’asseoir près de moi et me dit gentiment : « Faites donc une pose, on est pas à Buchenwald » Or je savais que cette personne n'avait pas eu de problème particulier pendant l'occupation allemande, mais par contre avait fait la Guerre d’Indochine, avait été prisonnier à Diên Biên Phu et avait connu l'horreur des camps de détention Viet Minh où gravement malade il avait été à deux doigts d'y perdre la vie. Pour se faire comprendre sans difficulté il faut utiliser ce que la majorité entend.

09/06/2019

Musique (497)

Still Corners

The Trip

West Dylan Thordson

Kevin & Casey

STACEY

Calling Me (YDID Mix)

07/06/2019

Beauté

Lumière de l'après-midi à l'église de St. Mary's et St. Fillans, Glenfinnan, Ecosse.jpg

Dans Adios Kléber Haedens fait dire à un de ses personnages venu consoler un ami du décès de son épouse en lui proposant de visiter l'Italie que « le seul remède à la douleur c'est la beauté ». Je crois que c'est exact, pas dans toutes les circonstances, pas avec tout le monde, mais souvent. Cela a fonctionné avec moi à de nombreuses reprises. Paradoxalement il m'arrive de trouver dans certaines situations la beauté presque douloureuse ; peut-être parce qu'elle nous ouvre des portes que l'on ne saurait franchir, peut-être parce que cette trouée soudaine vers une forme d'absolu donne le vertige, peut-être parce que sa fragilité et sa fugacité nous mettent face à l’inéluctable échéance de toutes choses et surtout de notre propre existence.

 

06/06/2019

Greluchitude

IMG_20190606_193741 (2).jpgIMG_20190606_193521 (2).jpg

Encyclopédie du cinéma ringard (2004)

François Khan

05/06/2019

Samedi 1er juin

Acte XXIX pour les Gilets jaunes et vingt-troisième manifestation pour moi.

Quand j'arrive place de la Bourse je n'aperçois d'abord personne et ce n'est qu'en dépassant, un peu inquiet, l'angle des bâtiments que j'aperçois une cinquantaine de personnes abritées du soleil mordant à l'ombre du Musée de la Douane. Comme il m'avait prévenu samedi dernier Philippe Dubois n'est pas là, empêché par des obligations. Renseignements pris il paraîtrait qu'un autre groupe nous attend rue Sainte-Catherine. Nous partons peu après en direction du centre ville sans aucune présence policière visible et malgré quelques chansons et l'entrain de certains c'est assez morose de défiler sous le regard des clients qui occupent les terrasses des restaurants et des cafés. Rue Sainte-Catherine nous faisons du sur place en attendant les autres et effectivement un groupe bien plus important que le nôtre nous rejoint quelques minutes plus tard sous les vivats. Nous partons vers le cours de l'Intendance un peu hésitants car il nous a toujours été interdit auparavant, me semble-t-il. Personne ne nous en empêche ; nous le remontons et passons devant une rue où des camions de CRS bloquent l'accès. Nous continuons notre chemin et arrivons devant le saint des saints : l'Hôtel de ville où aucunes forces de l'ordre ne sont présentes en protection. Seules les portes sont fermés avec des mariés et leurs invités devant. Je vous passe les détails de nos pérégrinations, mais pour faire bref nous pouvons aujourd'hui aller strictement où nous voulons, nous sommes même entrés dans le Marché des Grands hommes protégé habituellement comme Fort Knox. Les commerçants nous y accueillent bon gré mal gré avec des sourires à part deux ou trois commerces qui baissent le rideau. Quand quelques manifestants décident plus tard de pénétrer dans le Grand Hôtel de Bordeaux un responsable les repousse tout sourire et le seul incident notable est le propriétaire d'une Porsche qui bloqué par la foule va chercher des policiers parce qu'on lui a dégradé l'arrière de sa voiture. Bref, c'est une étrange après-midi sans réelle présence de policiers, les seuls que nous apercevons ne sont même pas casqués et leurs barrages aléatoires, fugaces et sans logique apparente ne nous gênent à aucun moment. Les Black blocs ne sont pas là non plus et quand un manifestant tente à un moment de renverser une barrière de chantier il se fait réprimander par d'autres, désireux que cela continue sans dégâts. Pourquoi nous a-t-il été permis d'aller où bon nous semblait ? Comment les autorités ont-elles su qu'il n'y aurait pas de casseurs ? Je suis perplexe. Un Gilet jaune me dit avoir pris le temps de nous compter et arrive à environ 850 manifestants, la Préfecture n'en a dénombrés que 450.

Gilets Jaunes Acte 29 Bordeaux par Le Média Indépendant Libre

 

03/06/2019

UE

Je voulais faire un billet avec les deux vidéos de Tatiana Ventôse sur le fonctionnement de la machine bruxelloise, mais Paul-Emic l'a déjà fait, aussi je me contenterai de relayer paresseusement avec le commentaire de Lior CHAMLA en correctif à la deuxième.

tv.JPG

 

02/06/2019

Où sont les vigilants ?

Aujourd'hui je suis allé faire un tour à la Foire internationale de Bordeaux et qu'est-ce que j'ai vu au "village japonais" exposé aux yeux innocents des visiteurs au milieu d'inoffensifs paysages nippons et sans aucun panneau de mise en garde ? Ça :

IMG_20190602_130252 (2).jpg

Combien de personnes perverties, combien de sensibilités meurtries en voyant ce symbole pendant les dix jours que durera la Foire ? Je n'ose y penser.