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21/12/2018

Nous sommes en hiver

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Joseph Farquharson

Through the crisp air

20/12/2018

Vu dans 20 Minutes (2)

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La première page avec une superbe photo d'une Gilet jaune aux beaux yeux bleus nous annonce que les femmes fragilisées financièrement sont en première ligne dans le mouvement social. Page 8 une autre photo montre les limites de leur engagement.

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Le numéro en PDF

 

19/12/2018

Manif (2)

Si malgré vos précautions pour manifester pacifiquement vous finissez en garde à vue parce que lors d'une palpation le flacon de Ventoline d'un de vos compagnons de protestation est considéré comme une arme par destination potentielle par un policier trop soupçonneux, que faire ? Sur Village de la Justice l'avocat David Marais nous donne quelques conseils.

18/12/2018

Vu dans Bordeaux7 (8)

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Je me demande en quoi l'Etat allemand actuel et sa population sont responsables du sort des Juifs sous le régime national-socialiste. À moins qu'ils ne se revendiquent héritiers du IIIe Reich, ce qui m'étonnerait beaucoup.

Deux questions, comme ça :

Pendant combien d’années une nation est responsable des actes commis en son nom au cours de l'Histoire ?

Les millions d'Allemands déplacés après la Seconde guerre seront-ils indemnisés eux aussi ?

 

Musique (488)

La voix de Marie Laforêt...

Marie Laforêt

La tendresse

Marie Laforêt

Prenons le temps

Marie Laforêt

L'orage

17/12/2018

Manif

Mais à qui appartient la main qui brandit cette matraque ? Cet article de Tic & Net (site non politique) nous aide à nous y retrouver.

16/12/2018

Samedi 15 décembre

Comme j'ai décidé de ne plus voter je manifeste. Certes les Gilets jaunes ne changeront rien au calendrier de la désintégration nationale, mais comme le dit justement le proverbe "faute de grives on mange des merles". Les grives ayant disparus du paysage, les merles se trouvant dans la préfecture girondine et n'ayant que le départ de Macron comme unique but - même si je n'y crois pas beaucoup, il n'est bien sûr qu'un fusible négligeable pour le Système, mais celui-ci craint de créer un précédent en l’éjectant - je suis donc allé hier à Bordeaux pour faire nombre. Les personnes susceptibles de m'accompagner ayant eu des empêchements j'y vais seul. Muni d'aucun autre équipement que de mon gilet jaune afin d'éviter de finir en garde à vue en cas de zèle policier comme dans la capitale je quitte le Médoc où j'étais en visite dans de la famille et prends la voiture puis le tram jusqu'au terminus des Quinconces ; me voici quelques minutes plus tard place de la Bourse sous une pluie fine. Vers 14 heures la foule qui s'y était assemblée s'ébranle dans une ambiance bon enfant entre slogans plus ou moins triviaux et chansonnettes que ne le sont pas moins. Le cortège est abondamment photographié par les passants, les clients des magasins et les participants eux-mêmes. Macron ayant réussit le tour de force de se mettre à dos des personnes de tous bords je marche près de drapeaux rouges et de gauchistes qui arrachent les autocollants de l'Action française qu'ils trouvent au passage. Près de moi une jeune fille avec piercings, cheveux ras et rangers chante la Marseillaise, d'autres préfèrent Bella ciao, mais l'adaptation par Dieudonné du Chant du partisan entonnée par un manifestant par deux fois n'est reprise par personne. Je constate avec regret que beaucoup de participants n'ont pas de gilets diminuant l'effet marée jaune. Nous faisons une fois le tour du centre ville où la vie quotidienne ne semble aucunement perturbée, seuls les automobilistes que nous croisons nous saluent à grand renfort de coups de klaxon. Certaines rues sont protégées par des déploiements de Gendarmes mobiles. Nous amorçons un deuxième tour et bifurquons vers la place située devant l'Hôtel de Ville bientôt arrêtés par les forces de l'ordre et leur véhicules qui bloquent son accès. Des Gendarmes sur son toit nous observent et nous photographient ; un drone reste en statique quelques instants assez haut dans le ciel gris. Certains manifestants s'équipent de protections contre les gaz allant de la simple écharpe au masque de peindre ainsi que d'une panoplie de lunettes peut-être pas toutes efficaces. J'attends un peu, quand las des provocations les Gendarmes lancent à la main les premières grenades lacrymogènes et utilisent leur canon à eau je décide de rentrer. Arrivé à la station de tram j'apprends qu'à cause de la manifestation une portion de la ligne n'est pas desservie, je dois marcher environ 5 kilomètres pour rejoindre une rame qui circule. Je suis de retour à mon point de départ vers 18 heures 30 avec la nette impression d'avoir participé le temps d'une après-midi à un mouvement qui s'essouffle.