13/07/2012
On ne s'ennuie jamais avec l'UE
Herman Van Rompuy, le Nosferatu de Bruxelles, veut un impôt européen. Grâce à lui l'UE pourra faire plein de choses comme ce clip pour que les femmes s'intéressent d'avantage aux carrières scientifiques :
ou celui-ci pour promouvoir l'élargissement de l'UE mais qui à finalement été retiré parce que jugé raciste :
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12/07/2012
Histoire... (85)
Tout le monde connaît les grandes lignes de l'histoire de la Shoah : l'antisémiste d'Hitler, la Conférence de Wannsee, la déportation de tous les juifs sur le territoire du Reich, la sélection à l'arrivée à Birkenau, les chambres à gaz, les expériences médicales etc. Pourtant on lit parfois de bien curieuses choses dans la littérature concentrationnaire, je parle bien sûr d'ouvrages trouvables dans les librairies "normales", pas d'écrits révisionnistes.
Auschwitz, enquête sur un complot nazi de Florent Brayard Présentation de l'éditeur On le sait depuis les procès de Nuremberg : la " solution finale de la question juive " était un secret d'Etat partagé par les plus hautes élites nazies. Eux connaissaient le sort des juifs européens déportés " à l'Est " : la mise à mort systématique, à Auschwitz ou ailleurs. A suivre son Journal, pourtant, Goebbels apparaît comme un cas à part. Il avait certes connaissance du massacre des juifs soviétiques puis polonais. Mais il crut durablement que les juifs déportés depuis Berlin étaient concentrés " à l'Est " dans des ghettos, dans l'attente d'une transplantation future, alors même qu'ils étaient systématiquement exterminés. Intime de Hitler et figure centrale du régime, Goebbels aurait-il été une exception ? S'appuyant sur une très large documentation, Florent Brayard fait ici le pari inverse : la singularité du cas Goebbels invite en réalité à repenser le secret qui entoura Auschwitz. Car les archives révèlent de nombreuses anomalies, passées souvent inaperçues, qui montrent indubitablement que la " solution finale " fut pendant longtemps présentée au sein de l'appareil d'Etat comme une simple transplantation. De fait, même dans le Reich nazi, le meurtre de tous les juifs européens constituait un acte hautement transgressif, que Hitler et Himmler avaient préféré cacher. Autrement dit, un complot. La conférence de Wannsee en janvier 1942 ne fut donc pas le moment où ce meurtre fut révélé : il fallut attendre octobre 1943 et les fameux discours de Himmler à Posen. Et tout, ou presque, était alors achevé. La " solution finale de la question juive " ainsi avait été plus qu'un secret, un complot. Biographie de l'auteur Florent Brayard est historien, chercheur au CNRS. Il a entre autres publié, en 2004, chez Fayard, La " Solution finale de la question juive ". La technique, le temps et les catégories de la décision. |
Ainsi donc Hitler avait longtemps caché le vrai but de la solution finale à Joseph Goebbels, l'un de ses plus fidèles lieutenants, Ministre de la propagande de surcroît et que l'on pourrait difficilement qualifier de philosémite.
Nous étions des géants : L'incroyable survie d'une famille juive de lilliputiens de Yehuda Koren et Eilat Negev « C’est dans les années 1990, raconte le couple de journalistes israéliens Yehuda Koren et Eilat Negev, qu’a commencé notre voyage dans l’histoire vraie des sept nains, qui n’avaient pas de liens avec la gentille Blanche-Neige mais bien avec un monstre, le docteur Josef Mengele. Un jour nous sommes tombés sur une phrase dans un livre d’histoire : " En 1949, une troupe appelée Les Sept Nains d’Auschwitz fit une tournée dans les villes d’Israël en donnant un spectacle de chant et de danse. " C’était la première fois que nous entendions parler de cette étrange union entre la mort et le divertissement. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous avons pu rencontrer à Haïfa Perla Ovitz, la dernière survivante de sept frères et sœurs tous nains originaires du nord de la Transylvanie. Elle est devenue notre amie et a eu le temps de nous raconter l’histoire fabuleuse de sa famille avant de disparaître en septembre 2001. » En janvier 2005 on commémorera dans toute l’Europe les soixante ans de la libération du camp de concentration d’Auschwitz par l’Armée rouge. Or le présent récit est un document exceptionnel à plus d’un titre. Il brosse l’histoire de la famille Ovitz depuis la fin du dix-neuvième siècle. Juif roumain très respecté, artiste et homme de foi, le lilliputien Shimshon Eizik Ovitz eut dix enfants dont sept de petite taille. Ces derniers fondèrent la « Troupe lilliputienne » pour pouvoir se produire à travers l’Europe centrale comme musiciens, chanteurs et comédiens. Au printemps 1944, tous les sept furent déportés à Auschwitz-Birkenau avec plusieurs membres de leur famille. Dès leur arrivée au camp, ils furent sélectionnés pour servir d’objets d’étude au docteur Mengele qui cherchait alors à percer les mystères de la génétique. Ils subirent nombre d’examens « médicaux », mais tous survécurent et ils entretinrent avec le sinistre médecin une relation étrange : c’est parce qu’il les avait choisis pour son laboratoire que l’ « ange de la mort d’Auschwitz » leur avait épargné la chambre à gaz, mais à tout moment cet homme qui se faisait appeler « Oncle Mengele » par ses cobayes pouvait décider de renouveler son « matériau » humain. Après sa libération en janvier 1945, la fratrie Ovitz vécut bien des aventures. Ainsi se retrouva-t-elle dans des wagons de marchandises, cette fois pour être expédiée en URSS. En 1949, frères et sœurs émigrèrent en Israël où ils reprirent leurs activités artistiques. Mais dans ce jeune Etat il leur fallut vivre de nouveau, et pour longtemps, dans les sinistres baraquements d’un camp. Pourtant, malgré les épreuves, les Ovitz ne perdirent jamais goût à la vie parce que jamais ils ne se séparèrent. En toutes circonstances ils ont voulu rester optimistes, et c’est peut-être le grand sourire de Perla, la cadette devenue une vieille dame solitaire, qui reste le plus beau souvenir de cette extraordinaire saga. |
Des frères juifs et nains tombent en les mains du sinistre Docteur Mengele et survivent à la guerre, protégés par lui. Juifs et nains, on n'aurait pourtant pas donné cher de leurs vies au début du conflit.
Refuge en Enfer : Comment l'Hôpital juif de Berlin a survécu au nazisme de Daniel B Silver Présentation de l'éditeur Le 24 avril, des soldats russes prennent le contrôle du quartier Wedding et découvrent un bâtiment à peu près intact abritant plusieurs centaines de personnes - médecins, infirmières, malades, personnel non médical, et un groupe d'individus hétérogène. Un homme s'avance : "Ceci est l'hôpital juif. Nous sommes juifs" Les Russes sont incrédules, persuadés que tous les Juifs d'Allemagne étaient morts. C'est au cours d'un dîner mondain, à la fin des années 1970, que Daniel Silver, l'auteur de cet ouvrage, apprend l'incroyable histoire de la survie tout au long de la guerre, d'un hôpital juif à Berlin, qui abritait des centaines de Juifs. Sa curiosité piquée, le désir de comprendre les raisons de cette "anomalie" incite Silver à mener une enquête fouillée, appuyée sur des interviews de personnes ayant vécu ou travaillé toute ou une partie de la guerre dans l'enceinte de l'hôpital. Ces témoignages seront complétés et recoupés grâce notamment aux mémoires de Hilde Kahan, la secrétaire du médecin-chef de l'hôpital, le Dr Lustig. L'ouvrage passionnant s'articule autour de deux questions : comment cela a-t-il pu se passer ? Comment vivait-on en pareilles circonstances ? Biographie de l'auteur Docteur en anthropologie à Harvard et diplômé en droit, Daniel B Silver travaille pour un cabinet d'avocats international, à Washington. Il a enseigné à la Georgetown University Law Center. Il est l'auteur de nombreux articles juridiques, ainsi que d'un livre et de plusieurs articles sur l'anthropologie. Il est fréquemment invité à des conférences professionnelles et des colloques. |
Un hôpital juif dans la capitale du Reich en 1945 ! je me demande quelles contorsions on a fait subir à l'histoire pour nous expliquer cette étrangeté.
18:34 | Lien permanent | Commentaires (8)
Ciné club
Le Manuscrit trouvé à Saragosse de Wojciech Has, d'après le roman de Jan Potocki, en version intégrale et originale sous-titrée en français :
Pour en savoir plus : l'article de DVD classik
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08/07/2012
Le jeu des deux images (162)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
15:46 | Lien permanent | Commentaires (23)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) :
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07/07/2012
Histoire... (84)
La bataille des Glières a-t-elle eu lieu ?
Une thèse vient mettre à mal la version communément admise selon laquelle une poignée de maquisards ont résisté à l'armée nazie.
La bataille des Glières du 26 mars 1944, symbole de la Résistance commémoré chaque année par Nicolas Sarkozy, ne serait-elle qu'une légende créée de toutes pièces ? Cette thèse, soutenue par de nouvelles recherches historiques, suscite la polémique en Haute-Savoie. "Un des blasons de l'histoire millénaire et héroïque de la nation", a écrit d'elle l'académicien Max Gallo, une "grande et simple histoire", disait l'ancien ministre de la Culture André Malraux, ou simplement la "première bataille de la Résistance", selon le site de l'Association des Glières : le plateau des Glières, que Nicolas Sarkozy visite tous les ans depuis 2007, a une histoire moins simple qu'il n'y paraît, si on en croit le résultat de nouvelles recherches qui suscitent une vive émotion. Mythe Au coeur de la polémique se trouve la thèse de Claude Barbier, soutenue en novembre 2011 à La Sorbonne devant un jury de spécialistes de la période, Olivier Wieviorka, Jean-Pierre Azéma, Pascal Ory, Gilles Vergnon et Jean-Marc Berlière. Ce docteur en histoire de 47 ans, qui a eu accès à des archives jusque-là inexploitées, écorne sérieusement la version officielle des événements. "Il n'y a pas eu de bataille à Glières", assène-t-il. "Ce qui est appelé la bataille des Glières le 26 mars 1944, ce sont 2 maquisards tués et un autre blessé lors d'une reconnaissance offensive d'un détachement allemand de 30 à 50 hommes", ajoute-t-il. L'accrochage n'a d'ailleurs pas lieu sur le plateau lui-même, mais à côté. Et quand les Allemands montent sur le plateau, le lendemain, les maquisards ont fui. Le mythe de la bataille serait né, sur fond de guerre psychologique entre Vichy et la France libre, de deux télégrammes envoyés par un agent des services secrets français "dont le contenu était totalement imaginaire". Repris sur les ondes de Radio Londres, cela donne une bataille de 14 jours durant laquelle 500 Français résistent à 12 000 Allemands. Un "bilan extravagant" qui s'est imposé "parce que Glières offrait une vision valorisante des Français pendant la guerre", dans la droite ligne du "mythe gaulliste d'une France en résistance", estime Claude Barbier. "Le vocabulaire de Vichy" Des mots qui ne plaisent pas aux dirigeants de l'Association des Glières, chargée de faire vivre l'héritage du maquis, qui chahutent régulièrement le chercheur au cours de ses conférences. À Annecy, début mars, l'ancien sénateur Jacques Golliet a ainsi dénoncé un travail à l'interprétation "un petit peu biaisée", évoquant "l'état d'esprit" des archives de Vichy dont "il est difficile de se remettre". Le général Jean-René Bachelet, président de l'association, critique, lui, "une démarche de notaire pointilleux et chagrin". "Ergoter autour du mot bataille est assez dérisoire au regard des enjeux", dit-il, accusant Claude Barbier de reprendre le "vocabulaire de Vichy" qui parlait de "légende". Balayant ces polémiques, Jean-Marc Berlière, professeur émérite à l'université de Bourgogne, prédit au contraire "un extraordinaire tournant historiographique" sur la période. "Pendant 60 ans, on a vécu sur des équations fausses. Grâce à l'ouverture des archives et à une nouvelle génération d'historiens qui ne s'autocensurent plus, on va fortement nuancer et corriger ce qui a été écrit" sur l'Occupation, promet-il. "Petit à petit, un certain nombre d'évènements vont apparaître pour ce qu'ils sont : des mythes, des légendes", assure-t-il. |
Source : Le Point.fr le 19/03/2012
19:25 | Lien permanent | Commentaires (2)
06/07/2012
Le jeu des deux images (161)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
21:17 | Lien permanent | Commentaires (29)