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12/07/2012

Histoire... (85)

Tout le monde connaît les grandes lignes de l'histoire de la Shoah : l'antisémiste d'Hitler, la Conférence de Wannsee, la déportation de tous les juifs sur le territoire du Reich, la sélection à l'arrivée à Birkenau, les chambres à gaz, les expériences médicales etc. Pourtant on lit parfois de bien curieuses choses dans la littérature concentrationnaire, je parle bien sûr d'ouvrages trouvables dans les librairies "normales", pas d'écrits révisionnistes.

Auschwitz, enquête sur un complot nazi de Florent Brayard

Présentation de l'éditeur

On le sait depuis les procès de Nuremberg : la " solution finale de la question juive " était un secret d'Etat partagé par les plus hautes élites nazies. Eux connaissaient le sort des juifs européens déportés " à l'Est " : la mise à mort systématique, à Auschwitz ou ailleurs. A suivre son Journal, pourtant, Goebbels apparaît comme un cas à part. Il avait certes connaissance du massacre des juifs soviétiques puis polonais. Mais il crut durablement que les juifs déportés depuis Berlin étaient concentrés " à l'Est " dans des ghettos, dans l'attente d'une transplantation future, alors même qu'ils étaient systématiquement exterminés. Intime de Hitler et figure centrale du régime, Goebbels aurait-il été une exception ? S'appuyant sur une très large documentation, Florent Brayard fait ici le pari inverse : la singularité du cas Goebbels invite en réalité à repenser le secret qui entoura Auschwitz. Car les archives révèlent de nombreuses anomalies, passées souvent inaperçues, qui montrent indubitablement que la " solution finale " fut pendant longtemps présentée au sein de l'appareil d'Etat comme une simple transplantation. De fait, même dans le Reich nazi, le meurtre de tous les juifs européens constituait un acte hautement transgressif, que Hitler et Himmler avaient préféré cacher. Autrement dit, un complot. La conférence de Wannsee en janvier 1942 ne fut donc pas le moment où ce meurtre fut révélé : il fallut attendre octobre 1943 et les fameux discours de Himmler à Posen. Et tout, ou presque, était alors achevé. La " solution finale de la question juive " ainsi avait été plus qu'un secret, un complot.

Biographie de l'auteur

Florent Brayard est historien, chercheur au CNRS. Il a entre autres publié, en 2004, chez Fayard, La " Solution finale de la question juive ". La technique, le temps et les catégories de la décision.

Ainsi donc Hitler avait longtemps caché le vrai but de la solution finale à Joseph Goebbels, l'un de ses plus fidèles lieutenants, Ministre de la propagande de surcroît et que l'on pourrait difficilement qualifier de philosémite.

Nous étions des géants : L'incroyable survie d'une famille juive de lilliputiens de Yehuda Koren et Eilat Negev

« C’est dans les années 1990, raconte le couple de journalistes israéliens Yehuda Koren et Eilat Negev, qu’a commencé notre voyage dans l’histoire vraie des sept nains, qui n’avaient pas de liens avec la gentille Blanche-Neige mais bien avec un monstre, le docteur Josef Mengele. Un jour nous sommes tombés sur une phrase dans un livre d’histoire : " En 1949, une troupe appelée Les Sept Nains d’Auschwitz fit une tournée dans les villes d’Israël en donnant un spectacle de chant et de danse. " C’était la première fois que nous entendions parler de cette étrange union entre la mort et le divertissement. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous avons pu rencontrer à Haïfa Perla Ovitz, la dernière survivante de sept frères et sœurs tous nains originaires du nord de la Transylvanie. Elle est devenue notre amie et a eu le temps de nous raconter l’histoire fabuleuse de sa famille avant de disparaître en septembre 2001. »

En janvier 2005 on commémorera dans toute l’Europe les soixante ans de la libération du camp de concentration d’Auschwitz par l’Armée rouge. Or le présent récit est un document exceptionnel à plus d’un titre. Il brosse l’histoire de la famille Ovitz depuis la fin du dix-neuvième siècle. Juif roumain très respecté, artiste et homme de foi, le lilliputien Shimshon Eizik Ovitz eut dix enfants dont sept de petite taille. Ces derniers fondèrent la « Troupe lilliputienne » pour pouvoir se produire à travers l’Europe centrale comme musiciens, chanteurs et comédiens. Au printemps 1944, tous les sept furent déportés à Auschwitz-Birkenau avec plusieurs membres de leur famille. Dès leur arrivée au camp, ils furent sélectionnés pour servir d’objets d’étude au docteur Mengele qui cherchait alors à percer les mystères de la génétique. Ils subirent nombre d’examens « médicaux », mais tous survécurent et ils entretinrent avec le sinistre médecin une relation étrange : c’est parce qu’il les avait choisis pour son laboratoire que l’ « ange de la mort d’Auschwitz » leur avait épargné la chambre à gaz, mais à tout moment cet homme qui se faisait appeler « Oncle Mengele » par ses cobayes pouvait décider de renouveler son « matériau » humain.

Après sa libération en janvier 1945, la fratrie Ovitz vécut bien des aventures. Ainsi se retrouva-t-elle dans des wagons de marchandises, cette fois pour être expédiée en URSS. En 1949, frères et sœurs émigrèrent en Israël où ils reprirent leurs activités artistiques. Mais dans ce jeune Etat il leur fallut vivre de nouveau, et pour longtemps, dans les sinistres baraquements d’un camp. Pourtant, malgré les épreuves, les Ovitz ne perdirent jamais goût à la vie parce que jamais ils ne se séparèrent. En toutes circonstances ils ont voulu rester optimistes, et c’est peut-être le grand sourire de Perla, la cadette devenue une vieille dame solitaire, qui reste le plus beau souvenir de cette extraordinaire saga.

Des frères juifs et nains tombent en les mains du sinistre Docteur Mengele et survivent à la guerre, protégés par lui. Juifs et nains, on n'aurait pourtant pas donné cher de leurs vies au début du conflit. 

Refuge en Enfer : Comment l'Hôpital juif de Berlin a survécu au nazisme de Daniel B Silver

Présentation de l'éditeur

Le 24 avril, des soldats russes prennent le contrôle du quartier Wedding et découvrent un bâtiment à peu près intact abritant plusieurs centaines de personnes - médecins, infirmières, malades, personnel non médical, et un groupe d'individus hétérogène. Un homme s'avance : "Ceci est l'hôpital juif. Nous sommes juifs" Les Russes sont incrédules, persuadés que tous les Juifs d'Allemagne étaient morts. C'est au cours d'un dîner mondain, à la fin des années 1970, que Daniel Silver, l'auteur de cet ouvrage, apprend l'incroyable histoire de la survie tout au long de la guerre, d'un hôpital juif à Berlin, qui abritait des centaines de Juifs. Sa curiosité piquée, le désir de comprendre les raisons de cette "anomalie" incite Silver à mener une enquête fouillée, appuyée sur des interviews de personnes ayant vécu ou travaillé toute ou une partie de la guerre dans l'enceinte de l'hôpital. Ces témoignages seront complétés et recoupés grâce notamment aux mémoires de Hilde Kahan, la secrétaire du médecin-chef de l'hôpital, le Dr Lustig. L'ouvrage passionnant s'articule autour de deux questions : comment cela a-t-il pu se passer ? Comment vivait-on en pareilles circonstances ?

Biographie de l'auteur

Docteur en anthropologie à Harvard et diplômé en droit, Daniel B Silver travaille pour un cabinet d'avocats international, à Washington. Il a enseigné à la Georgetown University Law Center. Il est l'auteur de nombreux articles juridiques, ainsi que d'un livre et de plusieurs articles sur l'anthropologie. Il est fréquemment invité à des conférences professionnelles et des colloques.

Un hôpital juif dans la capitale du Reich en 1945 ! je me demande quelles contorsions on a fait subir à l'histoire pour nous expliquer cette étrangeté.

Commentaires

Tu es un polisson.

Écrit par : Ivane | 12/07/2012

L'histoire est une science malléable.

Écrit par : Paul-Emic | 12/07/2012

Ivane > Ach so, Pharamond gross Filou !

Paul-Emic > Alors qu'elle ne devrait être que perfectible.

Écrit par : Pharamond | 12/07/2012

Pharamond a le béguin pour une substitut du procureur et est en train de lui filer un rencard dans un endroit où elle se sentira à l'aise; je ne vois pas d'autre explication.

Écrit par : Un Fan | 12/07/2012

Nein, Béti Filou!

Tiens, un peu d'eau au moulin:
http://dhdc2917.eu/forcer-les-consciences/

Écrit par : Un Fan | 12/07/2012

Point d'aguichante auxiliaire de justice, mes références sont toutes estampillées historiquement correctes.

Écrit par : Pharamond | 13/07/2012

peut-être, mais les compiler peut révéler un mauvais esprit :-)

Écrit par : Paul-Emic | 13/07/2012

Le mauvais esprit par contre je ne le renie nullement.

Écrit par : Pharamond | 13/07/2012

Les commentaires sont fermés.