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24/11/2011

Aéronefs (26)

Quelques liens :

Luftwaffe fighters

L'écharpe blanche

Bravo Bravo Aviation

Aircrafts Studio Design

307th Bombardment Group

Tous les avions militaires

Håkans Aviation page


Une bande annonce :

Spitfire (First light) de Matthew Whiteman

 

Trois courts métrages en anglais :

The German de Nick Ryan

 

Lonely sky de Nick Ryan

Stormbirds de Phil Shoebottom

 

23/11/2011

Le jeu des deux images (134)

 

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

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Histoire... (76)

L'ordre et la morale de Mathieu Kassovitz

 

« L’ordre et la morale » : la grande mystification de Kassovitz et Legorjus

 

« L’ordre et la morale », le film de Mathieu Kassovitz sur la prise d’otages d’Ouvéa en 1988, sort actuellement sur les écrans. Ce film repose sur un triple mensonge : une thèse mensongère, une réalisation mensongère, un faux héros.

Une thèse mensongère

Cette thèse est la suivante : de méchants militaires au service d’hommes politiques encore plus méchants, uniquement soucieux de leur élection prochaine, auraient inutilement massacré de « gentils » ravisseurs kanaks, alors qu’en écoutant le bon capitaine Legorjus, ils auraient pu obtenir la libération des otages par la négociation, sans une seule victime.

C’est totalement faux. D’une part, politiques et militaires ont tenté de négocier jusqu’au bout, y compris pendant l’assaut. L’échec est venu du refus du FLNKS de s’impliquer et de l’intransigeance, voire du fanatisme, du chef des ravisseurs qui a refusé jusqu’à la fin de rendre ses otages, disant qu’il mourrait dans la grotte et les otages avec lui. D’autre part, contrairement à ce qu’il prétend aujourd’hui, le capitaine Legorjus n’a jamais eu de solution négociée en vue. Pour la bonne raison qu’après avoir quitté la grotte pour aller contacter le FLNKS, il n’y est plus revenu et n’a plus eu de contact physique avec les ravisseurs. Il était donc dans l’incapacité de négocier avec eux quoi que ce soit.

Enfin, le temps passant, la situation des otages devenait de plus en plus critique, notamment celle du capitaine Picon sur le point d’être reconnu et menacé quotidiennement de mort. Cela rendait l’opération urgente et inéluctable.

Une réalisation mensongère

Le film est truffé de mensonges qui visent tous à renforcer la thèse des gentils ravisseurs maltraités par de méchants militaires.

Lors de l’attaque de la gendarmerie, les ravisseurs auraient tué « pris de panique ». C’est encore faux. Les ravisseurs avaient parfaitement préparé leur attaque et sont venus avec des armes à tuer, fusils de chasse et carabines à lunette. Ils ont tué deux gendarmes complètement désarmés alors que leurs camarades étaient déjà neutralisés, allongés au sol face contre terre. Cela ne relève pas de la panique !

Le film met beaucoup en scène les gentils ravisseurs et les méchants militaires mais oblitère complètement les malheureux otages qui n’apparaissent que cinq minutes sur les cent trente six que dure celui-ci. C’est un mensonge par omission. Pourquoi? Parce que la vue des six otages du GIGN, enchaînés deux par deux au fond d’une grotte obscure et quotidiennement menacés de mort, aurait sérieusement terni l’auréole des gentils ravisseurs.

L’opposition constante bons gendarmes contre méchants militaires est encore un mensonge. Elle prouve que M. Kassovitz méconnaît le contexte local, car les Kanaks avaient exactement l’opinion inverse. Ils appréciaient les militaires qui leur apportaient une aide sanitaire et logistique lors des « tournées de présence» et redoutaient les gendarmes qu’ils voyaient essentiellement lors des opérations judiciaires ou de maintien de l’ordre. D’ailleurs cette « opposition » n’a pas du tout existé sur le terrain, y compris entre le capitaine Legorjus et moi-même. C’est seulement après être rentré en métropole et surtout après le changement de gouvernement, qu’il s’est découvert un esprit frondeur !

Sans vouloir moi-même contribuer à la polémique, j’ajoute que les rares bavures avérées ont été le fait de gendarmes.

Enfin le film se référant à l’enquête de la Ligue des Droits de l’Homme, dénonce des interrogatoires musclés et des exécutions sommaires (« au moins cinq » !). La seule enquête officielle et sérieuse, l’enquête de commandement prescrite par le ministre de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, conclut à des sévices sur le blessé Alphonse Dianou qui auraient pu entraîner sa mort. Ce n’est pas la même chose! Mais comme le dit lui-même Mathieu Kassovitz, se référant à Goebbels, « plus le mensonge est gros, plus il passe ».

Les ravisseurs et leurs avocats avaient évidemment intérêt à « diaboliser » l’armée française pour obtenir l’amnistie. Le FLNKS avait d’ailleurs fait de cette amnistie une condition sine qua non de la signature des accords de Matignon. En revanche l’armée française n’a jamais demandé l’amnistie. Les familles des quatre gendarmes assassinés ont même déposé deux recours en Conseil d’Etat et à la Cour européenne des droits de l’homme contre cette amnistie. En vain.

Un faux héros

Le capitaine Legorjus n’est pas le héros que dépeint le film, c’est même un anti-héros.

Il s’est d’abord maladroitement fait prendre en otage, entraînant la reddition volontaire de six de ses hommes dont le capitaine Picon, auteur présumé du tir contre Eloi Machoro trois ans auparavant. La capture de cet officier a complètement « plombé » la prise d’otages en raison du risque mortel qui pesait sur lui.

Lors de l’assaut, il s’est conduit en pleutre, ce que ne lui ont pas pardonné ses hommes. D’autant que l’opération finie, il a repris toute sa superbe, disant qu’il avait tout fait, tout commandé sans même rendre hommage au lieutenant Thimothée et au chef Lefèvre qui avaient commandé le GIGN à sa place.

De retour à Paris, il déclarait que l’opération était inévitable, qu’elle avait été exemplaire et que, si c’était à refaire, il la recommencerait. Ce qui était pour le moins présomptueux puisqu’il n’avait rien fait, planqué dans une anfractuosité de rocher !

Mais huit jours plus tard, le gouvernement ayant changé de couleur et des réserves apparaissant sur la fin de l’assaut, il faisait aussitôt volte-face :

- d’indispensable, l’opération devenait inutile ;

- d’exemplaire, elle devenait exagérément meurtrière ;

- quant aux bavures, de mensonge pur et simple, elles devenaient quasi-certaines.

Voilà le héros qu’a malheureusement choisi Mathieu Kassovitz, un mégalomane pleutre et menteur. Alors que cette prise d’otages avait vu d’authentiques héros, en particulier le magistrat Bianconi et tous ceux qui étaient courageusement montés à l’assaut pour sauver leurs camarades otages.

Conclusion : Grâce à la complicité de M. Legorjus, ravi d’être enfin présenté en héros, Mathieu Kassovitz peut se livrer à son sport favori, fustiger le colonialisme oppresseur, les hommes politiques profiteurs et les militaires batailleurs. Il séduira probablement quelques gogos gauchos et quelques intellectuels repentants, mais ne convaincra sûrement pas un public qui devra patienter deux heures à subir les états d’âme du capitaine Legorjus avant d’avoir enfin droit à quelques scènes d’action filmées à l’épaule. Les critiques ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. J’espère que cette imposture obtiendra le succès qu’elle mérite malgré le matraquage médiatique que nous subissons depuis deux semaines !

Général (2S) Jacques Vidal

Source Zentropa

20/11/2011

Musique (252)

Jean-Pierre Ferland

La grande mélodie

Frontline Assembly

Fragmented

Alex Winston

Velvet Elvis

18/11/2011

Sont forts ces nazis ! (31)

 

20 minutes nous apprend qu'Hitler est une star sur le net et Sud-Ouest que l'on va créer une chaire pour les génocides :

 

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20 minutes le 18/11/11

 

Une chaire sur les génocides

Un cours optionnel sur les génocides a été ouvert avec le concours de la SNCF.

«Le processus décisionnel qui mène au meurtre de masse, ses fondements idéologiques et sa mise en œuvre appellent à une analyse politique. » C'est bien ce qu'Alban Perrin, chargé du cours sur les génocides et crimes d'État, développe à l'Institut d'études politiques (IEP) de Bordeaux. Le jeune homme dispense en effet un cours dit d'ouverture d'une douzaine d'heures aux étudiants de troisième année. Et ils sont quelque 130, sur un effectif de 250, à avoir choisi de faire valider cet enseignement sur l'étude comparée des trois grands génocides du XXe siècle : le massacre des Arméniens par les Turcs, la Shoah et l'extermination des Tutsis au Rwanda.

« La demande est venue des étudiants eux-mêmes », reconnaît Vincent Hoffmann-Martinot, directeur de l'IEP, qui a signé le 4 novembre dernier une convention avec la SNCF. L'intérêt de l'entreprise publique s'explique, comme le développe Bernard Emsellem, directeur général délégué SNCF, « par une démarche à la fois de mémoire et pédagogique ». Et de poursuivre : « Personne ne conteste l'utilisation des chemins de fer à travers toute l'Europe dans la Shoah. Mais pour l'éducation des jeunes générations, il faut aussi souligner que certains cheminots résistants ont été l'honneur de l'entreprise. Et nous allons d'ailleurs éditer un ouvrage sur ce sujet. »

La convention, signée pour une durée de trois ans, porte donc sur le cours baptisé chaire Joseph Benzacar, du nom du professeur à la faculté de droit de Bordeaux, déporté avec sa femme à Auschwitz, où il est mort à 82 ans. Joseph Benzacar, qui avait été maire adjoint de Bordeaux jusqu'en 1940 (date à laquelle il fut déchu de son mandat en application du statut des Juifs de Vichy), avait créé en 1921 l'Institut d'études et de documentation économiques et sociales, qui fut le précurseur de l'IEP de Bordeaux.

Au Mémorial de la Shoah

Alban Perrin, diplômé de l'Institut, est en charge de la formation au Mémorial de la Shoah. Dans son cours, il précise dès le début la notion de génocide elle-même. « Le terme, créé en 1944 par Raphael Lemkin, un juriste américain d'origine juive et polonaise, désigne la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique. »

L'enseignant ne cache pas que la définition n'est pas sans poser problème. À ceux d'abord qui la trouvent trop restrictive et voudraient que les tueries massives des Tziganes par les nazis, celles perpétrées par les Khmers rouges au Cambodge entre 1975 et 1979, ou la famine organisée par le régime soviétique en 1932-1933 en Ukraine, soient requalifiées. Il y a aussi ceux qui, ensuite, veulent instrumentaliser le terme. « Quand j'évoque la Shoah avec certains élèves du primaire ou du secondaire, il y en a toujours, note Alban Perrin, pour demander si les Israéliens ne commettent pas un génocide contre les Palestiniens dans les territoires qu'ils occupent. » Alban Perrin explique alors : « Comparer n'est pas assimiler. Les génocides sont le produit de situations politiques complexes, irréductibles l'une à l'autre. Et le travail de comparaison vise tout autant à pointer des similitudes qu'à dégager des spécificités. »

Ce type d'enseignement, qui intéresse aussi beaucoup les étudiants Erasmus de Sciences Po, « est très peu répandu », signale Vincent Hoffmann-Martinot. Lequel avait inauguré à Bordeaux ce type de cours en janvier 2010 en ouvrant la chaire Jean Zay, consacrée à la laïcité et animée par Jean-Michel Quillardet. Si Joseph Benzacar est à l'origine de Sciences Po Bordeaux, c'est à Jean Zay que l'on doit la création du CNRS.

HÉLÈNE ROUQUETTE-VALEINS

Sud-Ouest le 14/11/11

 

D'après la définition donnée plus haut la Shoah n'est pas un génocide mais une tentative de génocide puisque les Juifs n'ont pas étaient tous exterminés. Mais je dois me tromper : je n'ai pas de chaire, juste une chaise de bureau devant mon PC.

Le jeu des deux images (133)

 

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

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17/11/2011

Ukraine

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Aussi surprenant que cela puisse paraître, je trouve qu'il y a quelque chose de beau dans cette photographie prise pendant l'Holodomor, la grande famine de 1932-1933 en Ukraine. Malgré la faim et son délabrement physique, le plus grand nourrit avec délicatesse le plus petit, peut-être son jeune frère, il est resté un être humain malgré tout, il n'est pas devenu une bête fauve. C'est cette humanité qui a déserté le crane des cadres du Parti qui ont organisé cette horreur et qui est restée chez ces enfants qui m'émeut bien au delà de ce qu'on éprouve légitimement devant la souffrance des plus vulnérables. Naïvement, je souhaite qu'ils aient survécu à cette épreuve.