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25/10/2011

Scary movie

 

Bon, alors là je bois du petit lait. Roulement de tambour... trompettes... ce soir France 2 diffuse Apocalypse Hitler ! Non, ce n'est pas une blague, c'est le titre exact. Ça sonne un peu comme Cannibale Holocauste mais cette fois c'est du vécu. Enfin, quand je dis ça... voyons voir la présentation par le magazine 20 minutes (il est gratuit, tant qu'à lire un torchon...) d'aujourd'hui.

En première page un Hitler en culotte courte nous accueille. On cherche à nous faire peur, à le ridiculiser, mystère...

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À la page 12, vite !

«Apocalypse Hitler»: Couleurs et ton pour faire peur

 

TELEVISION - France 2 propose, ce mardi à 20h35, un documentaire incantatoire qui explique comment Hitler est arrivé au pouvoir...

Un documentaire blockbuster pour inspirer à la jeune génération la terreur d'Hitler. C'est ainsi qu'Isabelle Clarke et Daniel Costelle ont conçu la suite d'«Apocalypse», série documentaire qui avait mis en 2009 la Seconde Guerre mondiale en couleurs pour plus de 100 millions de téléspectateurs dans 167 pays. Un immense succès. Un deuxième volet, «Apocalypse Hitler», reprend les procédés, archives inédites et saisissantes mises en couleurs, pour expliquer cette fois «comment Hitler est arrivé au pouvoir» indique Isabelle Clarke.

Dire d'Hitler: «C'est un salopard»

Un succès et des partis pris –commentaires un brin incantatoires et esthétique «plus proche du cinéma que du documentaire», dixit Fabrice Puchault, de l'unité documentaires de France 2, qui valent quelques critiques à l'entreprise. «Certains intégristes du documentaire, note Daniel Costelle, nous reprochent de ne pas rester au noir et blanc.» Pas seulement. Le ton et les mots choisis dans les commentaires des images d'«Apocalypse» tranchent aussi.

«C'est vrai que Daniel veut qu'à la lecture du commentaire, on sente son aversion du nazisme, explique Mathieu Kassovitz, la voix off d'“Apocalypse”. Mais est-ce vraiment un problème de dire d'Adolf Hitler: “C'est un salopard”? Surtout qu'il convient de guider un peu les jeunes téléspectateurs que nous visons. Si un enfant voit ces images de défilés, des drapeaux, tout ce graphisme hitlérien, cela peut l'attirer, cela a été conçu pour!» Fabrice Puchault confirme: «On montre des séquences chocs, tournées par les nazis pour séduire les foules, il faut donc les mettre à distance, et avoir un commentaire suffisamment écrit pour le faire.»

Au-delà de ces justifications, France 2 comme les auteurs assument un caractère «très événementiel», selon les mots de Perrine Fontaine, la directrice des programmes. «Le but est que les gens se disent: ”Tu as vu cela hier”?». Objectif, renouer avec le succès du premier volet, qui avait rassemblé plus de 6,5 millions de spectateurs en moyenne par épisode. «La situation actuelle en Europe, l'époque, n'est pas rassurante et nous espérons que ce film serve d'épouvantail», confirme Daniel Costelle. Dans l'argumentaire du «plus jamais ça», tout est bon à prendre. En particulier, ce film-là.

Alice Coffin

Et une interview de Mathieu Kassowitz sur le site de 20 minutes !

Mathieu Kassovitz: «Dire d'Hitler que c'est un salopard ne pose pas problème»

L'acteur et réalisateur est la voix-off de la suite du documentaire événement de France 2, «Apocalypse Hitler».

Présent à la projection d’Apocalypse Hitler, au siège de France Télévision en septembre, le réalisateur Mathieu Kassowitz a livré ses impressions. 

Comment définiriez-vous ce projet ?

C’est de l’edutainment. Un mot bâti sur le modèle d’infotainment. C’est un film fait pour toucher le plus grand nombre. Pour raconter des histoires à des jeunes adultes et de jeunes adolescents. Pour y parvenir, il faut s’en donner les moyens. Donc il faut de la couleur, de la musique, du son, et un narrateur connu.

Justement votre manière de narrer est particulière et très empathique.

Daniel Costelle, le co-réalisateur, a une aversion pour tout ce qui vient du nazisme. Il me disait donc de «dégueuler» certains mots. J’ai retenu un peu en arrière, je me demandais pourquoi utiliser tel adjectif ou prononcer les mots de manière dégueulasse. Moi j’aurais préféré mettre moins l’accent sur nos opinions. Mais Daniel avait besoin d’appuyer sur ce point.

Vous comprenez pourquoi ?

Bien sûr. Normalement, c’est vrai qu’un texte de documentaire ne dit pas «ils ont tort» ou «ils ont raison». Mais bon, sur Adolf Hitler, dire «c’est un salopard», cela ne pose pas problème. Surtout, qu’il convient de guider un peu les jeunes téléspectateurs que nous visons. Si un enfant voit ces images de défilés, des drapeaux, tout ce graphisme hitlérien, cela peut l’attirer, cela a été conçu pour. Donc le commentaire aide à mettre une distance.

Le documentaire visait à comprendre comment on en est arrivé là, qu'en pensez-vous, après avoir travaillé sur le projet ?

C’est très intéressant de voir la façon dont la démocratie fonctionne dans ce genre de drame. Hitler était un illuminé. Comme la majorité des gens qui veulent le pouvoir d’ailleurs. Mais lui annonce tout ce qu’il veut faire très vite. Les gens sont au courant. Et pourtant ils le suivent. On doit rester vigilant face à la démagogie.

Alice Coffin

Voilà, voilà... On a un acteur qui a le courage de traiter Hitler de salopard plus de soixante ans après sa mort, des réalisateurs de documentaires qui avoue n'être pas objectifs et d'utiliser des artifices pour convaincre les téléspectateurs, surtout les jeunes etc. Bon, pas besoin de prouver qu'Hitler était un monstre puisque c'est de notoriété publique comme dirait le procureur du procès de Nuremberg, et puis parce que le nazisme peut encore fasciner malgré les médias et l'éducation nationale on utilise des moyens dignes des dictatures pour laver le cerveaux des plus vulnérables. C'est une curieuse manière d'apprendre à la jeunesse de penser par elle-même.

Le jeu des deux images (126)

 

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

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24/10/2011

Made in China

Mon disque dur a rejoint le paradis des composants informatiques en emportant quelques données que je n'avais pas sauvegardées. Tant pis, son successeur a une plus grande mémoire et fait moins de bruit.

23/10/2011

Sont forts ces nazis ! (29)

 

Partons du postulat officiellement admis : les crimes des nazis durant la Seconde guerre n'ont pas d'équivalents ni avant ni après. Soit, mais comment cela se peut-il ? Si on n'adhère pas aux théories plus ou moins occultes donnant des pouvoirs à Hitler et ses sbires pour contrôler les foules, on se doit de reconnaître que l'horreur est née du peuple allemand. Et accepter l'unicité de la Shoah c'est accepter que seul le peuple allemand a pu la produire, ce qui revient à une forme de germanophobie voire de racisme anti-germanique. Si on s'y refuse l'édifice s'effondre, si on l'approuve c'est admettre qu'un peuple peut avoir des particularités intrinsèques et que celles-ci ne sont pas forcément positives.

22/10/2011

Élite

 

Il ne faut pas se voiler la face ; tous ceux qui comptent dans le pays, c'est-à-dire ceux qui passent à l'écran et ceux qui détiennent les cordons de la bourse (qui sont souvent les mêmes mais pas toujours), sont d'accord sur le but ultime : la fin des frontières et le mélange des peuples. La politique ne se borne plus qu'à des querelles de personnalités, il y a aussi des différents entre les "idéologues" pressés d'en finir et ceux qui ont les rênes du pouvoir et savent qu'il ne faut trop précipiter les choses pour éviter que ce qui reste de la nation ne devienne ingérable. Ce ne sont pas des monstres, juste des opportunistes qui savent que leur bien être ne tient qu'à cette condition, juste les produits ultimes de notre société hédoniste.

Musique (249)

Geoffrey Oryema

Land of Anaka 

Thomas Bergersen

Immortal 

Enerbia

I desertori

21/10/2011

Histoire... (75)

 

Tomoyuki Yamashita

Le général japonais Tomoyuki Yamashita fait son entrée dans l’histoire en envahissant la Malaisie le 8 décembre 1941. A la tête de 30.000 hommes, il s’empare de toute la péninsule en huit semaines et contraint à la capitulation les 120.000 défenseurs britanniques, indiens et australiens de Singapour - un exploit qui lui vaudra le surnom de «Tigre de Malaisie». Yamashita, qui suscite des jalousies à Tokyo et ne cache pas son opposition à la guerre, est ensuite transféré en Mandchourie. Mais à la fin de septembre 1944, on l’envoie à Manille pour organiser la défense des Philippines. Arrivé sur place une semaine seulement avant le débarquement américain à Leyte, commandant 230.000 hommes d’une armée très affaiblie et dispersée sur l’ensemble de l’archipel, il ne peut se concentrer sur la défense de l’île de Luçon. Pourtant, lorsque MacArthur y débarque en janvier 1945, Yamashita organise une résistance farouche à partir du nord de l’île, et il ne se rendra avec les débris de son armée qu’après la capitulation du Japon. Accusé de crimes de guerre qu’il n’a pu commettre et a même tenté d’empêcher, le général Yamashita est exécuté à Los Baños le 23 février 1946, après une parodie de procès.

Source Historia