13/10/2011
Les âges farouches
Je discute avec une collègue des méfaits de l'Union Européenne, elle semble globalement d'accord avec moi. Dans le conversation je lui dis que de toute façon je ne me sens pas responsable ayant toujours été contre, et je l'entends rétorquer, un peu gênée : « Moi, j'ai voter pour Maastricht, faut dire qu'à l'époque tout le monde était pour et on avait vraiment l'impression que si on votait "non" on était des hommes préhistoriques. » À quoi tient la chute de l'Occident...
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12/10/2011
Musique (248)
Dev
Monster
Kodo
Shake
Maria Carta
Vexilla regis prodeunt
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11/10/2011
J'ai la mémoire qui flanche...
La jurisprudence du procès de John Demjanjuk permettrait de rouvrir une centaine de dossiers. La justice allemande pensait avoir tourné la page des grands procès pour les crimes du IIIe Reich. En réalité, la condamnation sans preuve directe, en mai dernier par un tribunal de Munich, de John Demjanjuk, 91 ans, pourrait entraîner une nouvelle vague de procès contre des participants à l'Holocauste. Les autorités allemandes ont décidé de rouvrir les dossiers de plusieurs centaines de gardes dans des camps de concentration nazis, classés faute de preuves suffisantes. Le temps est désormais le principal ennemi pour les procureurs, qui cherchent à traduire en justice ces hommes âgés de 80 à 90 ans. Traiter les dossiers «en un an» «Nous ne voulons pas perdre de temps. Nous avons déjà rouvert les enquêtes, sans attendre les résultats de la procédure d'appel de Demjanjuk. Nous espérons pouvoir traiter tous les dossiers en un an», affirme Kurt Schrimm, directeur du Centre national d'enquêtes sur les crimes de guerre nazis à Ludwigsburg. Les enquêteurs ont commencé par se replonger dans les dossiers de gardes dans les camps d'extermination nazis, puis sur ceux de membres des Einsatzgruppen, les escadrons mobiles d'extermination des SS. Grâce au cas de John Demjanjuk, les enquêteurs de Ludwigsburg, qui s'étaient aventurés en terrain inconnu, ont établi un précédent outre-Rhin. Déchu de sa nationalité américaine et expulsé des États-Unis vers l'Allemagne, Demjanjuk a été condamné, en mai, à cinq ans de prison pour complicité de meurtre dans l'extermination de 28 060 Juifs, en 1943, au camp de Sobibor en Pologne durant l'occupation nazie. Pour la première fois lors d'un tel procès, les procureurs ont obtenu une condamnation sans fournir la preuve de la participation de l'accusé à un crime spécifique. L'accusation avait fondé son argumentation sur le fait que s'il travaillait dans un camp dont l'extermination était le seul but, sa fonction de garde le rendait automatiquement complice des meurtres commis pendant la durée de son séjour à Sobibor. «Aucune culpabilité individuelle, établissant que telle ou telle personne a été tuée tel jour, n'a été prouvée», se félicite Schrimm. Déjà confondu avec Ivan le Terrible, un sinistre garde du camp de concentration de Treblinka, John Demjanjuk avait été condamné à la peine de mort en Israël en 1988. Avant que ses avocats ne démontrent en appel une confusion sur l'identité et que sa relaxe ne soit prononcée faute de preuves. Le parquet de Munich a ordonné sa remise en liberté, après deux ans de détention, en attendant son procès en appel en raison de son âge et de sa santé fragile. Seule la mort pourrait épargner un nouveau procès à Demjanjuk, d'origine ukrainienne mais apatride depuis qu'il a perdu sa nationalité américaine. Le Centre Simon Wiesenthal a annoncé son intention de prêter main-forte à la justice allemande. «Dans deux mois, nous allons lancer une nouvelle campagne en vue de faire passer en jugement des criminels de guerre nazis», a indiqué Efraïm Zuroff, directeur du centre Wiesenthal de Jérusalem. Aloïs Brunner en tête de liste «Sur les centaines d'enquêtes rouvertes, il se peut qu'une vingtaine débouche sur des procès effectifs», estime Zuroff. Le célèbre chasseur de nazis souligne que «le temps qui passe est le meilleur allié des criminels de guerre nazis» toujours en vie, qui étaient pour la plupart des subalternes âgés d'une vingtaine d'années à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon Zuroff, Aloïs Brunner figure encore en première position sur la liste des dix principaux criminels de guerre recherchés par le Centre Simon Wiesenthal. «Probablement mort», il est responsable direct de la déportation de plus de 100 000 Juifs d'Autriche, de Grèce et de France vers les camps de la mort, et a trouvé refuge en Syrie après la guerre. Parmi les principaux responsables des crimes nazis, nombreux sont ceux à avoir échappé à la justice… jusqu'au jugement dernier.
Patrick Saint-Paul |
Source : Le Figaro le 07/10/2011
21:08 | Lien permanent | Commentaires (4)
10/10/2011
Torche-cul (3)
Les drapeaux de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo ont le mérite d'annoncer la couleur ; design pauvre, aucune référence à l'histoire des peuples, ensemble hideux, mais du bleu et des étoiles. Bref, ces "pays" espèrent faire partie de l'Union Européenne le plus rapidement possible. Ces états gangrenés par la corruption et les mafias, incapables d'être viables à moyen terme n'attentent que de se fondre dans le grand machin bruxellois pour y profiter de ses aides diverses et variées qui seront allégrement détournés pour le profil de quelques uns. Bruxelles qui gagnerait avec eux une fidèle clientèle n'est pas contre, et puis ces petites entités fragmentent les nations, ces vieilleries tant abhorrées et redoutées des petits marquis européïstes.
22:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le jeu des deux images (125)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
06:22 | Lien permanent | Commentaires (14)
07/10/2011
Larve
Un jeune issu de la périphérie bétonnée d'une quelconque agglomération vous envoie copuler avec votre génitrice ou stigmatise le groupe humain aux critères biologiques proches dont vous faîtes partie ? Il faut l'accepter ; il s'agit d'un simple signal du trop plein d'énergie, parfois mâtiné d'un soupçon de reproche évidemment justifié, de la gent encapuchonnée. Un signal certes fort, mais néanmoins ludique, festif et citoyen. Plus prosaïquement, certains diront qu'y répondre vous expose très certainement à des voies de faits et dans le cas d'une hypothétique victoire physique de votre part à une comparution devant un tribunal où les représentants de la magistrature française arriveront à prouver en toute objectivité la filiation entre votre action musclée et une famille de pensées aux muscs très éloignés de l'extrait de rose, un type de conclusion qui peut vous entraîner vers de très pénibles lendemains. Bref, dans notre beau pays des droits de l'homme parti pour rayonner dans le monde pour encore des siècles et des siècles, la position à adopter dans le cas d'une brusque interférence de la réalité dans la tranquillité de votre quotidien doit être proche de l'arthropode à peine sorti de l'oeuf.
18:59 | Lien permanent | Commentaires (3)
05/10/2011
Le jeu des deux images (124)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
22:28 | Lien permanent | Commentaires (9)