statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/08/2010

Musique (192)

 

The Album Leaf

Summer fog

Le jeu des deux images (61)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Et une énigme difficile, une !

apo.jpg

uni saragosse 2.jpg

22/08/2010

Deo gratias

Je me suis souvent demandé ce qui différenciait une personne de sensibilité de droite d'une autre de gauche. Je ne dis pas simplement "de droite ou de gauche" mais de "sensibilité de droite ou de gauche", de personnes qui parfois se disent apolitiques. Il m'est arrivé de discuter avec l'une et l'autre et de leur trouver maints points communs, et pourtant quelque chose les séparait, quelque chose de difficilement identifiable et pourtant d'essentiel : je crois que c'est la transcendance.

Pour une personne de sensibilité de gauche l'homme est le centre du monde, il est libre et responsable ou se doit de l'être, pour celle de sensibilité de droite l'homme a besoin d'être dépassé par quelque chose de plus grand, la nation, la religion, la culture etc. sans cela il n'est qu'une créature craintive, égoïste et mesquine. Bien sûr les deux ont connu des excès tragiques : on peut opprimer au nom d'une humanité utopique aussi bien qu'à celui d'une nation ou d'une religion qui ne peuvent admettre ceux qui n'en font pas partie.

Je suis conscient que ma définition est imparfaite et des plus succinctes, mais elle m'a permit de comprendre pourquoi je suis de droite et que je le resterais, je crois, jusqu'à mes derniers instants.

Pourquoi cette inclination, me demanderez-vous ? Parce que je ne crois pas en la liberté humaine, ni en la possibilité de se passer de la nation. Depuis la nuit des temps, tous les individus doivent se regrouper pour subsister et se développer. Le mythe actuel de l'homme sans attache et sans frontière n'est destiner qu'à l'asservir encore plus. Les nouveaux groupes auxquels il finira par adhérer bon gré mal gré seront inoffensifs pour ceux qui dirigent alors que les anciens auront été irrémédiablement détruits.

 

21/08/2010

Dame sobriété

 

Les vertus de la crise se font de plus en plus sentir. Il était temps. J’imagine que cette manière de voir est quelque peu insultante pour ses victimes, qui sont certainement innombrables. J’imagine que ce sont les petits qui ont payé les premiers, les humbles qui ont fait les frais de cette gabegie. Au vrai, nous en avons tous fait les frais. Mais maintenant que le masque est tombé, maintenant que le roi que nous étions, nous, homme occidental maître de la vie, maître de la nature, est nu, désespérément nu sous le vent de l’histoire, un vent qui ne nous rendra pas notre manteau dont il disperse les derniers lambeaux dans les sables, il est temps que des profondeurs monte notre cri. De profundis, domine.

Nous n’étions les maîtres de rien en vérité, mais les esclaves de beaucoup, c’est certain. Esclaves de l’argent au premier chef, ce maître dur, ce maître froid, ce maître tranchant qui n’en supporte aucun autre à ses côtés, mais qui délègue à des demi-dieux factices les reliefs de l’adoration qui lui est due. Demi-dieu le spectacle, demi-dieu le confort, demi-dieu la science satisfaite, demi-dieu la technologie aliénante, demi-dieu le pouvoir, demi-dieu le satisfait mépris du prochain. Et c’est de cela, de tous ceux-là que peut-être, si Dieu veut et si nos volontés sont prêtes à se forger assez vaillamment dans le feu, la crise générale peut nous délivrer. Que la crise soit propice. Mais pour cela, que nous renoncions, tous, à nos faux discours qui sont sempiternellement doubles, comme le cœur de l’homme tenté. La propitiation, c’est d’abord le sacrifice, on l’a trop oublié. Le sacrifice non comme un holocauste, non comme une hécatombe, car Dieu se fiche de l’odeur de la graisse des taureaux. Nous pouvons nous pavaner de savoir cela. Mais nos aïeux qui, eux, ne le savaient pas, avaient au moins la décence de tuer à tout hasard le veau gras, d’offrir l’agneau parfait, l’agneau sans tache. Nous avions perdu, jusque-là, la décence élémentaire du sacrifice immédiat. Non pas mourir pour la patrie, mais mourir à l’image de statue intouchable que nous avons édifiée. Cette statue n’existe pas, elle est un fantasme auto-construit de l’humain occidental qui a cru que rien ne lui résisterait. « J’ai dit : Je suis un dieu », et il ne m’en est rien resté. Plus puants que Job sur son tas de fumier qui lui n’avait commis aucune faute contre Dieu, il nous faut venir tremblants devant toi, Seigneur.

Au feu, les émoluments mirobolants des anciens ministres chargés de mission ! Au feu, le salaire des adolescents footballeurs à qui l’on donna les clés de la ville ! Au feu les privilèges des dignitaires de l’État ! Mais au feu aussi les appétits de fric, de puissance et de jouissances des gamins des cités qui ne sont en dernier ressort que les petits-enfants des soixante-huitards ! Au feu les révoltes de playstation ! Au feu les leçons de ces hommes d’ancien régime qui ne réclament, syndicats dévastés, partis de gauche atteints de psittacisme ou intellectuels en retard de deux guerres, qu’un peu plus de facilité, de débraillé, de fange, de bauge, de gourmandise et de luxure !

A nous au contraire un avenir libre, un avenir pauvre, d’une pauvreté volontairement choisie, où l’on n’est plus obligé de compter ni le rendement de ses actions ni le nombre de tonnes de ses émissions de carbone. À nous un avenir qui ne ressemble pas au passé, à aucun passé mais qui, né d’une réalité angoissante, soit comme un enfant aux vertus apaisantes.

Un avenir qui n’adviendra jamais sans une vraie révolution, foncièrement non-violente, c’est-à-dire pleine de force, ici et maintenant, mais dont l’inspiration est venue d’ailleurs.

 

Jacques de Guillebon

 

In La Nef n°217 juillet-août 2010

 

Saint-Aignan (2)

Parce que des Roms ont attaqué une Gendarmerie et ont ravagé le centre d'une petite ville notre sémillant président et sa clique veulent renvoyer chez eux les Roms installés illégalement.

  1. C'est où chez eux puisque dans l'espace Schengen chacun est libre d'aller où il veut ?

  2. S'ils sont installés illégalement pourquoi avoir attendu pour agir ?

  3. Légalement que peut-on sinon les "déloger" d'un terrain où ils n'ont pas le droit d'être... pour qu'ils aillent à côté ?

  4. Quel était le statut des Roms de Saint-Aignan ? Y a-t-il eut des sanctions contre eux ?

  5. En quoi les autres Roms sont coupables ?

  6. Vraiment, je ne vois qu'une seule raison à cette pitoyable mascarade et pour que nos dirigeants osent braver les associations bien-pensantes et les instances de l'UE : une offensive vers l'électorat de droite.

Fourre-tout (33)

 

15/08/2010

À bientôt (suite)

Je m'absente pour quelques jours.