Exodus

Les antisémites de droite (je fais simple) accusent les Juifs d'être des apatrides qui gangrènent leurs pays, mais depuis la dernière guerre être antisémite c'est interdit. Qu'à cela ne tienne, depuis cette même période les Juifs ont un état et être antisioniste c'est permis. C'est permis et c'est facile parce qu'un état entouré d'ennemis ça fait forcément des choses pas jolies jolies. C'est permis parce que la gauche qui vomit tout ce qui ressemble à une nation et prend systématiquement la défense du plus faible parce que c'est son fond de commerce n'y voit aucun inconvénient. Et comme c'est elle qui décide de ce qui est permis ou pas... Bref, voilà nos antisémites devenus antisionistes se mettre à s'apitoyer sur le sort des Palestiniens dont ils se moquent éperdument et à haïr les Israéliens parce que ça défoule et que c'est autorisé. Perdant toute notion de la réalité ils en viennent à souhaiter la défaite de l'état hébreux et, dans leurs moments d'euphorie, sa disparition pure et simple. Oubliant que si cela se produisait il y aurait beaucoup plus de Juifs chez eux du fait des réfugiés. Comme je doute qu'ils aient une politique génocidaire en vu, je ne comprends pas où cela les mène. C'est la haine qui rend débile ?

Le jeu des deux images (11)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Voici une énigme de mon cru, puisque à part Sébastien, personne ne m'a proposé quelque chose :

C'est la faute à maman

Dans la série finissons de déviriliser ce pauvre pays, les deux petits films du site Choisir sa contraception. Mais il y a sûrement un truc qui m'échappe...

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : L'Île-de-France

Les carrières souterraines du site Rue des Lumières

 

Comme trois pommes

Tom Sierak

Little red

No pasaran

Nos dirigeants ont le sens des priorités, cela ne fait aucun doute. Les cadres de la Défense vont avoir droit à un module de formation intitulé "rôle de la fonction publique dans le processus d'exclusion et la genèse des génocides". Ne riez pas, c'est très utile. Par exemple, si un futur président de la République décide de faire coudre un croissant vert sur les vestes des musulmans de France, nos cadres dûment formés sauront que ce n'est pas bien et que ce président à des idées pas très claires derrières la tête, et, évidemment, refuseront comme un seul homme de faire exécuter cet ordre odieux.

La foire aux rebelles

Le cinéma aime beaucoup les rebelles : militants anti apartheid, résistants anti fasciste, combattants anti capitaliste etc. Si certains ont été battus par leur adversaires ce n'est pas grave, je dirais même que c'est encore mieux, ça rajoute une petite touche de romantisme supplémentaire. Le faible contre le fort, le va-nu-pied contre le botté, le haillon contre l'uniforme, la littérature puis le cinéma nous a raconté maintes histoires plus ou moins romancées de ces idéalistes prêts à mourir pour ne pas perdre leur liberté. Les scénaristes un peu à court de héros vont parfois nous en chercher certains dont on ne soupçonnait pas l'existence et à la moralité et aux actions parfois ambiguës sinon douteuses, mais peu importe le rebelle héroïque (pléonasme) est défini par son ennemi et non par son comportement.

Tenez, prenons les Vendéens, en voilà de beaux rebelles ! Désintéressés, pauvres, mal équipés, idéalistes, acteurs d'une incroyable épopée qui s'est achevée dans l'horreur. Ça ne fait pas un magnifique sujet pour de multiples scénarios ? Eh bien non, parce que leur adversaire pourtant botté, équipé et implacable était du côté de la République et de la Démocratie, du Bien en somme. Et ça, on ne doit pas l'écorner sous peine, sans doute, de voir resurgir les heures etc. etc.