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06/10/2009

La foire aux rebelles

Le cinéma aime beaucoup les rebelles : militants anti apartheid, résistants anti fasciste, combattants anti capitaliste etc. Si certains ont été battus par leur adversaires ce n'est pas grave, je dirais même que c'est encore mieux, ça rajoute une petite touche de romantisme supplémentaire. Le faible contre le fort, le va-nu-pied contre le botté, le haillon contre l'uniforme, la littérature puis le cinéma nous a raconté maintes histoires plus ou moins romancées de ces idéalistes prêts à mourir pour ne pas perdre leur liberté. Les scénaristes un peu à court de héros vont parfois nous en chercher certains dont on ne soupçonnait pas l'existence et à la moralité et aux actions parfois ambiguës sinon douteuses, mais peu importe le rebelle héroïque (pléonasme) est défini par son ennemi et non par son comportement.

Tenez, prenons les Vendéens, en voilà de beaux rebelles ! Désintéressés, pauvres, mal équipés, idéalistes, acteurs d'une incroyable épopée qui s'est achevée dans l'horreur. Ça ne fait pas un magnifique sujet pour de multiples scénarios ? Eh bien non, parce que leur adversaire pourtant botté, équipé et implacable était du côté de la République et de la Démocratie, du Bien en somme. Et ça, on ne doit pas l'écorner sous peine, sans doute, de voir resurgir les heures etc. etc.

Commentaires

Westermann, grand vainqueur des Vendéens à Savenay, écrit au au Comité de Salut public :

"ll n'y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans le marais et dans les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes, qui, au moins pour celles-là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé" (...).

In La Vendée-Vengé, Le génocide franco-français de Reynald Secher.

Écrit par : Ns | 07/10/2009

Bah... rien de de bien important pour que triomphe la Raison.

Écrit par : Pharamond | 07/10/2009

"Si certains ont été battus par leur adversaires ce n'est pas grave, je dirais même que c'est encore mieux, ça rajoute une petite touche de romantisme supplémentaire."

C'est vrai. Il n'y a rien de plus beau que le seul contre tous. Mais dans la sous-culture gauchiste, ça devient faux quand le "seul contre tous" est dans le camp de la droââââte. Par exemple, Léon Degrelle et la LVF, nobles combattants contre le bolchévisme, ils étaient tous seuls contre des milliers... mais eux, même s'ils étaient beaux dans leur uniforme noir et dans leur linceul de neige, eh bien, c'étaient des vilains pas beaux qui s'étaient mis du côté des nazîîîîs. Alors, ben là, le beau ne correspond plus au beau, parce que d'accord c'est beau mais en fait ça ne l'est pas.
Crotte alors.

Écrit par : Lanternier | 11/10/2009

Nous sommes d'accord semle-t-il.

Écrit par : Pharamond | 11/10/2009

Les commentaires sont fermés.