Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Mauvezin (65)

Le Château

 

La brume, sans doute...

Shigeki Tomura

Reflected on water VII

 

Le syndrome de Capoue

   On se souvient qu’Hannibal vit sa bonne étoile l’abandonner le jour où, après une série de victoires, ses soldats s’endormirent dans les délices de Capoue. Nous avons été victimes au XXe siècle du syndrome de Capoue. Nous avions oublié que toute conquête demeure précaire et incertaine. On peut se demander pourquoi. La raison en est la même que celle qui rend impossible la réalisation des utopies; le mal comme diabolos, comme séparation, est inscrit dans notre être même. Aussi la victoire contre lui n’est-elle jamais définitive. La barbarie demeure toujours là, parfois affleurant. Elle gît dans l’humanité profonde, et nous ne pouvons l’extirper: seulement la réduire, la repousser, la bannir momentanément. Il en va de même pour la lutte contre la pauvreté ou l’inégalité. Parce que nous avons oublié la fragilité intrinsèque de l’égalité républicaine, nous avons cessé de la défendre en laissant se développer autour d’elle les corporatismes et les privilèges qui finissent par la miner. Nous avons cru que les trente glorieuses représentaient un palier définitivement acquis. Aussi ne comprenons-nous pas le redéploiement récent de l’exclusion, de la misère, des inégalités, dans un pays où tout indiquait que ces fléaux avaient disparus. Comment auraient-ils pu « disparaître » ? Ils n’étaient que repoussés dans l’ombre; et pour les y maintenir, il aurait fallu ne pas relâcher la vigilance.

   Il nous faut réapprendre que tout est toujours à recommencer. Non pas seulement à chaque génération, mais, devrait-on dire, chaque matin.

 

Chantal DELSOL

Le souci contemporain

 

Musique (82)

Qntal

Entre moi et mon Amin

 

Departir

 

What's new Doc (7) ?

Contre le cancer du sein, il faut arborer un ruban rose que l'on mettra si on a l'esprit citoyen à côté du rouge contre le SIDA, du blanc contre la pédophilie et du vert contre la violence scolaire. On en est pas encore à ressembler à un maréchal de l'ex-armée soviétique mais on y arrive.

 

Les méchants étatzuniens ont fait des bêtises avec leurs Dollars et plongent le monde entier dans le marasme économique (bizarre, il y a peu j'ai lu que leur puissance déclinait). Sauf la France qui résiste encore et toujours (là aussi c'est bizarre, je croyais qu'elle ne maîtrisait plus son économie) malgré la mondialisation et l'UE (dont on nous pourtant dit le plus grand bien). Le monde est bien compliqué.

 

Dans les cités on tire à balles réelles sur les policiers parce qu'un ''jeune'' s'est tué en fuyant des policiers avec une voiture volée. Cela fait quelques lignes en pages ''fait divers'' (je vous assure, je n'invente rien). Imaginez maintenant que les Français de souche, ou les Souchiens si vous préférez, organisaient des ''ratonnades'' à chaque fois qu'un beur agressait un des leur...

 

Depuis Mitterrand la politique flirtait avec le showbizz, avec Sarkozy elle l'a épousé. La pauvre Ségolène croit être dans le vent en invitant des ''artistes'' (les Neg'marrons, Trust, Benjamin Biolay, Hervé Vilard, Da Silva et Cali) et se la joue Anne Romanoff. Ah, j'oubliais, ces gesticulations s'appellent ''le Rassemblement de la fraternité''. C'est à pleurer.

 

L'armée c'est pas bien, sauf quand elle se bat en Afghanistan dans le camp du Bien. Bon, il y a des soldats qui se font tuer et blesser mais tant que ça permet à Sarkozy de faire des boutades ("si c'était à refaire, je referais... pas la patrouille...'' et là, ça le fait pouffer).

 

Bientôt des taxes sur les produits jetables (va falloir se réhabituer à laver les mouchoirs et les couches) et les produits qui sont censés faire grossir (ben... presque tous les aliments en somme). Mais le gouvernement s'obstine à ne pas vouloir taxer la stupidité, on se demande pourquoi.

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Angers (49)

La tenture de l'Apocalypse et l'article sur Wikipedia